Sauver Sean
346 pages
Français

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Sauver Sean , livre ebook

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Description


Près d’un an après avoir été rejeté pour un autre homme, Peter Morse, ambulancier à Seattle, se languit toujours, alors quand celui qui l’a quitté lui demande une faveur, il accepte. Sa mission : retrouver Sean Reid, le frère en cavale d’un ami commun. Peter n’est pas très enthousiaste, jusqu’à ce qu’il trouve Sean blessé sur le bord de la route.


Tout en Sean éveille l’instinct protecteur de Peter – il vit pour sauver les gens après tout –, mais il ne s’attendait pas à tomber amoureux d’une personne aussi déterminée à le fuir. En plus de ses blessures physiques, Sean lutte contre le chagrin et la culpabilité, et le désordre que son père a laissé à sa mort menace de le faire sombrer.


Sauver Sean signifie que Peter doit ranger sa fierté et se tourner vers ses amis et sa famille. Demander de l’aide est une pilule amère à avaler pour Peter, mais s’il ne le fait pas, comment peut-il espérer que Sean accepte son aide – et son amour –en retour ?

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 12
EAN13 9782384402700
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : 01 39 60 70 94
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Sauver Sean
Copyright de l’édition française © 2022 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2012 Con Riley
Titre original : Saving Sean
© 2012 Con Riley
Traduit de l’anglais par Igor Sedaka et Melody Nelson
Relecture et correction par Valérie Million, Miss Relect Addict
 
Conception graphique : © Y’All that graphic
Tout droit réservé. Aucune partie de ce livre, que ce soit sur l’ebook ou le papier, ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-38440-270-0
Première édition française : novembre 2022
Première édition : septembre 2012
 
Édité en France métropolitaine
 
 
Table des matières
Avertissements
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Ce livre contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
Sauver Sean
Seattle #2
 
 

 
 
Con Riley
 

 
Chapitre 1
 
 
 
 
— Ça m’embête de te le demander, Peter, mais tu es la seule personne qui puisse aider. Ou aider rapidement, du moins.
L’ancien ambulancier Peter Morse coupa son Bluetooth pendant qu’il conduisait. Une fois certain que son ami Theo Anderson ne pouvait pas l’entendre, il jura en frappant sa paume contre le volant. Il dirait non, c’était décidé. Il était un homme de trente-cinq ans qui savait s’affirmer. Il pouvait définitivement dire non à Theo.
Tout ce que Peter voulait, c’était rentrer chez lui. Il était sur la route depuis des mois dans son nouveau rôle d’instructeur d’intervention d’urgence, formant des pompiers et des techniciens médicaux dans le nord de la Californie, dans l’Oregon et à Washington. Il était si près de Seattle maintenant qu’il pouvait presque le sentir.
Ce matin-là, il s’était réveillé en souriant, dans une des chambres de motel dans lesquelles il avait pris l’habitude de dormir depuis qu’il avait commencé ce nouveau travail. Seulement, au lieu de se sentir désorienté – se demandant dans quelle ville il s’était réveillé –, il avait rejeté les couvertures, impatient de traverser le dernier cours qui se tenait entre lui et son chez-soi.
Chez lui , avec son bain à remous et son grand grill dans la cour.
Chez lui , avec ses chaînes sportives et son canapé en cuir super confort.
Chez lui , à se prélasser avec Theo, dans leur chance de commencer quelque chose ensemble.
Cette brusque faveur signifiait conduire dans la direction opposée.
Peter dirait non.
Définitivement non.
— C’est juste que Maggie est folle d’inquiétude, Peter, continua Theo. Son frère ne répond pas à ses appels – c’est comme s’il avait disparu de la surface de la Terre – et maintenant que ses enfants sont malades, elle ne peut pas les laisser à la maison pour aller le chercher.
Rien de tout cela n’était le problème de Peter.
Maggie était l’assistante personnelle de Theo, pas la sienne.
Peter retira sa casquette des Mariners de Seattle et passa ses doigts dans ses cheveux, le rétroviseur reflétant l’agacement sur son visage. Il s’était laissé dire qu’il avait des yeux gentils et une expression rassurante par plus de patients qu’il pouvait en compter. Rassurer ne suffirait pas aujourd’hui. Des yeux gentils non plus. Pas contre Theo faisant appel à sa meilleure nature. Vérifiant que la route était dégagée, il ajusta le rétroviseur et prit un moment pour s’échauffer, plissant les yeux en déclarant fermement « Non ».
Excellent.
C’était très convaincant.
La voix de Theo crépita à son oreille, lui demandant s’il était toujours en ligne. Jetant un dernier bref coup d’œil au miroir, Peter maudit silencieusement le ton inquiet de Theo qui avait fait fondre son expression sévère. Il inspira pour répondre.
Theo parla avant qu’il puisse le faire.
— Morgan dit qu’il ira à la recherche du frère de Maggie si tu ne peux pas le faire. Il fait du bénévolat au refuge pour sans-abri ce soir, mais il partira demain à la première heure. Je viendrais bien aussi, mais je suis au milieu d’un bon nombre de licenciements…
La voix de Theo s’estompa et Peter soupira. Bien sûr que Morgan le ferait. Le petit ami jeune et sexy de Theo, qui parlait couramment plusieurs langues et aimait tant se porter volontaire, Morgan qui avait enfin redonné le sourire à Theo après une longue année de tristesse, putain de Monsieur Parfait.
La voix de Theo emplit le silence réticent de Peter.
— Maggie dit que son frère Sean l’évite pour des raisons financières. Il n’a pas encore signé les papiers relatifs au testament de leur défunt père, et ça bloque de l’argent. Il ne lui parlera pas. Je ne sais même pas quand ils se sont vus pour la dernière fois.
Super. Une querelle de famille.
— Tu travailles dans l’Oregon cette semaine ?
Theo n’oubliait rien.
— Oui, soupira Peter, ressemblant étrangement à un homme sur le point d’accepter quelque chose de stupide.
Il reconnecta son Bluetooth afin que Theo puisse l’entendre à nouveau. Canalisant toute sa formation d’affirmation de soi, il dit :
— Oui, j’aurai fini à dix-sept heures.
Il n’osa pas ajouter « et je rentrerai directement à la maison ». Poule mouillée…
C’était ridicule. Il n’en avait rien à faire de Maggie ou de son frère disparu, pas assez pour rebrousser chemin sur la 101.
Peter dirait non.
Définitivement non.
Aucun doute là-dessus.
La voix de Theo était un grondement chaleureux dans son oreille, faisant rouler quelque chose à l’intérieur de Peter.
— Elle a des ennuis, Peter. De gros ennuis. Elle a cruellement besoin de sa part de la vente de la maison de leur père. Je t’ai dit que Mike avait été licencié, n’est-ce pas ? Les choses sont devenues bien plus difficiles pour eux que je l’imaginais.
Peter frotta à nouveau ses cheveux, la tension crispant ses larges épaules. Ce n’était toujours pas son problème, mais le besoin d’aider était ancré comme l’étoile de vie cousue sur son uniforme. Le GPS interrompit sa lutte intérieure ; il s’approchait de la caserne où il avait dirigé sa dernière séance d’entraînement.
— Écoute, je dois y aller, Theo. Je t’appellerai plus tard.
C’était presque un non.
— Dis-moi quand tu pourras parler…
La respiration de Theo était si proche que Peter pouvait même l’entendre mouiller ses lèvres avant de parler à nouveau dans un murmure :
— Pete, je pense qu’elle est désespérée.
 
 
Après avoir donné pendant des mois le même cours de formation sur le suicide et la violence domestique à des hommes et des femmes à l’air ennuyé, Peter connaissait la meilleure façon de travailler avec un groupe.
D’abord, il trouvait le petit rigolo du lot. Chaque caserne en avait un. Il fallait de l’humour pour supporter les journées où tout allait mal, les jours où des gens mouraient, même après avoir fait au mieux pour les sauver. Mais les patients qui mettaient délibérément leur vie en danger – par des tentatives de suicide ou en restant dans des situations abusives – pouvaient faire ressortir le pire chez les personnes dépêchées pour les aider.
Au moment où quelqu’un plaisanta, suggérant que les appelants au suicide arrêtent de leur faire perdre leur temps, Peter réagit.
D’abord, il fit se lever le comique – avec un large sourire indiquant qu’ils partageaient son sens de l’humour. Puis il fit un clin d’œil en nouant un bandeau sur ses yeux, s’assurant qu’il était bien serré. Toujours en riant, Peter aida son bénévole aux yeux bandés à monter sur une chaise.
Ce n’est qu’après avoir poussé tous les autres à écarter leurs chaises et à s’allonger sur le sol sous le petit rigolo de la caserne que tous leurs sourires commencèrent à faiblir.
Peter avait vécu exactement le même scénario au cours des dernières semaines. Cette fois, le comique était un vrai colosse. Il était beau, avec des cheveux blonds et de grands yeux gris qui lui rappelaient un peu ceux de Theo. Lorsque l’intéressé essaya de retirer son bandeau, Peter dut mettre cette similitude de côté, saisissant ses mains pour les calmer. Oscillant un peu sur sa chaise, le grand blond agrippa Peter d’une poigne involontairement ferme et paniquée quand il voulut s’éloigner.
Peter adoucit sa voix, comme s’ils étaient seuls plutôt qu’au milieu d’une salle pleine de personnel.
— Vous avez dit que les appelants au suicide devraient arrêter de vous faire perdre votre temps. Que vouliez-vous dire ?

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