My perfect bodyguard

Naïs Blh

Description

Elle est décidée à le séduire.

Il est décidé à lui résister.

Qui va gagner ? Le désir ou la raison ?

Nina est une jeune mannequin en pleine ascension, très jalousée par ses pairs. Face à la menace, son père décide d’embaucher un garde du corps. La jeune femme de vingt ans, pas contente d’être suivie H24, met tout en œuvre pour les faire démissionner les uns après les autres. Jusqu’à lui...

Stanislas Andreï, garde du corps hors pair, certainement l’un des meilleurs dans son domaine. Une seule règle régit sa vie : jamais de contrat de garde rapprochée pour une femme. Quelle n’est pas sa surprise lorsqu’il arrive chez les Leroy. Refuser alors que son agent a déjà donné son accord ? Impossible. Après tout, ce n’est que l’affaire de quelques mois.

Malheureusement, Stanislas est loin de se douter du sort que lui réserve Nina.

Et surtout du combat qu’il s’apprête à mener contre elle...

Sujets

• Romance
• Toute la romance
• Romance contemporaine
• Pasión (película de 1982)
• Suspenso
• Contemporary
• Époque contemporaine
• Boot Camp
• Passion
• Suspense
• Désir
• Fiction
• Littérature

Informations

• Publié par: Butterfly EDITIONS SAS
• Date de parution: 15 juillet 2022
• Nombre de lectures: 7
• EAN13: 9782376527800
• Langue: Français

Extrait

Merci d’avoir acheté ce roman !

L’équipe de Butterfly Editions est heureuse de vous accueillir parmi ses lecteurs, en espérant que cette histoire vous captivera et vous passionnera.

Si vous souhaitez rester au courant de nos sorties et avoir accès aux premiers chapitres gratuits de nos romans, n’hésitez pas à vous abonner aux différents comptes officiels de Butterfly Editions.

Facebook : @editionsbutterfly
Instagram : butterflyeditionsfrance

Suivez-nous sur TikTok, pour avoir accès à du contenue inédit sur nos ouvrages.

TikTok : butterflyeditions

N’oubliez pas de vous inscrire à notre newsletter pour vous tenir au courant de toutes nos sorties, événements et autres surprises… Pour y avoir accès, rendez-vous sur notre site www.butterfly-editions.com !

Bienvenue dans notre communauté !

Naïs BLH
My Perfect Bodyguard



ISBN : 978-2-37652-780-0
Titre de l'édition originale : My Perfect Bodyguard
Copyright © Butterfly Editions 2022

Couverture © Butterfly Editions - Depositphotos
Tous droit réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit sous n'importe quelle forme.
Cet ouvrage est une fiction. Toute référence à des événements historiques, des personnes réelles ou des lieux réels cités n'ont d'autre existence que fictive. Tous les autres noms, personnages, lieux et événements sont le produit de l'imagination de l'auteur, et toute ressemblance avec des personnes, des événements ou des lieux existants ou ayant existé, ne peut être que fortuite.
ISBN : 978-2-37652-780-0
Dépôt Légal : juillet 2022
12072022-0900-VF
Internet : www.butterfly-editions.com
[e-mail]

1 - STANISLAS



Je suis devant cette immense porte d’entrée, bien plus grande que moi. En effet, dépasser mon mètre quatre-vingt-dix est assez rare. J’hésite un instant à faire demi-tour, comme un mauvais pressentiment, mais me ravise. Ça ne serait pas professionnel, ça ne me ressemble pas. S’ils m’ont appelé, c’est qu’ils connaissent mon travail, j’ai une réputation à tenir !
J’inspire, j’expire avant de sonner. La porte s’ouvre sur une femme d’un certain âge, les cheveux grisonnants ramenés en un chignon parfait : la gouvernante, je présume.
— Vous devez être monsieur Andreï, suivez-moi.
J’acquiesce, puis nous traversons le couloir avant de nous arrêter devant ce que j'imagine être le bureau de mon futur patron.
— Monsieur Leroy vous attend, me prévient-elle en l'ouvrant.
Je la remercie d’un signe de tête, lisse ma chemise avant d’entrer, sûr de moi. Je ne suis jamais nerveux, surtout lorsqu’il s’agit du boulot.
Monsieur Leroy s’avance en me tendant sa main.
— Content de vous rencontrer, monsieur Andreï, installez-vous.
Il désigne les deux sièges placés devant son bureau. Je souris avant de prendre place sur celui de droite.
— Nous n’allons pas perdre de temps, ma fille a...
Je fronce les sourcils. C’est quoi, cette embrouille ? Il n’a jamais été question de ça.
— Votre fille ?
— Vous n’êtes pas au courant ?
Je secoue le visage.
Je plisse les yeux, fouille dans ma mémoire à la recherche de cette information. Mais rien. Je ne me souviens pas d’avoir vu passer un prénom féminin dans le dossier. Visiblement mon agent s’est bien gardé de me transmettre certains renseignements. L’enfoiré  ! Il va falloir que j’arrête d'avoir une confiance aveugle en lui et que je lise moi-même les contrats.
Je déteste travailler pour des petites divas qui se croient tout permis, en réparant constamment leurs conneries. Je ne suis pas un baby-sitter, mais un garde du corps, merde !
Je déteste encore plus être mis au pied du mur, ne pas être au courant des choses. Je me sens ridicule.
— Je suis confus. Veuillez m’excuser, j’espère que cela ne changera rien.
— Qu’attendez-vous de moi ?
Ce n’est pas mon genre de refuser un travail, alors s’il pouvait enchaîner en arrêtant ses excuses. Je réglerai ça, plus tard, avec mon agent.
— Je me suis énormément renseigné sur vous. Je sais que vous n’avez pas pour habitude de protéger des jeunes filles. Elle n’a que vingt ans. Le milieu du mannequinat n’est pas des plus évidents... Elle vient de signer pour être la nouvelle égérie de Chanel et, depuis quelques semaines, elle reçoit des menaces. Bien évidemment, elle ignore tout. Aussi j’aimerais que cela reste entre nous.
Il ouvre le tiroir de son bureau en bois massif, avant d’en sortir une liasse d’enveloppes. Il me la tend. Des lettres coupées dans différents magazines sont collées pour former des phrases. En effet, c’est sérieux.
— Vous avez contacté la police ?
— Bien sûr, mais ils sont dans l'incapacité d'agir pour le moment. Ils n’ont pas relevé d’empreintes ni d’ADN. Les caméras de surveillance n’ont rien donné.
Il n’a pas le temps d’enchaîner que la porte de son bureau s’ouvre brusquement. Sans frapper. J’ignore de qui il s’agit, mais il ou elle manque très clairement de savoir-vivre. Lorsque je tourne le visage, je découvre une jeune femme.
Ma nouvelle cliente.
Son teint hâlé qu’elle doit tenir de sa mère, au vu de la couleur laiteuse de son père, lui donne bonne mine. Ses lèvres rosées, pulpeuses, lèchent avidement une glace. Je jurerais qu’elle me provoque.
Je comprends le choix de la maison Chanel, je ne peux pas le nier, Nina Leroy est une très jolie jeune fille.
Je la dévisage d'un œil mauvais, je déteste ce genre de personnage. Un peu de décence ne lui ferait pas de mal, vêtue uniquement d'un mini-short laissant apparaître ses longues jambes élancées, complété par un haut de maillot de bain.
— Je vous disais, monsieur Andreï..., reprend monsieur Leroy en se levant, voici ma fille. Nina.
Je me retourne aussi sec, secoue la tête avant de me reporter mon attention sur mon futur patron.
Dos à elle, le froissement du jean de son short m'alerte. Elle se rapproche. Son corps frôle le mien avant qu'elle se plante devant moi. Elle retire ses lunettes de soleil me laissant découvrir la couleur de ses yeux. Deux iris verts, parfaitement accordés à ses longs cheveux ondulés. Le genre de regard qui lui permet d’obtenir ce qu’elle veut, quand elle le veut. Je sens déjà les problèmes pointer le bout de leur nez.
— Salut, moi, c’est Nina, se présente-t-elle, en me souriant, le regard rempli de malice.
Elle me dévore de ses billes émeraude, comme si j’étais une gourmandise qu’elle rêvait d’engloutir.
— Stanislas Andreï, dis-je en lui tendant la main, la voix froide, dure, créant ainsi une barrière entre nous.
Son père sort de la pièce, le téléphone en main pour prendre un appel, me laissant seul avec sa fille. Elle déambule entre les sièges, avec une lenteur mesurée, glisse ses doigts sur leur tissu, sans me quitter des yeux.
Une main dans sa chevelure ébène, elle enroule une mèche autour de son doigt.
— Ce que tu vois te plaît, Stan ?
Je manque de m’étouffer. Non seulement elle me tutoie, mais elle ose m’appeler Stan. Son rire s’intensifie. Bordel qu’elle arrête, il n’y a rien de drôle !
Elle se rapproche, espérant entrer en contact avec ma peau. Hors de question. Je recule d’un pas, heurtant le luminaire sur pied. Il vacille, je le retiens in extrémis, évitant une chute au sol.
Mes craintes étaient fondées.
Je n’aime pas du tout son comportement en ma compagnie. Elle doit jouer de sa beauté, faire des caprices à la moindre contrariété. Le genre de fille insupportable ! Je ne la connais pas, mais je devine que je vais en voir de toutes les couleurs.
Elle attend une réponse de ma part, en témoigne son sourcil arqué. Mon visage fermé, froid, devrait lui indiquer que je n’en ai pas l’intention. Je suis uniquement là pour travailler, la protéger. Pas copiner avec ma cliente.
Je reste stoïque, croisant les bras sur mon torse, les poings serrés, regardant droit devant moi.
— En tout cas, moi, j’aime beaucoup ce que je vois, ajoute-t-elle devant mon absence de réplique.
OK. Elle ne compte pas lâcher l’affaire de sitôt. Il serait peut-être judicieux de ne pas accepter ce contrat. Mon agent savait parfaitement que j’aurais refusé dès qu’il aurait prononcé son prénom. Il a été malin, mais rien ne m’oblige à signer. Je peux encore décliner...
— Pas de soucis... dit Monsieur Leroy avant de raccrocher, revenant dans la pièce. J’imagine que vous avez fait connaissance ? Parfait ! Vous pouvez commencer dès demain ?
Je lui réponds quoi ? Que le comportement de sa fille m’énerve ? Qu’elle représente tout ce que je déteste ? Qu’il est inconcevable de travailler pour elle ?
Je mords l’intérieur de ma bouche, retenant tout un tas de jurons. Je ne me suis jamais retrouvé dans une telle situation.
— Monsieur Andrei te convient, ma chérie ?
Il grimace, comme s'il mâchouillait des cailloux. Les muscles tendus, il appréhende. Depuis quand a-t-il besoin de son approbation ?
Avec son regard carnassier, sa façon de me dévisager, de m'allumer, j'imagine sans mal sa réponse. Génial, ça promet pour la suite.
Elle opine du chef, le sourire aux lèvres. Je n'ai jamais eu un tel entretien. C'est quelque peu… déroutant. J'ai l'impression d'être une friandise qu'elle choisit dans un supermarché.
Ses épaules s’affaissent, il semble soulagé par sa réponse, mais toujours préoccupé par la mienne.
— Nous avons réellement besoin de vous au plus vite, ajoute monsieur Leroy devant mon regard sceptique.
Sa fille plisse les yeux, ne comprenant pas son empressement. Visiblement, elle n’a pas l’air au courant de ce qui se trame.
— Monsieur, avec tout le respect que je vous dois, je ne suis pas sûr que...
— Je double votre salaire, si c’est ça qui vous inquiète, me coupe-t-il, énonçant à vive allure sa proposition.
Il semble vraiment paniqué, démuni à l’idée que je puisse refuser le poste. Il est vrai que sa détresse me touche, malgré tout. J’imagine que si j’avais une fille, je voudrais le meilleur pour elle.
— Tout ce que vous désirez, monsieur Andreï, insiste-t-il, le regard lourd.
Je n’aime pas être acculé de la sorte, me sentant pris au piège, j’ai beau me débattre, les f