Only blood
180 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
180 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Addison est la femme de ma vie. Comment je le sais ? Car elle est mon double, une part de moi-même.

Nous avons vécu dans deux mondes complètement différents, moi, avec des parents tueurs en séries et, elle, dans une famille normale. C’est pourtant la plus dangereuse de nous deux, les gènes de son père coulent dans ses veines et elle ne peut pas y échapper. Elle a une vengeance à accomplir, des secrets à découvrir et, moi, je serai là, avec elle, pour l’aider à leur faire du mal.


Ils le méritent et elle en a besoin pour soulager son âme. Je suis là pour la sauver, mais elle me sauvera moi aussi, car quand elle a mal, je souffre.


Nous sommes faits pour être ensemble dans la vie comme dans la mort, nous sommes le diable réincarné en deux êtres. Un couple qui n’a aucune limite, aucune empathie et nous irons jusqu’au bout...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 17 mars 2023
Nombre de lectures 0
EAN13 9791034821686
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Only Blood

 
 
 
 
 
 
 
 
Sarah West


Only Blood


Couverture : Néro


Publié dans la Collection Enaé





© Evidence Editions 2023

 
Mot de l’éditeur
 
Evidence Editions a été créée dans le but de rendre accessible la lecture à tous, à tout âge et partout. Nous accordons une grande importance à ce que chacun puisse accéder à la littérature actuelle sans barrières de handicap. C’est pourquoi nos ouvrages sont disponibles en format papier, numérique, et pour certains en format dyslexique, braille et/ou audio.
 
Tout notre professionnalisme est mis en œuvre pour que votre lecture soit des plus confortables.
 
Ouvrir un livre Evidence, c’est aller à la rencontre d’émotions exceptionnelles.
 
Vous désirez être informés de nos publications ? Pour cela, il vous suffit de nous adresser un courrier électronique à l’adresse suivante :
 
Email : editions.evidence@gmail.com
 
 
 
 
Avant-propos

 
 
 
Ceci est une dark romance non destinée à un public jeune et non averti. Certaines scènes peuvent être choquantes comme des viols, des meurtres… Avant que vous vous plongiez dans cette lecture, il faut que vous gardiez bien en tête qu’Addison et Ethen sont des psychopathes. Ils ne réfléchissent pas comme nous et leur normalité, à eux, est à des années-lumière de la nôtre. Leurs comportements, pensées et actes sont répréhensibles et, bien sûr, je n’accepte pas ce qu’ils font. Cette histoire est fictive et entièrement imaginée, rien n’est réel.
Je vous souhaite une bonne lecture avec la fille de Logan et le fils d’Hayden. J’espère que ça vous plaira.
 
Sarah West
 
 
 
 
Chapitre 1

Addison
 
 
 
Je suis en train de regarder mes parents. Ils me font rire tous les deux. Mon père, Brice, raconte une blague, pas marrante du tout, et ma mère rigole comme une idiote. C’est tout le temps comme ça. Je sais ce qui les a attirés l’un et l’autre… Enfin, non, en fait, ils n’ont pas eu le choix de se trouver, c’est mon père biologique qui les a fait se rencontrer.
Après le repas, je monte dans ma chambre et regarde, comme tous les jours depuis mes seize ans, la lettre que mon vrai père m’a laissée avant de mourir. J’aime juste la regarder, je la connais par cœur. Savoir que c’est lui qui me l’a écrite, rien que pour moi, me fait me souvenir que j’ai un cœur. Mon père… Ce père qui m’a aimée plus que sa propre vie. Sur cette lettre, il m’indique l’emplacement d’un journal, le sien. Quand je l’ai trouvé, et lu, ça a été comme un déclic. Je savais que j’étais différente, mais je ne savais pas pourquoi, mes parents ont toujours été si sains d’esprit et ils parlaient souvent de mon vrai père comme d’un homme bien, parfait. Donc, à cause de leurs mensonges, j’ai pensé, toute mon enfance, que j’étais seule à être à part, que j’étais la seule dingue de la famille. Quand j’ai récupéré ses écrits, j’ai su que je n’étais pas seule, que lui et moi étions pareils. J’aurais tellement aimé le rencontrer. Je suis sûre qu’avec son éducation, j’aurais été bien plus heureuse qu’avec celle de mes parents actuels. Oh, pas que je suis malheureuse, non, ils s’occupent très bien de moi, mais nous sommes tellement différents.
Je passe mon doigt sur la seule photo que j’ai de lui, celle de son mariage avec ma mère. C’était un bel homme, même à cinquante ans.
— Addison, tu vas être en retard, ma belle !
Je pose le cliché sur mon bureau et me lève. J’ai rendez-vous avec des copines, au cinéma. Enfin, copines est un bien grand mot, car je fais semblant en société, surtout pour mes parents qui s’inquiètent de tout à mon propos. Même maintenant, alors que j’ai plus de vingt ans. S’ils me voyaient sans ami, je suis sûre qu’ils paniqueraient, alors je sors parfois avec des gens que je n’aime pas, juste pour qu’ils me fichent la paix.
Je me penche et embrasse la photo.
— À plus tard, papa.
Je sors de ma chambre et passe à côté de ma mère.
— Pas plus tard qu’une heure du matin, Addi.
— Ouais, ouais…
À mon âge, ma mère me prend encore pour un bébé. Elle me tend les clefs de ma voiture, me fait un bisou et me laisse enfin sortir. À peine installée, je mets la musique à fond, chante à tue-tête et danse. Ah, j’adore faire ça, c’est un moment où je peux me défouler. Je suis tellement enfermée dans une vie stéréotypée que ça me fait du bien d’être un peu comme ça, d’être vraie.
Quand j’arrive près du centre commercial, je baisse la musique. Je me gare, me regarde dans le rétroviseur et me force à sourire. Allez, Addison, tu peux le faire, tu peux arriver à sourire à tous ces gens-là. Je souffle, colle mon air de fille populaire sur le visage et sors de la voiture. J’avance vers l’entrée du cinéma et, dès que Hinata me voit, elle court et me saute dessus. Cette fille a un problème sérieux, elle a vingt ans, mais deux de QI, et je me demande comment elle a pu entrer à l’université. Celle de Virginie a beau être publique, elle est quand même sélective. À moins que ses parents aient payé, ce qui est possible aussi.
— Addi, te voilà enfin !
— Oui, comme tu vois.
Je lui souris. Elle, c’est donc Hinata, cheerleader et, accessoirement, la pute de la fac. Je ne l’aime pas. Quand je la vois, j’ai envie de lui crever les deux yeux, mais je me retiens. Mon sang-froid me permet de résister à la tentation.
Elle s’approche de mon oreille et me chuchote :
— Il y a Derek qui est venu pour passer du temps avec toi.
— Qui lui a dit qu’on allait au cinéma ?
— Bah, c’est moi, pardi ! Depuis le temps qu’il te tourne autour, il est temps que tu te décides.
— Et si je n’en ai pas envie ?
— Mais c’est le mec le plus populaire de la fac ! Qui ne voudrait pas être avec lui ?
Je ne lui dis pas, mais moi, par exemple, je n’en ai pas envie. Je ne veux pas d’homme dans ma vie, ce sont tous des pourritures qui ne cherchent qu’à baiser. Ils ne sont rien que de la merde pour moi.
Je m’approche du petit groupe et dis bonjour à tout le monde. La plupart d’entre eux pensent que je suis timide, car je ne parle pas beaucoup. Ce qu’ils n’ont pas compris, c’est que je n’ai pas envie de leur parler, juste ça, ce qui est différent. Nous sommes huit et ils sont tous bruyants, j’espère qu’on ne se fera pas jeter du cinéma.
Je regarde chacune des personnes qui est là, il y a Maureen avec son mec Chuck, Cynthia avec son fiancé Kellan, Hinata et Ashton et, bien sûr, Derek et moi. Je remarque que c’est une sortie en couple, même si, moi, je ne le suis pas. C’est ce qu’elles ont voulu faire. Nous payons et nous nous dirigeons vers la salle correspondante où nous nous assoyons. Évidemment, j’ai d’un côté Hinata et de l’autre Derek. Je le regarde discrètement. Putain, ce gars est peut-être le plus beau de la fac, mais à moi, il ne me fait rien du tout, je ne lui trouve aucun charme. Quand il remarque que je suis en train de le regarder, il me sourit. La vache ! Ce mec pourrait faire des pubs pour les dentifrices, il a vraiment les dents blanches ! Je me demande si, dans le noir, elles brillent.
Je reçois un coup de coude de la part d’Hinata.
— Alors, tu attends quoi ?
— Que les poules aient des dents !
Elle n’arrive pas à imaginer qu’il ne me plaît pas, pourtant je le lui ai déjà dit. Et puis, je n’ai plus quinze ans, je sais me débrouiller toute seule, je n’ai pas besoin d’elle.
La lumière de la salle baisse et ça commence. C’est le dernier film que je voulais voir, l’histoire d’une fille de la mafia américaine, vendue par son père à deux mafieux russes, des jumeaux. Il y a toute une histoire de manipulation derrière, à ce que j’ai entendu. C’est une histoire vraie qui a été adaptée au cinéma. J’adore ce genre d’intrigue.
Derek commence à mettre son bras sur mon épaule, comme si de rien n’était. C’est vraiment nul comme plan drague ! Je ne dis rien pour l’instant, je réfléchis encore si je vais sortir avec lui pour qu’on me laisse tranquille. Ça me dégoûte vraiment, mais, s’il faut que je ferme les yeux pour accepter qu’il me touche, afin que les autres arrêtent de me harceler, je le ferai. Je ne fais jamais ce dont j’ai envie, je fais toujours ce qu’attendent les autres, que ce soit mes parents ou mes amis. J’aimerais tellement être libre comme l’était mon père.
Je me plonge dans le film. La vache, j’adore ce mafieux ! Je suis à fond dans l’histoire, jusqu’à ce que je sente sa main partir de mon épaule et se poser sur ma cuisse. Bon, c’est le moment de décider ce que je veux faire, si oui ou non je m’en sers comme bouclier. Je le regarde et, bon sang, je vais le faire, je dois le faire… Il me regarde tout sourire, ses dents brillent dans le noir, c’est hallucinant. Il s’approche de moi, pose ses lèvres sur les miennes, je le suis dans ce qu’il fait, mais je n’en éprouve aucun plaisir. D’ailleurs, je n’ai jamais pris de plaisir pendant le sexe. Quand je fais l’amour, je récite souvent mes leçons, dans la tête, pour passer le temps. Derek passe une de ses mains derrière mon cou pour intensifier la chose. Moi, tout ce que je vois, c’est qu’il me fait louper mon super film et qu’il faudra que je revienne le voir, seule, pour pouvoir enfin en profiter.
Quand il me lâche, j’ai le réflexe de me retourner vers le haut des sièges et je me retrouve face à des yeux magnifiques. Le gars me fait un clin d’œil, puis il se lève en pleine séance et part. Lui, je le trouvais magnifique, mais ce n’est pas pour moi, la beauté ne fait pas tout.
Je suis incapable d’avoir des sentiments, autant amoureux qu’en amitié. Je suis immunisée contre l’amour et je prends ça comme une bénédiction. Au fil des années, j’ai vu tellement de mes copines être au désespoir, quand ces misérables décidaient qu’elles n’écartaient plus assez les cuisses ou étaient trop collantes, et qu’ils changeaient de copine. Elles pleurent et crient, comme si le ciel leur était tombé sur la tête. Moi, ils partent et je m’en fous, je suis même contente d’en être débarrassée. Je ne quitte jamais person

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents