Obsession , livre ebook

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2017

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Comment Elena Scott aurait pu penser qu’un simple casting proposé au sein de sa faculté de droit allait changer le cours de son existence ?
Dès qu’elle apprend qu’elle a été retenue pour camper le rôle principal de ce film prévu au box-office, ses certitudes s’envolent. Malgré des parents protecteurs et un petit-ami qu’elle pense aimer passionnément, elle décide de laisser tomber ses études qui ne l’intéressent pas et de se lancer dans l’inconnu.
Cette expérience va changer sa vie. Mais pas seulement... Lui, Ethan Stinson s’apprête à la bouleverser dans tous les sens du terme...
Quelque chose d’indéfinissable l’attire en lui... Mais qui se cache derrière cet acteur connu et reconnu mondialement ? Sa beauté n’est-elle que le reflet de l’attirance qu’il lui inspire ? Ou cela va-t-il plus loin que ses croyances et ses certitudes ?
Entre Paris, New York et Lisbonne, entre appréhensions, mensonges et trahisons, la passion prendra-t-elle le dessus ?
Les douloureux démons du passé qu’Ethan tente de dissimuler risquent-ils de venir les hanter ?
Une chose est sûre. Leur rencontre va les bouleverser bien plus qu’ils ne se l’imaginaient... Et si, au fond, leur vie n’était qu’un vaste mensonge ?


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Date de parution

01 février 2017

Nombre de lectures

29

EAN13

9782376520245

Langue

Français

Anna Santos
Obsession



ISBN : 9782376520245
Titre de l'édition originale : OBSESSION
Copyright © Butterfly Editions 2016

Couverture © Mademoiselle-e - Fotolia
Tous droit réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit sous n'importe quelle forme.
Cet ouvrage est une fiction. Toute référence à des événements historiques, des personnes réelles ou des lieux réels cités n'ont d'autre existence que fictive. Tous les autres noms, personnages, lieux et événements sont le produit de l'imagination de l'auteur, et toute ressemblance avec des personnes, des événements ou des lieux existants ou ayant existé, ne peut être que fortuite.
ISBN : 978-2-37652-024-5
Dépôt Légal : Mars 2017
201701-2621h30-220817
Internet : www.butterfly-editions.com
contact@butterfly-editions.com
Pour mes essentiels, I JP,M, P
A jamais à vous
Prologue


- Non !
Je ne pus m’empêcher de hurler de désespoir ces trois lettres qui me brûlaient la gorge.
Plus forte qu’un coup de couteau, plus puissante qu’une balle dans le cœur, plus renversante que n’importe quelle parole, la souffrance envahissait mon corps et mon âme.
Mon père se tenait debout près de moi et me fixait, le regard empli de compassion.
La douleur était telle qu’elle m’entraînait dans sa chute. Tout mon désir, tout mon amour et tous mes espoirs commençaient à se transformer en haine. Mes jambes lâchèrent et ma tête heurta le sol.
Papa, paniqué, tenta de me relever. Alors que je sentais chacun de mes muscles s'engourdir, je parvins néanmoins à le repousser tout en hurlant mon désespoir. Je ne voulais pas qu'il me touche. Il n’en n’avait pas le droit. Ni maintenant. Ni jamais.
Cherchant à me stabiliser, je m’agrippai à la table du salon. Ma tête tournait, tellement vite, tellement fort, que les meubles me donnaient l'impression de virevolter autour de moi. Progressivement, sous le regard bouleversé de mon père, j'essayai de me redresser. Avec fureur, je lui fis face. Il tenta de s’expliquer, de s’excuser. Son évidente culpabilité ne m'intéressait pas. Je voulais qu’il répète la phrase qui venait de briser ma vie. Il refusa. Empreint de rage, je ne lui laissai pas le choix. Face à ma colère qui ne cessait de croître encore et encore, il finit par prononcer les mêmes mots. Ceux qui venaient de faire de ma vie un enfer sur Terre. Lorsque l’amère vérité fut à nouveau révélée, ma tête retomba sur le sol. Papa ne réussit, ni à me retenir, ni à atténuer la rudesse du choc. Mis à part quelques fourmillements, je ne ressentais quasiment plus rien. Seule la douleur de mon cœur et de mon âme, atroce et irréversible, perdurait.
Toute force s’était échappée de mon corps.
Comme un dernier adieu, mon cœur éclata si douloureusement qu’un cri guttural sortit de ma gorge et brisa le silence pesant du salon. Papa se tenait toujours près de moi. Bientôt, je ne sentis plus rien si ce n'est le profond évanouissement qui m'emporta dans les limbes du chagrin dont j'espérais ne plus jamais me réveiller.
1.Elena


Parmi les nombreuses choses que je désirais et dont je rêvais, m’enfermer dans une vie estudiantine n’en faisait pas partie. « Les années de faculté sont les plus belles de ta vie », n'avait cessé de me répéter mon père pendant des années. Cet adage paternel résonnait à chaque fois que je devais me rendre dans mon enfer personnel.
A peine sortie de cette gare aussi froide que triste, mon regard restait toujours aimanté par l’étendue des bâtiments qui s’étalait devant moi. Même si j'étais en deuxième année à Nanterre Université, je ne m’étais toujours pas habituée à ce cadre.
Avant de pouvoir se rendre dans les amphithéâtres, il fallait traverser une partie de la faculté. Ce chemin, bien que court, était toujours aussi stressant.
Beaucoup d’étudiants, pressés de retrouver leurs amis et leurs cours, passaient devant moi sans même m’adresser un regard. Plus j'avançais en direction du béton, plus je me sentais oppressée par ce béton gris qui donnait l’impression de se transformer en une immense souricière, prêt à se refermer sur moi comme un piège mortel.
En choisissant cette faculté, je m'étais sentie forte, obstinée et surtout convaincue que le droit était ma voie. Pourtant, l'immensité du campus contrastait avec celle de mon cœur, désespérément vide. Heureusement, Stéphane, mon petit ami, était le fil conducteur qui me rattachait à ma vie d'avant. Depuis trois ans maintenant, nous partagions une histoire qui me rassurait. Bien qu’âgé de deux ans plus que moi, il avait rapidement quitté le lycée où nous nous étions rencontrés pour rentrer dans la vie active.
Ma musique dans les oreilles, je continuais à avancer, tête baissée, vers ce grand bâtiment froid, qui représentait désormais toute ma vie. Les étudiants, fumant sur les escaliers, ne semblaient pas me remarquer. A force de vouloir être transparente, je l'étais devenue.
A peine entrée dans la faculté, la foule, qui en arpentait les couloirs du matin au soir, m'aspira avec force. Malgré le nombre de personnes, je ne m’étais jamais sentie aussi seule. Le cœur serré, je continuai à avancer pour rejoindre les salles de cours.
Cette existence que j’avais tant imaginée et rêvée s’avérait être un véritable cauchemar. Seule Chloé, l'amie que je m'y étais faite, me permettait d'entrevoir quelques rayons de soleil dans cette vie estudiantine si triste. Sûrement étaient-ce nos points communs qui nous avaient aimantées l'une vers l'autre. Toutes deux possédions cette incapacité à nous habituer à ces murs. Mais notre ressemblance s'arrêtait là. Physiquement, nous étions en opposition complète. J'étais aussi brune qu'elle était blonde et aussi piquante qu'elle semblait pétillante. Nous nous complétions autant que nous nous ressemblions et c'est probablement pour cette raison que nous nous entendions si bien.

Chaque jour, avant de rentrer dans l’amphithéâtre, je procédais au même rituel. Respirer, souffler, faire retomber la pression qui s'installait déjà. Sans ces gestes répétitifs, je n'aurais jamais trouvé la force de passer la porte d'entrée.
Respirer.
Inspirer.
Faire retomber la press…
- Aïe !
Sous l'effet du choc, je trébuchai mais parvins à me redresser, mon sac toujours accroché à mon épaule.
- Hé !
Le garçon qui venait de me percuter ne m'entendit pas. Je le regardai s'éloigner d'un pas déterminé vers mon amphithéâtre. Visiblement concentré sur son IPhone, il n'avait même pas pris le temps de se retourner et s'assurer qu'il ne m'avait pas fait mal. Mon sang bouillonnant dans les veines, je le rattrapai et le fit vaciller en attrapant son épaule. J'allais lui faire partager le fond de ma pensée quand… nos regards se croisèrent. Ses yeux verts transpercèrent les miens, tout à coup perdus dans un tourbillon de sentiments contradictoires. Sans un mot, sans une excuse, il se retourna et continua sa route me laissant en proie à une impression qui ne me correspondait pas.
Cet homme en me bousculant, puis en me toisant de cette façon perturbante, venait de faire naître quelque chose en moi d'étrange et de perturbant. En entrant dans l'amphithéâtre, je ne pris pas le temps de réguler ma respiration qui s'était accélérée. L'inconnu avait disparu aussi subitement qu'il était entré dans ma vie. Me remémorant notre rapide rencontre, je constatai qu'il ne devait pas être étudiant. Son costume très chic, sa valisette et son imper laissaient plutôt penser qu’il était un jeune professeur débarquant des beaux quartiers de Paris. Il semblait à la fois brillant et mystérieux, tentant d’appartenir à un monde où il n’avait pas l’air à sa place. Comme moi.
J’aperçus rapidement Chloé. Comme toujours, elle était habillée de manière très chic et sensuelle apportant ainsi un contraste supplémentaire entre elle et moi. Elle me reprochait toujours ma manière de me vêtir, pas assez féminine selon elle. Ce jour-là, elle avait revêtu sa petite robe bleue col roulé, avec un collant opaque noir, le tout recouvert d’une veste en cuir. Ses bottes à talons mettaient en valeur ses longues jambes fines. Qu

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