Niki et ses hommes Volume 3
298 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Niki et ses hommes Volume 3 , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
298 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Niki est une jeune fille rêveuse. À peine sortie de l’enfance, elle croit trouver le grand amour dans les bras de Pascal. Leur idylle va durer le temps d’un week-end. Elle se retrouve seule, enceinte, en pleine année du bac. Elle refuse de se faire avorter. Elle accepte un travail qui l’éloigne de sa famille, prête à tout pour mieux protéger son enfant. Elle va devoir s’imposer dans ce monde professionnel, misogyne et cruel. Sur le plan sentimental, deux mariages, deux tragédies ; elle se retrouve à nouveau seule avec en charge cinq enfants. Elle les élève d’une poigne de fer, comme elle dirige les salariés sous ses ordres. Le malheur s’acharne, mais elle se relève à chaque fois, un peu plus meurtrie. La vie est parfois curieuse et surprenante : au moment où elle n’espérait plus rien, en pleine force de l’âge, resurgit son premier amour.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 06 décembre 2016
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332803832
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0105€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-80381-8

© Edilivre, 2017
Dédicace


Je dédie ce roman à mon père Lucien, à ma sœur Josiane et à mon frère Patrick.
A ma mère, la seule à pouvoir le découvrir.
A toi Yves, qui a fait de moi, ce que je suis.
Premier chapitre Seule avec deux enfants
« Le chagrin se supporte seul, mais la joie doit être partagée »
(ELBERT HUBLARD)
Puis la vie reprit son cours. Elle retrouva son poste de travail, ses emmerdes habituelles, ses petites habitudes et surtout la solitude pesante des nuits. Le bienfait des vacances s’estompa très vite, elle tomba dans une espèce de léthargie, se repliant sur elle-même.
Dès son retour elle écrivit à Jésus et Diégo, pour leur demander si elle pouvait relouer le même logement aux vacances de Pâques et pour leur faire part de son souhait de s’acheter un appartement, vers Calafell, si possible, dernier étage, grande terrasse, deux ou trois chambres, vue sur mer…, bref s’ils pouvaient se renseigner à droite et à gauche, avec leur cercle d’amis.
La succession suivait son cours, sa banque avait remboursé tous ses crédits, elle pouvait désormais vendre sa voiture. La banque de Martial avait également remboursé le crédit de sa voiture. Sa boite lui avait versé l’assurance vie. Le crédit mutuel, grâce certainement à l’intervention de son père, avait également remboursé le capital de l’assurance vie. Il restait désormais le capital de l’assurance vie, souscrit auprès de la banque de Martial.
Elle décida de mettre en vente sa Cox, çà lui faisait mal au cœur, mais avec deux enfants, elle était trop petite, autant qu’elle garde la voiture de Martial. Elle mit une affiche à son agence, colla également une affiche sur le véhicule. Deux jours, après, elle reçut un appel, provenant d’une jeune fille, qui travaillait dans son entreprise. Niki lui proposa de venir voir le véhicule ce week-end, elle demanda à Niki, si ce n’était pas possible le soir. Niki accepta, elle alla l’essayer avec Niki et Pierre à l’arrière, elle essaya de discuter le prix, mais Niki, lui dit, qu’elle avait d’autres personnes intéressées, elle lui laissait la priorité jusqu’au lendemain. La jeune fille qui était avec son père, préféra la réserver de suite, elle la voulait pour le week-end. Elles firent les papiers, Niki lui demanda un chèque de banque, elle voulait la prendre le samedi matin. La voiture partit très vite, elle n’avait pas perdu dessus, il faut dire, qu’elle n’avait pas beaucoup de kilomètres. Niki la nettoya le vendredi, intérieurement et extérieurement, elle eut beaucoup de peine, à s’en séparer, surtout penser qu’elle la verrait sur le parking de l’agence.
Les salariés étant prioritaires, pour le rachat de l’immobilier, elle voulait deux logements, mais sous les conseils de Philippe, elle opta carrément pour un bâtiment, avec les garages. Elle prit, le mieux exposé et le plus éloigné de la route. Celui-ci lui dit, que par rapport au prix du marché, elle bénéficiait d’un tarif, super préférentiel. Bâtiment de trois étages, sans ascenseur, ce qui réduisait l’entretien. Elle fit refaire le ravalement extérieur, peinture des balcons et des huisseries extérieurs, ainsi que les peintures des escaliers. L’immeuble retrouva son éclat d’avant, Stéphane, lui dit que les huisseries étaient bonnes, qu’ensuite elle pourrait voir, pour les mettre en PVC, ainsi que les portes des garages. Avec cet investissement, elle avait entamé, qu’une faible partie de son capital, de plus elle aurait des rentrées, tous les mois, bien que cette année, avec les frais de remise en état, resterait plutôt déficitaire, au niveau de ses revenus fonciers.
Entre temps, elle avait reçu un courrier de Jésus et de Diégo, qui lui disaient avoir trouvé l’appartement de ses rêves, par le biais d’un copain. L’appartement était situé à Calafell, répondait à ses critères, un couple qui divorçait, qui voulait s’en défaire au plus vite. Pour la location, elle pouvait avoir la même que l’été dernier. Elle envoya un chèque pour la réservation, ses parents avaient posé des congés. Ils descendirent tous les quatre, elle préféra prendre sa voiture, elle conduisit, Annie, considérait que c’était plus prudent de conduire dans son état, que de se faire conduire. Ils allèrent dîner le soir même, chez Jésus et Diégo. Pierre leur sauta au cou. Ses parents, qui ne connaissaient pas l’Espagne, apprécièrent l’accueil et la location. Elle avait un rendez-vous, dès le lendemain matin, pour la visite de l’appartement. Il lui donna l’adresse, elle devait se présenter à 10 heures à l’agence, il se rendait disponible, même un dimanche.
A 10 heures, toute la petite famille était devant la porte de l’agence. Le gérant qui les reçut, était visiblement de l’âge de Jésus et faisait certainement partie de la grande famille. Il se montra très courtois. Niki lui proposa de monter à l’avant, ses parents montèrent à l’arrière avec Pierre et Julia. Il avait fait un tri, en respectant ses critères, tous les appartements donnaient sur la mer.
Ils commencèrent par le premier. Il y avait trois chambres, une grande salle à manger, salon, cuisine et surtout une grande terrasse, qui donnait sur la mer. Il était situé au dernier étage, la terrasse, faisait tout le tour de l’appartement. Ils en visitèrent quatre autres, mais rien de transcendant par rapport au premier. Après avoir visité les cinq appartements, elle demanda à retourner au premier.
– « Jésus avait raison, il était sûr, que celui-ci vous plairait. »
Au sous-sol elle avait, un garage fermé, plus à côté une place de parking. Extérieurement, il était relativement récent avec un petit côté Espagnol, qui lui plaisait bien. Les trois chambres étaient spacieuses, chacune avait un grand placard. Il y avait également dans l’entrée un très grand placard. La cuisine était aménagée, plutôt moderne, dans un ton jaune pastel, agréable à l’œil, mais pour un appartement de vacances ce n’était pas gênant. La salle à manger, toute blanche, était meublée d’un grand living avec des étagères apparentes, mais beaucoup de rangement, qui garnissait tout le fond, une grande table ovale, blanche avec 8 chaises blanches, le coté salon, avait également le même living, un peu moins large, le salon se composait de deux grands canapés, c’était un cuir blanc sympa. La télé et la chaîne se trouvait dans le coin, près de la terrasse, meuble hifi blanc assorti aux autres meubles. Sur la terrasse, il y avait un coin repas avec une table et 8 fauteuils, de l’autre côté un coin salon avec 4 fauteuils extérieurs.
L’appartement était vendu en l’état, la mise à prix était correcte, mais nous étions en Espagne. L’ensemble des meubles était compris dans le prix. Niki demanda à voir le cahier de charges, il avait préparé tous les documents, qu’il lui remit. Les vendeurs, étaient des jeunes qui se séparaient, qui étaient pressés de vendre, il lui laissa un double des clefs, si elle voulait venir revoir l’appartement. Niki lui proposa de faire une proposition écrite, le vendeur accepta. Elle fit sa proposition, la jugeant correcte, se laissant éventuellement une marge, pour pouvoir monter un peu. Quand il vit la proposition de Niki, il fit la grimace, mais lui promit de les avertir dans le courant de l’après-midi. Il lui signala, qu’il avait un autre garage à vendre juste à côté du sien, mais ils voulaient le vendre séparément. Elle fit donc une proposition pour le deuxième garage. Elle lui fit remarquer, qu’ils étaient ici pour 2 semaines, qu’elle n’avait pas recours à un emprunt, que tout pouvait aller très vite, qu’ils pouvaient éventuellement signer une promesse de vente. Ils raccompagnèrent le vendeur, à son agence, elle lui dit qu’ils dîneraient ce soir, chez Jésus et Diégo, qu’il pouvait éventuellement laisser un message, chez eux.
Ils allèrent déjeuner de tapas dans un petit restaurant, puis ils revinrent à l’appartement. Il y avait l’ascenseur, jusqu’au sixième étage, son appartement était au septième, un escalier privé fermé à clef permettait d’y accéder. Il débouchait sur l’extérieur de l’appartement. Tout était propre, la cuisine, avait un petit côté provençal, les placards allaient jusqu’au plafond. Elle était fermée, une porte, donnait sur la salle à manger, une autre sur la terrasse extérieure. Niki se dit que même avec Martial, ils n’avaient jamais envisagé un appartement aussi grand. Tout autour de l’appartement il y avait une terrasse. Les menuiseries étaient en bois, mais récentes, les volets également. La salle de bain était bien conçue, il y avait la baignoire, mais également une cabine de douche, le lave-linge, était également dans la salle de bain. La chambre que Niki se réservait, était immense, avec un grand placard et une grande baie vitrée, la seule chambre avec baie. Le lit était grand, il y avait un petit coin salon avec un canapé 2 places et 2 fauteuils. Elle s’y voyait déjà.
Ils retournèrent à la location, puis ils passèrent voir Jésus et Diégo.
– « Nous étions sûrs qu’il te plairait, il correspond vraiment à ce que tu recherches. Nous sommes heureux pour toi, un peu de bonheur, dans cette année ayant si mal commencé. » Ils lui touchèrent le ventre, tu verras le petit va aimer. Ils durent prendre un verre de sangria, ils devaient aller dîner chez Manuel et Julio.
Quand ils arrivèrent chez eux, ils furent accueillis comme des rois. Pierre passa de bras en bras. Niki leur dit qu’elle avait trouvé un appartement à Calafell, elle attendait désormais l’accord des propriétaires. Ils furent ravis, au moins, ils savaient qu’elle ne les quitterait pas. Cette semaine, il n’y avait pas foule, ce n’était pas comme le week-end. Ils purent rester avec eux. Pierre et Julia, le

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents