Nos destins croisés tome 1
224 pages
Français

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Nos destins croisés tome 1 , livre ebook

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Description

Lors de la lecture du testament de son oncle, Jake découvre avec stupeur et incompréhension les dernières volontés du défunt. Pour hériter des parts de l’entreprise familiale, il devra se plier à ses dernières exigences. Se marier, entre autres.


Facile ? Non, pas vraiment car Jake vit depuis vingt-cinq ans et dans le plus grand secret une relation passionnelle avec l’homme de sa vie : Gary. Ensemble depuis l’adolescence, ils pensaient enfin pouvoir vivre leur amour librement.


Un soir, Gary, dont la sexualité ambivalente n’a jamais posé de problème à Jake, va rencontrer une femme : Hope. Il va en tomber fou amoureux dès le premier regard, un véritable coup de foudre, deux âmes sœurs qui se trouvent enfin.


Entre jalousies, mensonges, trahisons et manipulations, l’amour de Gary et de Hope survivra-t-il ? Jake trouvera-t-il sa place dans ce tumulte de sentiments ?



Découvrez l’histoire improbable qui va réunir trois âmes, trois vies à la croisée du destin.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 décembre 2021
Nombre de lectures 8
EAN13 9782492923203
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Nos destins croisés
Tome 1
Chris Eriaus
«Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le cons entement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayant cause, est illicite et consti tue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriét é intellectuelle. Tous droits réservés. Les peines privatives de liberté, en matière de con trefaçon dans le droit pénal français, ont été récemment alourdies : depuis 2004, la contr efaçon est punie de trois ans d’emprisonnement et de 300000 € d’amende.» ©2021 Chris Eriaus ©First Flight éditions Dépôt légal : Janvier 2022 Image : 123 RF Illustration : M.A. Vision ISBN : 978-2-492923-20-3
Prologue Chapitre 01 Chapitre 02 Chapitre 03 Chapitre 04 Chapitre 05 Chapitre 06 Chapitre 07 Chapitre 08 Chapitre 09 Chapitre 10 Chapitre 11 Chapitre 12 Chapitre 13 Chapitre 14 Chapitre 15 Chapitre 16 Chapitre 17 Chapitre 18 Chapitre 19 Chapitre 20 Chapitre 21 Chapitre 22 Chapitre 23 Chapitre 24 Chapitre 25 Chapitre 26 Chapitre 27 Chapitre 28 Chapitre 29 Chapitre 30 Chapitre 31 Chapitre 32 Chapitre 33 Chapitre 34 Chapitre 35 Chapitre 36 ère Chapitre 37 (1 partie) ième Chapitre 38 (2 partie) Chapitre 39 Chapitre 40 Chapitre 41 Chapitre 42 Chapitre 43 18 ans, plus tard…
Épilogue Fin. Bonus Remerciements
Prologue Lt de force. Sa fin est proche, il’homme qui pénètre dans le salon est amaigri, à bou doit prendre des décisions importantes. Il regarde autour de lui, il sait que demain ou après-demain, tout sera fini. Il le sent, la fauche use rôde dans les couloirs de ce manoir, elle est tapie dans l’ombre, attend bien sa gement. Péniblement, il se tourne vers son plus fidèle ami, prêt à l’aider dans sa de rnière requête, son ultime coup de théâtre, faire une sortie magistrale, voire épousto uflante. Aujourd’hui, il va jouer à Dieu une dernière fois. Son devoir est de remettre les choses exactement là où elles devraient être depuis le début, son plan est infaillible, inattaquable. Sa v oix n’est qu’un souffle quand il demande si tout est OK. Son vieil ami, toujours bienveillant, s’approche de lui en hochant la tête. Un autre homme est présent dans le salon, il n’est que le té moin de ce qui va se passer dans un instant. Il n’aime pas ça, il sait qu’il y aura des répercussions face aux derniers souhaits de l’homme mourant. Non, il n’approuve pas, mais c’est à lui qu’incombe la lourde tâche de filmer cet opus final, afin d’établir la succession et d’en être l’ exécuteur testamentaire. En prenant part à toute cette mascarade, il va devoir trahir un ami cher, un ami qui va voir son existence basculer dans la noirceur. Alors qui est ce vieil homme? Il n’est qu’autre que Robert Jones, riche homme d’a ffaires. À 75 ans, c’est encore jeune pour mourir. Le crabe a été plus rapide que p révu, mais qu’importe, le voilà maintenant prêt à exécuter ce que sa conscience lui dicte de faire. Il regarde une dernière fois ce salon qu’il a tant aimé. Il repens e avec nostalgie aux cris des enfants qui se chahutaient le soir pour attirer son attenti on. Dans l’air flotte une odeur de cigare hors de prix, le ramenant aussitôt à ses soirées Wh isky-Poker au son de la musique des Los Llopis, le groupe adoré de son épouse Rita, originaire de Cuba comme eux. C’était le bon temps, celui de l’insouciance, de la vie facile. La belle époque, le début de l’informatique, des téléphones mobiles, l’ère d’ internet, il fallait être innovant et surtout audacieux pour croire au progrès ainsi qu’a u futur. Robert s’installe dans son fauteuil Chesterfield en cuir vintage. Il tourne son regard vers son vieil ami. — William, mon cher. Je connais ton avis sur la que stion, je conçois que tu ne partages pas ce que je m’apprête à faire, mais j’es time que je dois remettre les choses à leur place, s’il ne comprend pas ma démarche, alo rs je pourrais dire que j’ai vraiment échoué dans son éducation, dans mon rôle de tuteur et que je mérite une place en enfer et non auprès de ma Rita. Le deuxième homme se racle la gorge, fait un signe de la tête pour donner le signal. Robert resserre la ceinture de sa robe de chambre, ses traits sont tirés et violacés, ses yeux gris ont perdu de leurs scintillements, le s éclats de diamants qui fusaient autrefois se tarissent d’heure en heure. Il fait fa ce à la caméra installée sur un trépied à deux mètres de lui. Redressant sa posture, le port de tête fier, il s’adresse une dernière fois à ses proches. Show Must Go On
Chapitre 01
Jake Février, le mois le plus détestable quand on vit à New York. On ne sait jamais comment s’habiller avec la pluie, la neige, parfois les deux ensemble. Pour ainsi dire, je n’ai jamais aimé ce mois de toute façon. Il me rapp elle trop de mauvais souvenirs, encore aujourd’hui, il n’y fait pas exception. Nous sommes mardi matin, le ciel est nuageux. Je suis assis à mon bureau, les yeux rivés sur mon écran d’ordinateur, mais mon regard est lointain, mon esprit est ailleurs. J e me sens vide, cette semaine s’annonce intense. Je pivote mon fauteuil vers l’un e des modestes fenêtres, mais la vue est insipide, on n’y observe que des édifices, d’immenses immeubles qui se ressemblent. C’est Manhattan, il n’y a rien de joye ux. Il n’est que 8 heures, tous s’activent comme de pet ites fourmis dans les bureaux, j’ai une envie folle de boire, de noyer mon chagrin. Mon oncle, mon associé, cofondateur deTechnoInc, est décédé la semaine passée. Tout s’est passé rapidement. Après un enterrement d ans la plus stricte intimité, nous avons dû attendre quelques jours supplémentaires po ur prendre connaissance de ses dernières volontés. Depuis quelques mois, nous étio ns tous dans l’attente de cette fin pour Robert, cancer du poumon, stade 4. Quand il l’ a appris, ce fut le début de sa déchéance. La maladie ne lui a laissé aucun répit e t a été dévastatrice, ces années à fumer des cigares cubains, boire son whisky, un coc ktail qui aura eu raison de lui. Même si nous n’étions plus aussi proches, je suis c ontent d’avoir pu profiter de lui à Noël, il aura tenu bon pour finalement passer l’arm e à gauche le jour de la Saint-Valentin. Je l’imagine arrivé là-haut, cigare aux l èvres, l’œil rieur avec un bouquet de fleurs, des Arômes, pour sa Rita. Cette femme, que j’ai eu la chance de connaître, était extraordinaire, elle nous a quittés brutalement, un matin de février, rupture d’anévrisme. Je pense qu’il ne s’en est jamais totalement remis, elle si jeune, si belle. Rita était son rayon de soleil, l’amour de sa vie. Robert était mon oncle, le frère de mon père. C’est lui qui m’a élevé au décès de mes parents, je n’avais que quatre ans. Ils revenai ent d’un Gala de charité. Sans aucune explication, la voiture a quitté l’asphalte pour percuter de plein fouet un arbre sur le bord de la route. Ils sont morts sur le coup , c’est seulement au petit matin que mon oncle est venu me chercher à la maison. Il a essayé de m’expliquer la raison de sa visite d u mieux qu’il pouvait. Mes parents étaient devenus des anges, ils veilleraient toujour s sur moi. Mais ma lumière dans ce chaos émotionnel était Abygaelle. Mon Aby, ma nouno u à l’époque. Jeune fille au pair, elle était ma deuxième maman. Mon oncle l’a gardé à son service, elle a accepté cette responsabilité, de faire sa vie loin de sa famille en France d’où elle était originaire. Les années ont passé, Aby est toujours resté avec moi, devenant ma mère de substitution. Elle vit dans l’appartement en dessous du mien, ell e s’occupe de moi encore, sans me juger, avec ce regard bienveillant depuis toutes se s années. Quant à mon oncle, il a tenté de jouer un rôle de p ère, cependant, je suis persuadé qu’il aurait préféré m’avoir comme fils, comparativ ement à son avorton. Robert et moi avions une belle complicité malgré nos divergences d’opinions. 8 h 25essivement, je me lève,… l’envie de me noyer dans l’alcool s’estompe progr referme mon gilet, ma nouvelle vie m’attend. Je sui s triste de l’avoir perdu, mais serein, plus rien ne pourra m’arrêter, sauf que, pour une r aison que j’ignore, une petite voix m’alerte, me chuchote à l’oreille de ne pas me réjo uir trop vite, que rien n’est acquis ou gagné. Qu’importe, je pars rejoindre les autres, l’esprit quelque peu tranquille, si seulement cette étrange sensation qui ne me quitte pas, comme un vieux chewing-gum sous la
chaussure, pouvait se décoller. Allez Jake, haut le s cœurs ! Dans quelques heures tout changera pour ma société et moi. — Messieurs, merci de votre présence pour l’ouvertu re du testament de votre père, oncle, nous annonce Dylan, quand je rentre enfin da ns ce qui sera mon futur bureau. Je m’assois dans l’un des deux grands fauteuilsLorquine de chez Cervus. En cuir style anglais, ils sont fabriqués à la demande, une commande passée en France. Ils ont une anecdote particulière : ne pouvant pas les faire voyager en bateau pour la livraison, j’avais fait affréter un avion rien que pour eux. Un luxueux cadeau pour mon oncle, en mémoire de notre 1er Million gagné, toute une symbolique quand on sait que désormais notre entreprise frise les 60 millions de dollars, nous sommes un concurrent dangereux pour les autres. LaTechnoIncest le centre de ma vie, nous œuvrons dans les nouvelles technologies téléphonie et applicatio ns. Mais aujourd’hui, c’est un immense vide qui m’habite. À côté de moi, ce grand crétin d’Arrow, c’est lui le fils légitime de Robert. Quand il est né, je n’avais pas tout à fait 5 ans. Déjà bébé, il faisait chier toute la maison. Cette chose inversait le jou r et la nuit. Remarque, à 35 ans cela n’a pas beaucoup changé puisque ce queutard de prem ière vit la nuit et dort le jour. Il est incapable de se chercher un travail et ce, malg ré les nombreux coups de gueule de son père. Les menaces de lui couper les vivres n’on t eu aucun impact sur cet imbécile, qui a commencé à dealer de la cocaïne pour se payer son train de vie. J’ai cru que Robert aller nous faire un infarctus. J’ai alors so umis l’idée de donner 10 % de part de l’entreprise à ce parasite pour qu’il puisse vivre des redevances et surtout pour qu’il ne finisse pas sous les verrous. Pour la paix «familiale», Robert a accepté cette offre ainsi que l’autre mollusque bien entendu. Argent facile! Le souvenir de mon cousin m’a quelque peu vacciné d es gamins. Les enfants c’est une loterie, procréer ces choses ingrates, devoir l es élever, les éduquer pour n’avoir que dalle en remerciement une fois adulte, non merc i! Dans sa bonté d’âme, la nature a fait de moi un homo, un gay, hipster, tatoué, un vrai rebelle au grand dam de mon oncle. Aucune chance donc, qu’un Jake Junior vienne changer ma vie bien remplie. Si mon orientation sexuelle déplaisait fortement à Rob ert, je m’en contrefous à l’heure actuelle. Je regarde Arrow du coin de l’œil, ce gars me tape sur les nerfs, sa petite gueule d’ange est à claquer. Je ne sais pas à quoi il s’at tend avec le testament, mais il risque de tomber de haut. Cet enfant, son unique fils, n’a été qu’une véritable source de déception pour Robert. C’est pour ça que depuis 20 ans, je suis son associé et vice-président et que je détiens 40 % des parts dans l’e ntreprise. C’est notre bébé, là où tous vociféraient que c’était pure folie, nous, les Jones y avons vu l’avenir, c’était osé. Si ce grand dadais d’Arrow détient 10 %, c’est grâc e à moi. Robert avait la majorité avec ses 50 %, je reste convaincu que cet imbécile assis à côté de moi, cheveux bruns coiffés en arrière façon latin-lover, imagine qu’il va hériter des pourcentages de son père et devenir mon patron. Rien que d’y penser, j’ai soudain la nausée, une an goisse vient se loger insidieusement dans mon ventre, bloquant mon sternu m. Je commence à avoir la respiration bloquée. Non. Pas maintenant. Respire Jake, respire. Ferme les yeux, respire… tranquillement. L’anxiété s’évapore peu à peu, mais un goût de bile me remonte dans la gorge, ça m’écœure. Je sors discrètement un bonbon à la menth e de la poche de ma veste et reviens à la réalité face aux avocats. Maître William Patterson, le père, est l’avocat de la famille, son fils, Dylan, celui de l’entreprise, je l’apprécie beaucoup. C’est un homm e comme je les aime, grand, musclé, un petit cul à faire dresser n’importe quel pénis, sauf que, pour mon plus grand malheur : plus hétéro que lui, tu meurs et bientôt papa… Arkkkkk ! Malgré tout, il reste un fidèle ami, nous nous connaissons depuis gamins, même si nous n’avons jamais évolué dans les mêmes sphères étudiantes.
William me tire de mes pensées en se raclant bruyam ment la gorge, je le sens vraiment mal à l’aise. — Donc, Messieurs, comme je vous le disais, Robert a laissé un testament bien particulier pour vous deux, nous dit-il d’un air de s plus anxieux. Pourquoi ne suis-je pas étonné. Cet homme n’a jamai s rien fait dans la normalité. Je m’installe plus confortablement dans mon fauteuil, croise mes jambes et invente une poussière imaginaire sur mon pantalon afin de calme r ma crise d’angoisse qui s’estompe, me permettant de devenir plus attentif. Dans quelques minutes, je vais devenir le seul et unique Capitaine de l’entreprise , je me fends de mon plus beau sourire, fier comme un paon, prêt à faire la roue d evant ce petit con d’Arrow. Dylan prend le relais en nous annonçant la diffusio n d’un testament vidéo qui a été filmé par ses soins, en présence de son père Patter son Senior, deux jours avant le décès de Robert. D’après ce que je comprends, il vo ulait nous dire en face, le choix de ses décisions ; c’est un sacré personnage ce vieux filou. On nous demande de rester silencieux jusqu’au bout. Cela va me faire bizarre de le revoir, il me manque , son absence se ressent dans les murs de son bureau où nous sommes tous installés. P ourtant, je me sens quelque peu mal à l’aise… Mais qu’est-ce que Robert a bien pu f aire, nom deDieu? On s’était mis d’accord pour l’entreprise, je devais avoir ses par ts. Le reste du patrimoine, c’est-à-dire maisons et voitures, revenait à son idiot de fils. Je n’aime pas ce qui va suivre, j’ai vraiment un mauvais pressentiment tout à coup. Robe rt ne va pas me la jouer loyal, je le sens aux fonds de mes tripes. *** Au bout de 30 minutes, la vidéo prend fin… Je suis sous le choc, je ne comprends rien de ce qui vient de se passer. Mon cerveau est déconnecté, je suis au bord de l’apoplexie. Devant mon visage livide, Dylan paniqu e, il me parle, mais je n’entends rien. Je sens bien une main sur mon bras, mais au l ieu de sentir un réconfort, celle-ci me brûle ; je me dégage brutalement. Je suis abasou rdi, je ne comprends pas, je suis en plein cauchemar. Oui, c’est ça, je rêve, je suis encore dans mon bureau et je me suis assoupi en attendant la lecture du testament. Il ne peut pas avoir fait ça? Il n’a pas osé? Cet homme qui a été ma figure paternelle, mon modèle, mon mentor… Non! Il y a erreur! Seulement voilà, je suis bel et bien dans le bureau de Robert, mes oreilles bourdonnent, je suffoque, je manque d’air. Il faut que je sorte de là. Prendre l’air. Fumer un joint. J’ai besoin de me réveiller. NON, la néce ssité de me faire planer afin d’oublier ce putain de cauchemar qui m’arrive comme un dix to nnes en pleine gueule. Ma vie part en vrille. Tous mes projets tombent à l’eau. T el un automate, je m’échappe du bureau et me dirige vers les ascenseurs. Je les ent ends m’interpeller, mais je les ignore, je me sens vide, en mode zombie. J’appuie avec rage sur le bouton, je dois ressemble r à un forcené, comme si m’acharner allait le faire arriver plus vite ; mes mains tremblent, ma mâchoire se contracte si fort que mes molaires vont finir par p éter. Les portes s’ouvrent, je m’y engouffre, insère ma clé pour l’accès au toit-terra sse de l’immeuble. C’est mon havre de paix, mon fumoir en l’occurrence. Je vais pouvoi r assimiler cette catastrophe qui me tombe dessus. Arrivé là-haut, je prends mon pétard dans la poche intérieure de ma veste et l’allume. Je me place à califourchon sur le muret. Du haut de s quinze étages, je regarde en contrebas. Mon esprit part en vrille, je me mets à divaguer, si je venais à chuter, à m’écraser comme une merde au sol, cela ne ferait au cune différence. Je ne manquerais à personne, ma vie est foutue de toute f açon, une journée idéale pour mourir en beauté en fin de compte. 1 Ce mois de février c’est vraiment de labullshitje le déteste encore plus et
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