Sensual Bodyguard
187 pages
Français

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Sensual Bodyguard , livre ebook

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Description


Entre eux, c’est sensuel, brûlant, volcanique !



Cadmal est garde du corps. Quand il n’exerce pas son métier avec rigueur, il prend du bon temps, enchaînant les conquêtes, son cœur à jamais hors de portée.


Néréa est infirmière. Elle mène une vie bien rangée et dévouée aux autres depuis un terrible accident qui a fait voler sa vie en éclats.


Dès leur première rencontre, l’attraction est forte, le désir irrésistible ! Un phénomène aussi spectaculaire que dangereux. Seulement, chacun d’eux porte un lourd passé qui pourrait bien leur exploser à la figure...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 11 mars 2021
Nombre de lectures 158
EAN13 9782376528999
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Wendy Roy

Sensual Bodyguard


ISBN : 978-2-37652-899-9
Titre de l'édition originale : Sensual bodyguard
Copyright © Butterfly Editions 2021

Couverture © Butterfly. - Depositphoto
Tous droit réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit sous n'importe quelle forme.
Cet ouvrage est une fiction. Toute référence à des événements historiques, des personnes réelles ou des lieux réels cités n'ont d'autre existence que fictive. Tous les autres noms, personnages, lieux et événements sont le produit de l'imagination de l'auteur, et toute ressemblance avec des personnes, des événements ou des lieux existants ou ayant existé, ne peut être que fortuite.
ISBN : 978-2-37652-899-9
Dépôt Légal : Mars 2021
11032021-1200
Internet : www.butterfly-editions.com
contact@butterfly-editions.com
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Néréa

L’ East Town est dégagé en cette période de l’année. Personne sur les trottoirs, peu de véhicules sur la route. Je prends une grande inspiration qui me glace les poumons, pas mécontente de pouvoir marcher sans me faire bousculer et contempler les bâtiments autour de moi. Ce quartier n’a rien à voir avec celui dans lequel je vis. Ici, les bâtiments sont imposants et chics, la place principale est immense jusqu’au musée d’arts qui déploie son incroyable structure à l’horizon, tel un oiseau prêt à prendre son envol. À Metcalfe , on a le droit à rien de tout ça. Simplement aux rues déglinguées, aux immeubles ternes et à un abandon le plus total. Si Milwaukee n’est pas réputée pour être sûre, entrant dans le top dix des villes les plus dangereuses des États-Unis, mon quartier réussit l’exploit d’être classé parmi les plus risqués de la métropole !
Je traverse rapidement la rue, me pointant devant un bâtiment crème agrémenté de colonnes qui lui donne une allure de temple romain, pendant que Nick se plaint vigoureusement dans les écouteurs visés à mes oreilles :
— Sérieusement, Néréa ! Qui es-tu pour laisser mon merveilleux corps, abritant mon si brillant cerveau, tout seul pendant les vacances de Noël ?
Il soupire de manière théâtrale, et je souris même s’il ne peut pas me voir.
— J’ai une meilleure question pour toi : comment se fait-il que ton si brillant cerveau t’ait conduit à passer les vacances de Noël coincé entre ta famille et la mienne ?
— Probablement mon grand cœur… Par l’enfer ! Un corps merveilleux, un cerveau brillant et un grand cœur… Je suis vraiment l’homme parfait !
— Tu ne devrais avoir aucun mal à te consoler auprès d’une jolie femme, alors…
— Tu es jolie, tu es une femme et tu ne me consoles pas pour autant, grogne-t-il.
Je glousse avant de rétorquer :
— Tu es un neurochirurgien plein aux as, Nick, tu dois coller au cliché désormais et te dégoter une écervelée vénale à gros seins.
Je m’attire quelques regards réprobateurs de femmes qui entrent dans le bâtiment devant lequel je poireaute en attendant que mon meilleur ami ait fini son mélodrame.
— C’est bien là, le problème, Néréa. Ça ne court plus les rues, ce genre de nanas ! La faute au féminisme ! Tu ne veux pas jouer le rôle pour moi et ma réputation ? Tu as déjà les gros seins…
Cette fois-ci, j’éclate d’un rire sonore. Nick se ferait peut-être fusiller sur place par certaines à cause de son humour. Cependant, je le connais depuis l’enfance et je sais que ce garçon, réellement brillant, porte le plus profond respect aux femmes et qu’il est seulement doté d’une insolente espièglerie.
— Mon soutif bien rempli et moi-même te remercions, mais nous nous apprêtons à rentrer en salle de conférences pour assister à une discussion sur la position de la femme au XXIe siècle dans notre société…
— Encore un bonnet D qui perd de sa saveur...
Il soupire et se désole sans conviction, élargissant mon sourire, alors que je raccroche et entre enfin dans la bâtisse. Je remonte le couloir d’un pas joyeux, suivant la direction de la flèche en carton accrochée au mur, et perds un peu de mon assurance en remarquant l’homme planté au milieu du couloir. Droit et dur, les pieds ancrés solidement dans le sol, il dégage un froid polaire ainsi qu’une dangerosité mordante. Pas seulement à cause de son look (tee-shirt en résille, veste en cuir, piercing, tatouages, lunettes de soleil à l’intérieur) qui me donne clairement envie de faire demi-tour, mais aussi grâce à son aura naturelle. Une menace silencieuse et palpable, un avertissement mortel : approche-toi de moi, à tes risques et périls . Je remarque, d’ailleurs, que les deux femmes devant moi se tassent sur elles-mêmes en passant à côté de lui avant de se précipiter dans la pièce sur la droite, là où une autre flèche nous indique l’entrée de la salle de conférences.
Je déglutis, la chair de poule courant sur ma peau et mon instinct me criant que ce type est en train de m’examiner sous ses verres noirs. Il analyse si je représente un potentiel nuisible à ses yeux. Ridiculement mortifiée alors qu’il n’a pas fait le moindre geste, je tente de me rassurer intérieurement en fixant mon objectif : cette fichue salle de conférences !
Nom d’un chien, Néréa ! Un peu de courage ! Il n’a même pas bougé le petit doigt ! Il est probablement là pour assurer la sécurité… Une sorte de vigile. Un vigile flippant, certes. Si j’étais un méchant, je ferais demi-tour !
J’entre finalement dans la salle et relâche mon souffle sans la moindre discrétion. Avec les dizaines de femmes à l’intérieur, je me sens beaucoup plus sereine. Comme si, ensemble, on était bien plus forte que n’importe quoi et n’importe qui. Je repère un autre homme au fond de la pièce, silencieux et attentif, observant avec minutie les personnes présentes. Une femme à la chevelure de feu se tient également dans un coin, et je sais d’instinct qu’elle n’est pas là pour assister à la conférence. Sa façon de se tenir, la prudence et la détermination dans son expression, tout me laisse à penser que ces trois personnes font partie de la sécurité.
Je secoue la tête et un petit rire incrédule m’échappe en pensant à la peur viscérale que j’ai ressentie. Je peux être totalement paranoïaque parfois ! Suivant le mouvement de la foule presque exclusivement féminine, je m’assois sur un fauteuil du troisième rang, en bout de rangée, et marmonne contre l’inconfort des sièges pour les personnes ayant des problèmes de dos, déformation professionnelle oblige. Je dois vraiment passer pour une vieille folle parce que la nana à côté de moi se met à ricaner. Je lui jette un coup d’œil tandis qu’elle lève la main en signe d’apaisement :
— Désolée, dit-elle avec un sourire un peu sauvage, je suis entièrement d’accord avec toi. J’ai eu mal au cul dès que je me suis assise. Fait chier ! La selle de ma bécane me manque !
Sa façon de parler, d’une voix claire et forte, un peu rustre me fait sourire. Ce n’est pas le genre de nana qui se laisse marcher sur les pieds ! Sa manière de me tutoyer, de parler aussi familièrement, alors qu’elle ne me connaît pas, me la rend instantanément sympathique. Peut-être parce que cela prouve qu’elle reste naturelle en toutes circonstances sans chercher à se faire aimer par son interlocuteur. Ou parce que cela crée un lien, mine de rien, une ébauche de relation qui était inexistante une seconde plus tôt et qui aurait pris des plombes à se mettre en place avec les usages de politesse habituels.
— La moto n’est pas franchement recommandée non plus, contré-je, avec un sourire. La position que l’on doit adopter tire sur le dos…
— Je t’arrête tout de suite, je crois que je suis née avec une moto. Je suis faite pour ça, c’est la meilleure position au monde pour moi !
Je souris, franchement amusée par son air féroce et convaincu. Soudain, elle grogne en se frottant l’oreille droite avant de lancer devant mon air interloqué :
— Une phrase d’un macho que je connais m’est venue à l’esprit. Tu sais, le genre qui ne vole pas très haut quand une femme parle de position…
— Ah, oui ! Je vois très bien, gloussé-je. Si tu veux mon avis, ce genre de gars ne mérite que de finir avec une vieille chauve-souris qui lui accordera un missionnaire par an, pendant trois minutes, histoire de se dépoussiérer un peu !
Elle éclate de rire, un son franc qui fait tourner quelques têtes vers nous, puis me tend la main :
— Toi, je t’aime bien ! Moi, c’est Gina.
— Néréa. Le plaisir est partagé.
Sa poigne est ferme et son sourire sincère. Ce dernier lui mange une partie de son visage avec ses lèvres charnues dénuées de maquillage. D’ailleurs, elle ne porte aucun artifice et, avec son jean brut, sa veste en cuir et son at

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