Poldark - tome 2 Au-delà de la tempête
133 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Poldark - tome 2 Au-delà de la tempête , livre ebook

-
traduit par

133 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Description

Ce livre a t publi sous le titre Poldark - Demelza par Sourcebooks, Inc., en 2015. La Saga des Poldark - Au-del de la temp te. Premi re dition : ditions Mondiales, 1976. Traduction : droits r serv s. Si vous souhaitez prendre connaissance de notre catalogue : www.editionsarchipel.com Pour tre tenu au courant de nos nouveaut s : www.facebook.com/larchipel E-ISBN 9782809822151 Copyright Winston Graham, 1946, 2010 et 2015. Copyright L Archipel, 2017, pour la pr sente dition. Sommaire Page de titre Copyright 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 1 La veille de No l, Demelza re ut une lettre de Verity : Ch re cousine Demelza, Votre lettre m est parvenue hier matin et j y r ponds pour vous dire quel point j ai t contente d apprendre que vous allez tous bien en d pit de la maladie qui r de dans la r gion. Dans cette ville, cela va tr s mal, deux ou trois maux s vissent et celui qui n a pas attrap l un souffre de l autre. Pourtant, Dieu merci, nous y chappons. Dimanche l glise, les bancs taient demi vides et apr s le service nous sommes all s pr senter nos condol ances Mme Daubuz, la femme du maire, qui a perdu son fils. Je suis contente de savoir que vous avez enfin appris que Mark Daniel tait sain et sauf en France, si tant est qu on puisse tre en s curit l -bas de nos jours.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 15 mars 2017
Nombre de lectures 0
EAN13 9782809822151
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0424€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Ce livre a t publi sous le titre
Poldark - Demelza
par Sourcebooks, Inc., en 2015.

La Saga des Poldark - Au-del de la temp te.
Premi re dition : ditions Mondiales, 1976.
Traduction : droits r serv s.

Si vous souhaitez prendre connaissance de notre catalogue :
www.editionsarchipel.com

Pour tre tenu au courant de nos nouveaut s :
www.facebook.com/larchipel

E-ISBN 9782809822151
Copyright Winston Graham, 1946, 2010 et 2015.
Copyright L Archipel, 2017, pour la pr sente dition.
Sommaire
Page de titre
Copyright
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
1
La veille de No l, Demelza re ut une lettre de Verity :

Ch re cousine Demelza,
Votre lettre m est parvenue hier matin et j y r ponds pour vous dire quel point j ai t contente d apprendre que vous allez tous bien en d pit de la maladie qui r de dans la r gion. Dans cette ville, cela va tr s mal, deux ou trois maux s vissent et celui qui n a pas attrap l un souffre de l autre. Pourtant, Dieu merci, nous y chappons. Dimanche l glise, les bancs taient demi vides et apr s le service nous sommes all s pr senter nos condol ances Mme Daubuz, la femme du maire, qui a perdu son fils.
Je suis contente de savoir que vous avez enfin appris que Mark Daniel tait sain et sauf en France, si tant est qu on puisse tre en s curit l -bas de nos jours. J aurais souhait que cet horrible crime ne se f t jamais produit, j ai de la sympathie pour Mark, mais son acte n est pas pardonnable.
Laissez-moi vous dire, ma ch re, combien je suis heureuse dans ma nouvelle existence. Vieille fille pr s de trente et un ans, je me sentais dess ch e. pouse, je ne suis plus la m me. Depuis mon arriv e, j ai pris du poids et je ne souffre plus de catarrhe, peut- tre le climat plus doux me convient-il mieux, mais ce n est certainement pas la seule cause. Andrew aussi est heureux et il ne cesse de siffler dans la maison !
J aurais aim que ce No l marque notre r conciliation tous, et la r union de nos trois couples avec, bien s r, Julia et Geoffrey. Mais je crains que Francis ne se soit pas adouci ! Au printemps, quand le temps s am liorera et que Ross sera moins occup , je d sire que vous veniez tous deux passer une semaine avec moi.
Je suis navr e que tout le travail accompli par Ross semble n aboutir rien. Il y a ici des ouvriers r duits la mis re, certains sont venus semer le trouble en ville la semaine derni re. L hiver a jusqu ici t terrible et j esp re que la famine ne nous conduira pas aux v nements qui se sont produits de l autre c t de la mer. Que Ross ne prenne pas tout cela trop c ur comme il a parfois tendance le faire, cet chec n est pas le sien. Si le pire intervient et que la fonderie ferme, des temps plus heureux en verront la r ouverture.
Mon seul regret est qu Andrew soit si souvent absent. J ai bien pens l accompagner, mais il pr f re que j attende l t , quand la travers e sera moins rude. Il aime passionn ment la mer et il a la r putation d tre un " meneur . Quand il rentre, il para t toujours tendu, comme si le voyage avait us ses nerfs, il est vite contrari et un peu maussade. Je crois aussi qu il boit un peu quand il est en mer et cela n a rien d tonnant, car il a besoin de r confort, mais il n avale pas une goutte d alcool terre. Il me faut un jour de son temps pr cieux la maison pour lui rendre sa s r nit et, d j , le voil pr t repartir.
Je n ai pas encore fait la connaissance de " mes deux enfants . C est le genre d preuve qui m attend P ques, le Thunderer sur lequel James est cadet fera escale ici. Esther, la fille d Andrew, est en pension et vit chez la s ur d Andrew pr s de Plymouth. Elle aussi viendra peut- tre nous rendre visite au printemps. Priez alors pour moi ! Je voudrais tant qu ils m acceptent.
Je penserai vous No l. Merci encore de m avoir donn le courage de suivre mon propre destin.
Dieu vous b nisse et vous garde tous les deux.
Verity

Ross n tait pas rentr quand 22 heures sonn rent. C tait une belle nuit et, une heure plus t t, le ch ur de l glise de Sawle tait venu chanter des cantiques devant la porte. Demelza tait peu pratiquante, mais elle continuait de dire les pri res que sa m re lui avait apprises, en y ajoutant quelques mots de son cru pour que Dieu pr serv t le couple qu elle formait avec Ross. Et, No l, elle prouvait toujours l envie d aller l glise. Quelque chose dans la beaut et la sagesse des cantiques lui rendit cette motion, et il n en aurait pas fallu beaucoup pour la pousser se joindre au ch ur, surtout lorsqu elle entendit les voix entonner : " Rappelle-toi, homme.
Ross arriva enfin. Elle alla sa rencontre et jugea de son humeur au premier regard.
- Je t ai gard du poulet froid, dit-elle. Il y a aussi des g teaux et des tartes.
Il se laissa tomber dans un fauteuil et elle l aida retirer ses bottes.
- J ai soup avec Tonkin, ce n tait pas un festin, mais suffisant pour nous rassasier. Je me contenterai d un verre de rhum et d une part de g teau.
Elle lui raconta sa soir e.
- Une lettre de Verity est arriv e ce matin.
Ross la lut lentement. La querelle qui les avait s par s un soir de juillet tait sinon oubli e, du moins pass e sous silence.
- Les nouvelles sont-elles bonnes pour toi ?
- Nous avons, Johnson, Tonkin et moi, tudi les livres. Sir John admet que mieux vaut arr ter les frais. Il y aura une derni re r union apr s la vente de lundi. Et en fonction du vote, il se peut que je passe la journ e de mardi aider la liquidation de nos affaires.
- Qui veut continuer ?
- Tonkin bien s r, Blewett et Johnson aussi. Tous ceux qui ont plus de bonne volont que de moyens financiers.
- Tu es libre jusqu lundi ? demanda-t-elle en s asseyant aupr s de lui.
- Oui, pour f ter No l avec toi !
- Ne sois pas amer, Ross, rappelle-toi ce qu crit Verity. Elle dit que tu ressens trop profond ment les choses. Quelle sera la diff rence dans notre situation ?
- Je devrai vendre quelques parts de la mine. Peut- tre la moiti , celles que j ai rachet es Choake.
- Mais elles rapportent un dividende, comme tu dis. Ce serait dommage ! Pascoe n est-il pas de tes amis ?
- C est avant tout un banquier, ma ch re !
- Mais il doit avoir une masse d argent entass e dans ses caves ! Une promesse de ta part serait une garantie pour lui. Avec les dividendes, tu seras en mesure de le rembourser en peu d ann es.
- C est une id e creuser, dit Ross en souriant. Il va falloir que je passe deux jours Truro, et Pascoe m a invit s journer chez lui. Il ne pourra pas t moigner trop de duret un invit .
- Ce n est pas juste ! C est m me cruel et inhumain. Les banquiers n ont-ils donc aucune compassion ?
- Allons, ch rie, ne te tourmente pas, sinon nous allons passer un bien triste No l !
- On ne peut pas prendre une hypoth que sur la maison ?
- C est h las d j fait.
- Y a-t-il une chance de continuer ?
- Tout d pend de la vente de lundi.

No l se d roula dans le calme Nampara. Ross avait eu si peu de r pit depuis que ses projets avaient pris forme ! Il avait consacr le maximum de temps la Carnmore, mais aujourd hui, il se demandait si ses efforts n avaient pas t vains.
Depuis la r union de la soci t en juillet, Ross et ses coactionnaires avaient men un combat perdu d avance. Les Warleggan avaient uvr dans l ombre.
Le lendemain de No l, seul jour venteux de la semaine, Ross et Demelza se rendirent cheval Werry House pour une visite sir Hugh Bodrugan. L homme d plaisait Ross, mais il savait que Demelza souhaitait ardemment honorer cette invitation. Sir Hugh abandonna avec bonne gr ce sa bouteille de gin et introduisit ses h tes dans le grand salon o lady Constance Bodrugan soignait ses chiens.
Elle n tait pas aussi grossi re que dans le souvenir de Ross et elle les re ut de fa on correcte. Elle s tait habitu e l engouement de son beau-fils pour l pouse sans ducation de Ross Poldark. Ils s install rent pour le th distance respectable du plus grand feu de bois que Demelza e t jamais vu, entour s par des chiots de diverses races que Constance gava de g teaux.
Apr s le th , sir Hugh insista pour leur montrer la maison et les curies malgr le soir qui tombait.
Sir Hugh serra si souvent le bras de Demelza que la jeune femme finit par se demander si cette visite n tait pas un pr texte pour se trouver pr s d elle dans des endroits sombres. l ext rieur, la lanterne de sir Hugh s teignit et ce dernier passa son bras court autour de la taille de Demelza. Mais elle se d gagea dans un l ger bruissement de soie et se rapprocha de Ross.
Les curies taient extr mement bien tenues, contrairement au reste du domaine, et certains boxes taient occup s par des chiens de chasse, mais la visite tourna court, lady Bodrugan se souciant davantage de ne pas d ranger ses cheveux que de distraire ses invit s.
Ils retourn rent donc dans le grand salon, o le brouillard de fum e s tait paissi. Demelza n avait pas encore appris jouer au whist, ils firent donc une partie de quadrille pendant une heure et Demelza gagna cinq shillings. Ross se leva et d clara qu ils allaient rentrer avant que le vent n empir t. Anim peut- tre par l espoir d une intimit plus grande, sir Hugh proposa de les h berger, mais ils refus rent en le remerciant.
En route, Demelza se montra silencieuse, mais, lorsqu ils furent dans leur vall e, elle demanda :
- Les gens qui poss dent de grandes maisons ne sont pas toujours les plus agr ables, n est-ce pas ?
- Ce ne sont pas non plus les mieux lev s qui sont les plus soigneux !
- Je ne me repr sentais pas passer la nuit l -bas ! s cria-t-elle en riant. J aurais r v que le vieux singe malade s introduisait dans mon lit !
- Sir Hugh ne me para t pas malade !
L clat de rire de la jeune femme s envola dans le vent.
- S rieusement, dit-elle, quoi sert une grande maison si on ne peut pas l entretenir ? Manquent-ils d argent ?
- Pas vraiment. Mais le vieux sir Bodrugan a gaspill la majorit de ce qui tait ali nable.
- Cela doit faire un dr le d effet d avoir un beau-f

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents