Obsession

Julie Scott

Description

Née dans une famille où l’argent a bien plus d’importance que l’amour, Hanna étudie l’art de la photographie en Californie avec ses deux amies, loin de ses parents.

Elle aime prendre du bon temps avec des garçons auxquels elle ne s’attache pas, même si, depuis quelque temps, elle sort officiellement avec Bryan.
Un jour, elle est forcée de suivre des cours d’histoire avec un autre élève.

Abîmé par la vie malgré son jeune âge, Louka refuse toute relation qui pourrait l’amener à développer des sentiments. Il est pourtant très beau, charismatique et intelligent. Mais l’épreuve qui l’a amené à venir étudier dans cette université a détruit toute idée d’un avenir heureux. Pourtant, quand il est avec Hanna, il se sent différent.

Saura-t-elle refaire battre son cœur ? Quant à lui, arrivera-t-il à lui faire connaître l’amour ? Ces deux êtres déchirés sont-ils assez forts pour panser les blessures qui les ont détruits ?
La dernière course commence maintenant.

Sujets

• Romance
• Toute la romance
• Californie
• Littérature
• Photographie
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• Amour
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• Scolaire
• Éducation et formation

Informations

• Publié par: Evidence Editions
• Date de parution: 07 octobre 2022
• Nombre de lectures: 3
• EAN13: 9791034821440
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

One last race

1 – Obsession
 
 
 
 
 
 
 
 
Julie Scott
 
 
One last race
1 – Obsession
 
 
Couverture : Marie
 
 
Publié dans la Collection Enaé
 
 

 
 
© Evidence Editions  2022

 
Mot de l’éditeur
 
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L’amour est une prise de risque, tu te jettes dans le vide sans savoir où tu vas atterrir.
 
 
 
 
Prologue

 
 
 
Si vous commencez ce livre en espérant que la fille parfaite dans tout ce qu’elle entreprend va tomber follement amoureuse du bad boy type des romances de nos jours, mon histoire n’est pas pour vous. Eh oui, on a toutes lu After , d’Anna Todd ! Malheureusement, la vie est loin d’être aussi parfaite que dans nos livres, et surtout beaucoup moins facile à vivre. On se voile la face en mélangeant la fiction à la réalité, on pense ne pas être assez bien, voire carrément pas la hauteur par rapport à nos héroïnes favorites. Si vous voulez mon avis, on est toutes parfaites et on mérite toutes de connaître l’amour, le vrai, celui qui nous retourne les tripes, qui nous met en danger, nous pousse à nous surpasser chaque jour et qui nous fait nous sentir vivantes.
Mais arrêtons de divaguer et parlons un peu de ce qui nous amène. Moi, en particulier.
Je m’appelle Hanna Tims, j’ai vingt et un ans et je viens d’une famille richissime de San Francisco. J’étudie la photographie à l’université de Berkeley en Californie depuis deux mois.
D’aussi loin que je me souvienne, la photographie m’a toujours passionnée. Pouvoir capturer l’instant présent et le garder auprès de moi pour toujours est sans aucun doute ce qui me plaît le plus. On a tous besoin de s’évader de ce quotidien qui nous étouffe, des personnes qui nous sont néfastes. Prendre des photos m’aide à trouver cette liberté.
Les gens qui m’entourent diront de moi que j’ai tout pour être heureuse, mais je fais partie de ces personnes qui gardent énormément de secrets pour elles. Je n’apprends aux gens que ce que j’accepte qu’ils sachent. On m’a imposé un choix qui m’a démolie au plus profond de moi et, aujourd’hui, je vis avec le poids de cette erreur sur les épaules. Mais, après tout, qui ça regarde à part moi ?
La vie est courte et mérite d’être vécue intensément. On a le droit de se planter et de se relever encore et encore. Je pensais que ma vie était toute tracée et que rien ne pourrait changer cela jusqu’au jour où une rencontre inattendue a chamboulé tous mes plans. L’inconnu fait peur, mais que c’est bon de se faire surprendre !
Et n’oubliez pas, on est toutes des bad girls en sommeil qui n’attendent que d’être réveillées.
 
 
 
 
Chapitre 1

 
 
 
Louka
Je jette un œil à ma montre. Il est dix heures. Cela fait déjà trois heures que je suis enfermé avec mes livres de cours. J’adore être ici. Avec le temps, la bibliothèque est devenue mon endroit préféré. Je l’ai souvent pour moi tout seul et les rares étudiants qui s’y trouvent ne sont pas dérangeants. Je termine de relire mes notes avant de me lever et de rassembler mes affaires. Je quitte presque à contrecœur la pièce et marche en direction de la sortie.
Au loin, j’entends les talons d’une femme claquer contre le sol en marbre. Ceux-ci résonnent en rythme dans l’immense couloir. Une fois à sa hauteur, je la salue par politesse sans y prêter grande attention. C’est devenu mon quotidien. Je ne m’intéresse plus au monde qui m’entoure, mes seules préoccupations sont mes cours et ma sœur Leila. Le reste, je m’en tape.
Lorsque j’ouvre la grande porte en bois pour sortir du bâtiment, j’aperçois de timides rayons de soleil qui tentent de traverser les nuages. Je fouille dans mon sac à dos à la recherche d’une clope et de mon briquet. Je sais, ce n’est pas bien de fumer, cela n’est pas bon pour ma santé, mais, au point où j’en suis, c’est le dernier de mes tracas. Je m’installe sur un banc du parc en tirant une longue taffe et profite du calme ambiant.
J’observe les alentours. L’endroit est presque désert. Je balaie les quelques étudiants du regard lorsque celui-ci se pose sur elle. J’ai soudain la sensation que mes poumons manquent d’air. Mon ventre se contracte légèrement, je me sens comme hypnotisé. Je n’ai pas l’impression d’avoir déjà vu une fille aussi jolie, une magnifique blonde aux yeux bleu azur avec un visage de poupée de porcelaine. Elle semble si douce, si parfaite. Elle est assise non loin de moi, le regard perdu dans le vide. Elle paraît tellement triste. D’ailleurs, elle ne me voit même pas. J’ai envie de me lever pour lui parler et, peut-être, comprendre ce qui la tourmente, mais mon côté rationnel prend le dessus. Cette fille a besoin de tout, sauf d’un timbré comme moi dans sa vie. Le meilleur service que je puisse lui rendre est de rester à l’écart.
J’ai beau essayer, je n’arrive pas à décrocher mon attention d’elle. Cela fait une éternité que personne n’avait réussi à retenir mon intérêt. Comment se fait-il que je ne l’aie jamais vue auparavant ? Une fille comme elle ne doit pas passer inaperçue, en général !
Deux filles marchent dans sa direction. Elle semble les reconnaître, car, d’un coup, son visage change d’expression et devient plus lumineux. Un magnifique sourire aux dents parfaites se dessine sur ses traits. Je suis le premier surpris par ce changement. Comment fait-elle pour passer de la tristesse à la joie aussi rapidement ? J’essaie de tendre l’oreille pour intercepter leur conversation. La plus petite des deux l’interpelle en criant « Hanna ». Au moins, maintenant, je peux mettre un prénom sur son visage.
— Qu’est-ce que tu fais ici toute seule ? Ça fait au moins vingt bonnes minutes qu’on te cherche.
— Rien, j’avais seulement besoin de prendre l’air.
— Oui, ben, la prochaine fois, préviens-nous, ça nous évitera de fouiller tout le campus à ta recherche.
— Bien, maman ! On y va ? dit-elle, faussement amusée.
Elle attrape son sac avant de se mettre debout. Je scrute le moindre de ses gestes comme un psychopathe. Je dois être devenu complètement fou.
Elle lève son regard dans ma direction, ce qui fait accélérer mon rythme cardiaque, mais je vois bien qu’elle ne me remarque pas. Dans ses yeux, on peut lire qu’elle est à des années-lumière de nous. Je la regarde partir, entourée de ses amies qui ne semblent même pas relever le mal-être dans lequel elle se trouve. À quoi bon être entouré de gens si ceux-ci ne se rendent même pas compte que vous souffrez intérieurement ?
Quelques minutes plus tard, ma sœur Leila me rejoint. Elle me raconte en détail sa matinée, mais je n’arrive pas vraiment à me concentrer sur ce qu’elle me dit. Toutes mes pensées sont dirigées vers cette fille. Est-ce que ma sœur la connaît ? Dois-je lui poser les questions qui me brûlent les lèvres à son sujet ? Elle doit sans doute avoir remarqué ma lutte intérieure, car elle s’arrête de parler tout en m’observant. Après un temps qui me semble infiniment long, elle reprend la parole.
— Qu’est-ce qui se passe, petit frère ?
— Rien.
— Menteur !
— Je me demandais juste si tu connaissais une blonde qui se prénomme Hanna.
— Hanna Tims ? C’est d’elle que tu me parles ?
— Je ne connais pas son nom de famille, juste qu’elle est blonde et qu’elle s’appelle Hanna. Tu vois de qui je parle ?
— Oh, oui, je vois très bien. Et si tu veux mon avis, tu n’aimerais pas cette fille. Elle est carrément à l’opposé de toi.
— Pourquoi ?
— C’est l’une des plus grosses fêtardes du campus et surtout l’une des plus populaires ici. C’est même étonnant que tu aies mis autant de temps à la remarquer.
— Elle était assise là toute seule tout à l’heure et je me suis juste demandé qui elle était, c’est tout.
— Crois-moi, cette fille n’est pas pour toi. Ah, oui, et elle couche avec tout le monde ! Je pense qu’il n’y a que le train qui n’est pas passé sur elle.
— Tu es méchante, là !
— Non, Louka, je dis simplement la vérité. Elle provient d’une famille très riche, elle a toujours eu tout ce qu’elle voulait. Je pense qu’aujourd’hui elle met du piment comme elle peut dans sa vie.
— C’est drôle, la description que tu me fais d’elle ne ressemble pas du tout à la fille que j’ai vue tout à l’heure.
— Tu sais bien, petit frère, on ne connaît jamais vraiment les gens. Bon, je te laisse, mes amis doivent m’attendre. À plus, minus !
Elle m’embrasse sur la joue avant de partir, elle aussi. J’ai un goût amer dans la bouche à la suite de notre conversation. Qui est réellement cette fille malheureuse seule, mais heureuse entourée ? Est-elle vraiment celle que Leila m’a décrite ? Si, c’est le cas, c’est s