Séparation forcée

Carole A. Destresse, Homoromance Éditions

Description

Joëlle est une auteure à succès. Elle doit se rendre à Bordeaux pour faire la promotion de son dernier livre. Elle laisse Brigitte, sa compagne, à Périgueux pour une semaine. Malheureusement, après son départ, un virus empêche le retour de Joëlle chez elles. Kim, qui la suit depuis le début de sa carrière, essaiera de l’aider, sans y parvenir. Trois mois vont séparer les deux femmes.

Sujets

• LGBTQ+
• Novela corta
• Homosexuality
• Lesbian
• Homosexualité
• Nouvelles
• Romance
• Lesbienne
• Fiction
• Sexe
• Littérature

Informations

• Publié par: Homoromance Éditions
• Date de parution: 02 août 2021
• Nombre de lectures: 3
• EAN13: 9782925172383
• Langue: Français

Extrait

Séparation forcée
 
 
CAROLE A. DESTRESSE

Copyright © 2021
Tous droits réservés.
Dépôt légal Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2021
ISBN : 9782925172383
 
 
TABLE DES MATIÈRES
 
TABLE DES MATIÈRES
REMERCIEMENTS
1 - LE DÉPART
2 - UNE LONGUE SEMAINE
3 - LES TROIS DERNIERS JOURS
4 - CONFINEMENT À L’HÔTEL
5 - LE RETOUR
BIOGRAPHIE
BIBLIOGRAPHIE
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REMERCIEMENTS
 
Merci à Alexia Damyl, pour ton aide, et tes excellents conseils. Tu es une femme incroyable.
1 - LE DÉPART
La veille au soir de ce dimanche, nous étions restées enlacées sur le canapé. Je devais partir le lendemain matin, pour Bordeaux, un voyage d’une semaine pour mon travail. On regardait un film. Enfin regarder, c’était vite dit. On ne suivait pas vraiment le programme. On préférait se câliner. Je ne sais pour quelle raison, ni Brigitte ni moi ne souhaitions nous quitter cette fois-ci. Après un baiser langoureux, elle me dit :
— Annule ton voyage Joe. J’ai un mauvais pressentiment cette fois-ci.
Brigitte m’appelait souvent par le diminutif de Joëlle.
— Je n’ai pas le choix Brigitte… Je n’ai pas non plus envie de partir, crois-moi.
— Alors, reste.
Elle se blottit contre moi sensuellement, en prononçant sa phrase. Je souris à son subterfuge. Elle ferait tout pour que ces cent-quarante kilomètres ne nous séparent pas.
— Tu es un démon, Brigitte.
Des étoiles brillaient dans ses yeux. On éteignit la télévision et elle m’attira jusqu’à notre chambre.
Le réveil nous sortit du sommeil à sept heures. Je me préparai rapidement, sous le regard inquiet de Brigitte qui restait murée dans son silence. On se regarda sans rien dire. Pourquoi ce malaise sur ce énième départ   ? On se doutait toutes les deux que quelque chose allait arriver. C’était inexplicable. À neuf heures, j’avais mis les valises dans le coffre de la voiture, que je fermai lentement. Je sentis ses mains glisser sur moi, et son corps se colla contre mon dos. Je me tournai vers elle, et l’enlaçai fort. Une dernière fois.
— Je suis de retour dans une semaine, ma chérie.
Elle me serra encore plus fort contre elle.
— Promets-moi de m’appeler sur la route.
— Promis, je t’appelle. Le plus souvent possible.
— Je t’aime Joëlle.
— Je t’aime aussi, ma belle.
On s’éloigna par force. Le malaise était d’une puissance incroyable aujourd’hui. Je ne voulais absolument pas prendre la route et aurais mille fois préféré rester près de ma femme. Je montai tout de même dans la voiture, poussée par le devoir. Je mis le contact, et descendis la vitre. Elle se pencha. Je vis ses seins à moitié dénudés. Belle image pour partir   ! Elle me prit le menton et releva ma tête. Elle déposa un doux baiser, sur mes lèvres. ...