Parce que l amour ne meurt jamais
109 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Parce que l'amour ne meurt jamais , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
109 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Il m'a utilisée. Il m'a blessée. Il m'a brisée.

Je n'aurais jamais dû offrir mon coeur à Caleb comme je l'ai fait.

Idiote !

Cette trahison m'a ouvert les yeux et j'ai tout plaqué.

Exit New York, les PDG arrogants, les amis qui te poignardent dans le dos et les célébrités superficielles.

Welcome Miami, le soleil, la mer et les enfants qui ont besoin que je m’occupe d'eux et de leurs traumatismes.

C'est étonnant comme les évènements peuvent prendre un tournant inattendu, parfois.

Collaborer avec la police n'était pas prévu.

Rencontrer le lieutenant Carter Jones n'était pas prévu.

Me faire kidnapper par un tueur en série n'était pas prévu.

Et si, finalement, mon destin était scellé depuis le début ?

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 17
EAN13 9782957987511
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Table of Contents
Titre
Copyright
 
1. Olivia
2. Carter
3. Caleb
4. Olivia
5. Olivia
6. Carter
7. Olivia
8. Caleb
9. Carter
10. Olivia
11. Caleb
12. Olivia
13. Carter
14. Olivia
15. Caleb
16. Carter
17. Olivia
18. Carter
19. Caleb
20. Olivia
21. Carter
22. Olivia
23. Olivia
24. Caleb
25. Caleb
26. Olivia
 
 
 
H ÉLÈNE CARUSO
 
Parce que l’amour ne meurt jamais
 
(Olivia Kincaid #2)

 
 
 
Romance contemporaine
Caruso Hélène
Parce que l’amour ne meurt jamais
(Olivia Kincaid #2)
© Helene Caruso, 2021
Dépôt légal : Novembre 2021
ISBN numérique : 9782957987511
Couverture  : ManyDesign
Composition numérique réalisée par Helene Caruso Company
 
 
 
Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction, intégrale ou partielle réservés pour tous pays.
 
L’auteur est seul propriétaire des droits et responsable du contenu de ce livre.
 
 
*
Biographie
*
 
 
Née en Bretagne, au beau milieu des contes et légendes et élevée par des korrigans, je suis une amoureuse de la mer. Après avoir obtenu des diplômes dans le secrétariat, j’ai intégré les ressources humaines et suis actuellement responsable de comptes dans un grand groupe international. Expatriée en Lorraine depuis plus de quinze ans, je reviens chaque année en Bretagne et me réserve toujours de longues balades à Saint-Malo, où je rêve d’habiter. Mariée et mère d’une adolescente, j’ai toujours aimé lire et écrire, aussi loin que je me souvienne. Et par-dessus tout, j’adore les histoires qui finissent bien… ou pas (et aussi le caramel beurre salé…). 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Il est à prendre en compte que ce roman contient des scènes de sexe très explicites et que le port du préservatif est inexistant.
 
 
 
 
 
 
 
Ce roman s’adresse à un public majeur et averti
 
 
1. Olivia
Déjà six mois que je suis installée à Miami. Le loft que j’ai acheté a une vue imprenable sur la mer et, à chaque fois que je pense à Lui, je descends sur la plage pour écouter le bruit des vagues. Il agit tel un pansement sur mon cœur meurtri. Une fois de plus, j’ai été idiote et j’ai fait confiance. Une fois de plus, j’ai confié mon cœur à quelqu’un qui m’a trahie et humiliée.
Une femme amoureuse est une femme faible.
Souvent, je repense à cette soirée de gala où Caleb a dévoilé mon passé douloureux, dans l’espoir vain de me blesser. Ce qu’il estime, à juste titre, être une trahison de ma part l’a profondément marqué et, à la minute où il a baissé ma bretelle, j’ai compris que je le perdais. Plus jamais il ne me ferait confiance, plus jamais il ne pourrait m’aimer. Alors, comme dans un dernier geste d’amour de ma part, j’ai accepté de parler de Hailey devant la presse et le gotha et j’ai retourné la situation à son avantage. Il pensait se venger mais, au lieu de cela, je lui ai offert le drame qui a brisé ma vie sur un plateau. Je suis ensuite partie sans me retourner, incapable de croiser son regard, ni d’en supporter davantage. Gabriel a été d’un grand réconfort après cet épisode. Une fois dans la voiture qui me ramenait chez moi, j’ai laissé éclater ma peine et j’ai pleuré à chaudes larmes dans les bras de mon ami, laissant sur sa chemise blanche la trace noire de ma douleur. La télé diffuse une vieille série des années soixante mais je n’écoute rien. Mon esprit vagabonde et c’est encore Lui qui occupe toutes mes pensées. Notre relation a été très tumultueuse, ponctuée de coups bas et de phrases épicées mais il m’a fait me sentir belle et vivante malgré tout. Sous ses airs de brute épaisse se cache un homme doux, attentif et sensible. Mais notre histoire était vouée à l’échec. Mon passé et son statut d’armurier ne sont clairement pas compatibles et je m’en veux de ne pas avoir mis de barrières suffisamment solides pour ne pas fléchir.
Je sors sur le balcon et l’envie de m’allumer une cigarette se fait soudain sentir, comme à chaque fois que je pense à Lui. J’ai arrêté en arrivant en Floride, il ne faut surtout pas que je craque. Un coup d’œil à ma montre et celle-ci indique treize heures. Ils ne vont pas tarder à atterrir, je dois partir maintenant si je ne veux pas être en retard. L’air est lourd et j’ai enfilé une robe en flanelle, que j’agrémente d’un petit chapeau de paille posé sur mes cheveux tressés. J’attrape mes clés de voiture et sors de chez moi. La chaleur est écrasante et je relève la capote de mon Audi TT puis je sors en trombe du parking de ma résidence. Quelques kilomètres plus tard, me voici à l’aéroport de Ford Lauderdale, à attendre l’avion en provenance de New York. Lorsque les passagers débarquent, je scrute les visages afin d’apercevoir ceux que j’attends. Les voilà, affublés de doudounes et de pantalons et cette vision m’arrache un rire franc. Dieu que c’est bon de rire et de voir des têtes familières. Gabriel s’avance vers moi pour me serrer dans ses bras, le visage enfoui dans mon cou, et je l’entends respirer mon parfum.
— C’est bon de te revoir, Olivia.
Je me détache de lui et dépose un baiser sur sa joue, essuyant du pouce la trace que mon rouge à lèvres vient de laisser. Puis mes yeux se portent sur la personne qui l’accompagne, restée en retrait. Debout, tête baissée, l’homme ne bouge pas et attend patiemment. Je décide de faire le premier pas.
— Bonjour, Connor.
Il lève les yeux et je capte alors son regard, empreint de remords mêlé au soulagement de voir que, visiblement, les retrouvailles se passent mieux que prévu. Nous restons quelques minutes à nous regarder puis, doucement, j’ouvre les bras dans l’espoir qu’il viendra s’y blottir. Connor lance un regard rapide à Gabriel qui sourit, autorisant ainsi le rapprochement. Timide, il avance lentement puis referme l’étau musclé de ses bras autour de mes épaules en soupirant.
— Je suis tellement désolé, Olivia. Si tu savais.
J’étais certaine que ces retrouvailles seraient émouvantes, j’y avais donc préparé mon cœur. Ma carapace est fissurée et je m’emploie à la reconstruire, petit à petit. Je murmure à mon tour.
— Je sais. Mais c’était écrit comme cela, ce qui est fait est fait, Connor. N’en parlons plus.
Je me sépare de mon ami et fais signe aux garçons de me suivre. Une fois dans la voiture, je propose :
— Que diriez-vous d’un bon cheeseburger-frites puis d’une séance de bronzage à la plage ou à la piscine de ma résidence ? À moins que vous ne préfériez rentrer pour vous reposer.
Gabriel sourit.
— Ce programme me plaît. Si on pouvait juste passer à l’hôtel pour y déposer nos affaires et nous changer, ce serait parfait.
Je fronce les sourcils.
— Un hôtel ? Quel hôtel ? J’ai une chambre d’amis, Gab, et vous êtes les bienvenus chez moi, tu le sais parfaitement.
Gabriel ouvre la bouche pour répondre mais Connor le devance.
— C’est moi qui ai demandé à loger à l’hôtel. Je ne voulais pas que tu croises l’auteur du désastre de ta vie pendant toute la durée de notre séjour.
Je jette un coup d’œil dans le rétroviseur et je vois que Connor a le regard perdu dans le paysage qui défile à toute vitesse. Je reporte mon attention sur la route et le reste du trajet se fait dans le silence. Une fois à l’hôtel, j’attends au bar que mes amis se préparent. Assise à une table, je repense au jour où Caleb m’a emmené à Miami et surtout au moment où j’ai fait croire à la réceptionniste qu’il était mon frère et que nous allions coucher dans le même lit. Ce souvenir m’arrache un sourire, quand j’entends des glaçons tinter dans un verre, à la table derrière moi. Prise d’une impulsion soudaine, je me retourne avec vivacité, ma tresse venant heurter ma joue, mon cœur prêt à rompre tant il bat vite. Mais l’homme qui m’adresse un regard affamé n’est pas Caleb et je maudis mon esprit d’avoir pensé un seul instant que cela pouvait être Lui. Je me sens tout à coup ridicule et je préfère quitter l’endroit rapidement. Au moment où j’arrive dans le hall, mes amis sortent de l’ascenseur, vêtus de tenues plus adaptées. À pied, nous nous rendons chez Cheeseburger Baby et nous installons en terrasse pour passer commande. Gabriel pose sa main sur la mienne et serre mes doigts.
— Alors, cette nouvelle vie au soleil, comment ça se passe ?
Je soulève mes lunettes de soleil Gucci et les coince sur ma tête.
— Disons que c’est mieux qu’à New York, en termes de température et de qualité de vie. Ici, tout y est plus calme et la mer est apaisante. Les enfants avec qui je travaille ont tous un passé difficile mais je me sens plus utile avec eux qu’avec les célébrités dont j’ai écouté les plaintes à longueur de journées durant des années. Je me demande même comment j’ai pu supporter cela tout ce temps.
La voix de Connor, jusqu’alors silencieux, s’élève soudain.
— Tu manques à tout le monde, là-bas.
Interdite, je le fixe mais il évite mon regard. Je sens que nous allons avoir cette conversation que je redoute mais je ne me défile pas.
— Je ne reviendrai pas à New York, si c’est ce que tu souhaites que je comprenne. Et puis, tout le monde, c’est vous, non ?
— Caleb n’est plus qu’une épave, depuis ton départ. Il est venu à plusieurs reprises me demander où tu te trouvais mais je n’ai jamais rien lâché, rassure-toi.
Je sens tout à coup comme une pointe d’agressivité, mal placée à la vue des circonstances qui m’ont poussé à déménager. Gabriel lui donne un coup discret sous la table mais je m’en rends compte. Un coude sur la table et mon menton sur la main, je le toise. Je ne me gêne pas pour lui répondre sèchement.
— Puisque tu souhaites que nous parlions de cela, parlons-en. Caleb a choisi ce qui lui arrive, Connor. Lorsque tu lui as révélé qui j’étais et ce que j’avais fait à son insu, il aurait pu choisir d’en discuter avec moi et il aurait alors pris une décision de manière rationnelle : rester ou partir. Au lieu de cela, son ego démesuré l’a enfermé dans un carcan et il a balayé tout ce qui se trouvait a

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents