Rouge Dragon # 5
275 pages
Français

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Rouge Dragon # 5 , livre ebook

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Description

Après quelques années après sa fugue, Gaku Inamura revient dans sa ville natale pour retrouver sa mère et ses trois sœurs. A l’origine, il ne pensait pas revenir un jour, mais grâce à Sawako, son ex petit ami, il se rendit compte à quel point sa famille lui manquait. Alors avant le départ de Sawako pour la France, Gaku se décida de les rejoindre. A partir de cette décision, sa vie prit un nouveau tournant. Par sa présence, ses sœurs et même sa mère reprirent leur vie en main. Son cœur se remettra à vibrer pour deux personnes totalement différentes l’une de l’autre et surtout, il apprendra à avoir plus confiance en lui. Mais de quelle manière ? Et Que fait la drogue Rouge Dragon dans les parages ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 16 janvier 2023
Nombre de lectures 2
EAN13 9782493997333
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Rouge Dragon
Bienvenue Grand Frère
Ori ODA

Rouge dragon

Tome 5
Bienvenue Grand Frère
© Jenn Ink Éditions 2023
Tous droits réservés.
Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Aucun extrait de ce livre ne peut être reproduit, scanné ou distribué sous forme imprimée ou sous forme électronique sans la permission expresse de l’auteur, sauf pour être cité dans un compte-rendu de presse.
AVERTISSEMENT
Ce texte est une œuvre de fiction. Toute ressemblance avec des personnes vivantes ou mortes, des lieux ou des évènements réels n’est que pure coïncidence pour laquelle l’auteur(e) décline toute responsabilité.
Ce livre contient un langage familier ainsi que des scènes à caractère sexuel entre hommes, pouvant heurter la sensibilité des plus jeunes.
Il est destiné à un public averti.

Chapitre 1
La nouvelle année venait d’arriver enfin. Pour Inoue Inamura, cinquante ans, cette année sonnait comme un renouveau dans sa vie. Son incapable d’époux, Kenshiro, avait fini par succomber d’une longue maladie qui l’avait longuement fait souffrir. Elle allait pouvoir enfin souffler une bonne fois pour toutes et refaire sa vie tranquillement.
Beaucoup seraient offusqués de la voir se repaître de l’agonie de Kenshiro. Mais, dites-moi ? Pourquoi serait-elle triste pour un homme qui lui avait gâché les plus belles années de sa vie ? L’avait privée de son seul fils et rendu malheureuses la plupart de ses quatre filles ? Elle ne l’avait pas choisi comme époux, ses parents l’avaient décidé à sa place.
À l’époque, elle n’avait pas eu le choix. Elle n’avait pas encore son caractère indépendant. Ses parents l’avaient trop endoctrinée pour se rebeller et afin qu’elle n’ait aucune ambition, ils l’empêchèrent de continuer ses études après le lycée. D’ailleurs, elle épousa Kenshiro quelques mois plus tard. Elle n’avait jamais éprouvé de l’affection pour cet homme. Elle n’avait jamais compris pourquoi ses parents l’avaient choisi. Cet homme était un incapable, un bon à rien. Il n’avait jamais réussi à monter en grade dans l’entreprise de publicité où il avait réussi à entrer grâce au soutien de son beau-père.
Peut-être était-elle aussi fautive ? Elle aurait dû le motiver, mais à l’époque, elle n’en voyait pas l’intérêt. Elle était bien trop jeune et trop coincée. Quand elle songeait à son passé, elle en avait honte. Elle n’avait pris le pouvoir dans sa famille que bien plus tard, mais il était déjà trop tard pour son fils. Ses enfants avaient été les seules choses de valables qu’elle avait eues pendant ses trente ans de mariage. La première fois qu’elle avait tenu son fils dans ses bras, elle s’en souviendrait toujours. Elle en avait pleuré toutes les larmes de son corps.
La raison était qu’elle avait bien failli le perdre, comme elle aurait bien pu perdre la vie également. Ce jour-là, elle avait dû se rendre à la banque pour résoudre un petit problème de découvert. C’était un jour assez chaud et étouffant, la banque était bombée de monde et il avait fallu qu’il y ait un braquage. La panique avait eu lieu. Elle avait chuté violemment sur le ventre. Elle avait hurlé de douleur, mais elle avait dû rester sur le sol avec toutes les autres personnes sous la menace d’armes à feu. Elle avait non seulement pleuré de peur et de terreur, mais surtout de ne pas savoir si son bébé n’avait pas subi un choc dû à la chute.
Le braquage avait duré une bonne dizaine de minutes. Tout s’était passé très rapidement. La police n’avait pas eu le temps d’arriver que les braqueurs étaient repartis les sacs pleins, sans effusion de sang, mais pour Inoue, le temps avait passé dans une lenteur épouvantable. Elle avait fini par perdre connaissance. Quand elle avait repris conscience, son ventre était à nouveau plat et elle pensa avoir perdu son bébé. Comme elle avait pleuré dans les bras de sa meilleure amie, la seule à s’être déplacée pour elle ! Mais, finalement, tout allait bien. Son fils se portait en réalité comme un charme. Un beau bébé bien dodu avec ses presque quatre kilos.
Elle avait beaucoup aimé le regarder grandir. Il avait toujours le sourire, un sourire charmeur. Quand il avait appris qu’il aurait une petite sœur, il avait boudé pendant quelques jours. Tout le monde, autour de lui, s’était légèrement moqué, le mettant dans une colère rare et effrayante, mais en même temps très mignonne. Mais quand il vit la petite Lymle, il craqua pour le petit bout de chou et décida qu’il la protégerait toujours.
Puis, il arriva le jour où la grand-mère d’Inoue décéda. Celle-ci légua à sa petite fille un vieux restaurant familial. Inoue hésita un long moment. Elle ne se croyait pas capable de s’occuper d’une telle charge, même si ce travail leur permettrait de gagner un peu plus et d’offrir ainsi à ses enfants une meilleure vie. Son fils l’encouragea à sa façon, du genre qu’elle pouvait tout réussir puisqu’elle était la meilleure des mamans.
Ouvrir ce restaurant avait été bénéfique et en même temps une malédiction. Kenshiro avait commencé à changer à cette période. Il s’était toujours senti inférieur par rapport aux autres, mais au moins se sentait-il maître chez lui. Mais dès que sa femme commença à travailler, elle prit tellement d’assurance qu’il prit peur et devint plus méchant. Au début, ce furent de simples mots, mais ensuite la violence arriva, surtout due à l’alcool.
Inoue parvint à cacher sa souffrance et la violence physique pendant très longtemps à sa famille, surtout à son fils. Quant à Kenshiro, il commença à faire plus attention à son fils. Celui-ci n’en avait cure. Il n’aimait pas particulièrement son père et ne l’écoutait la plupart du temps que d’une oreille. Si ses notes à l’école étaient excellentes, c’était pour faire plaisir à sa mère et à personne d’autre, même s’il était un peu triste de ne plus l’avoir pour lui tout seul. Il devait la partager avec ses sœurs et les clients du restaurant.
Cependant, la vie du jeune garçon changea radicalement quand il atteignit le collège. Il commença à en avoir assez d’avoir son père sans arrêt sur son dos, voulant lui régenter sa vie, sa façon de penser. Kenshiro voulait endoctriner son fils pour se l’accaparer, mais le garçon n’était pas aussi malléable que prévu. Alors, les coups commencèrent à pleuvoir sur le gamin. Celui-ci pleurait chaque nuit à cause des coups de ceinture, mais ne cédait pas pour autant. Sa mère finit par s’en apercevoir. Elle voulut s’en mêler et se fit frapper violemment devant les yeux de son fils. Alors, celui-ci finit par faire ce que son père voulait. Il se laissa manipuler avec la menace que s’il désobéissait, ses sœurs en subiraient les conséquences.
Kenshiro ne se gêna pas le moins du monde à fouetter son fils de temps en temps juste pour lui rappeler qui était le maître dans la maison. Inoue ne vit plus le sourire charmeur de son fils. Il devint renfermé et parfois violent envers les autres. La femme pleurait souvent et maigrissait à vue d’œil. Puis, son fils atteignit ses quinze ans et là, les coups devinrent plus réguliers, avec encore plus de menaces concernant ses sœurs. La nuit, il pouvait entendre sa mère. Le garçon n’en pouvait plus, mais il tenait toujours le coup.
La nouvelle claqua un soir d’automne. Elle rentrait très fatiguée de sa journée au restaurant. Elle avait entendu les hurlements dans le bureau de son mari. Elle avait tout lâché et ordonné à ses filles de regagner leur chambre. Quand elle était entrée avec fracas dans la pièce, son fils avait le dos en sang, écroulé sur le sol en larmes, son mari le dominant avec un sourire de fou. Elle s’était jetée sur son fils. Kenshiro l’avait alors empoignée et éjectée plus loin en lui interdisant de toucher cette merde, cette lopette. Il hurlait sur son fils, sur la honte qu’il jetait à sa famille. Qu’il allait se charger de lui remettre les pendules à l’heure !
Plusieurs heures plus tard, alors qu’elle soignait ses blessures, son fils lui avait avoué aimer un garçon et qu’il n’avait pas été assez prudent, son père les avait vus. Inoue voulait que tout s’arrête. Elle allait porter plainte à la police contre la violence conjugale, mais son fils refusa. Il lui interdit de détruire la famille. Il accepterait sans broncher les coups. Un jour, le temps se vengerait de lui-même de la méchanceté de cet homme.
Peut-être par lâcheté, Inoue accéda aux désirs de son fils. Elle dut supporter de voir son époux détruire son fils à petit feu. Jusqu’au jour où son fils eut ses dix-sept ans. Il subit à nouveau la violence de son père au début sans broncher devant sa mère et ses sœurs complètement effrayées. Habituellement, Kenshiro ne battait pas son fils devant ses filles, mais là, il venait de perdre son travail à cause de la conjecture. Il lui fallait se défouler et son bouc émissaire était là pour cela. Mais son fils n’agit pas comme habituellement. Lymle, en larmes, avait supplié son père d’arrêter.
Pour son intervention, Kenshiro l’avait violemment giflée. Ce geste avait rendu son fils fou de rage. Il s’était redressé et avait foncé sur son père. Il l’avait agrippé et avait porté ses deux mains à la gorge, prêtes à l’étrangler. Kenshiro allait perdre connaissance quand son fils s’était remis debout. Il regardait ses mains avec effroi, puis sans un regard pour personne, était parti. Inoue avait appelé à l’aide, mais personne ne retrouva son fils. Cette nuit-là, son enfant disparut. Elle organisa des recherches et économisa afin d’engager un détective pour retrouver son fils, même s’il y avait peu d’espoir de le retrouver. Quelques mois plus tard, Kenshiro tomba gravement malade et malgré tout le mal qu’il lui avait fait, à elle et à sa petite famille, elle n

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