Soleil noir... sur jardin
166 pages
Français

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Soleil noir... sur jardin , livre ebook

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Description


Amours, luxure & châtiments.




Paris... Alexander aimait « sans tabou »... oiseau volage, peu importait avec qui il passait ses nuits dans l'ivresse de ses caprices, mais, blessé à jamais, « L’Amour », le vrai, il l’avait perdu un matin d’hiver par la faute de la « peste gay » !



Ses envies, ses pulsions, le détournement de mineur, l’inceste, la vengeance... il ne regrettait rien, même qui l’amènerait à devenir un justicier insensible...


Alors tuer « oui », mais avec des caresses insidieuses, perfides, insolites.



Hammamet... Une villa, un jardin, une plage, un transat, lui – elle – eux...



Une journée au soleil lourd... une nuit à la brise légère...


Il y en avait cinq... Il n’en restera qu’un... peut-être !



Fantasmagorie ou réalité entre... amour, humour, drame et dérision...


Les mystères de l’Orient dans toutes leurs splendeurs !



Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 30 mars 2022
Nombre de lectures 2
EAN13 9782383510185
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0067€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Soleilnoir… sur jardin 9h15 – 18h02
La SAS 2C4L — NOMBRE7, ainsi que tous lesprestataires de production participant à la réalisation de cet ouvrage nesauraient être tenus pour responsables de quelque manière que ce soit, ducontenu en général, de la portée du contenu du texte, ni de la teneur decertains propos en particulier, contenus dans cet ouvrage ni dans quelqueouvrage qu’ils produisent à la demande et pour le compte d’un auteur ou d’unéditeur tiers, qui en endosse la pleine et entière responsabilité.
 
Michel X.G
Soleilnoir… sur jardin 9h15– 18h02
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À Gérard…
 
Remerciement
À FrançoiseHardy, pour son aimable autorisation de titrer les chapitres de ce livre avecses chansons.
 
(sauf Sid’a’men )
 
Note de bas de page
(auteur - compositeur - année)
 
J’ai toujours préféré la folie despassions à la sagesse de l’indifférence…
Anatole France
 
 
 
Le verbe aimer est difficile àconjuguer : son passé n’est pas simple, son présent n’est pas indicatif,son futur est très conditionnel.
Jean Cocteau
 
 
 
Une histoire qui, si elle n’est pasréelle aurait pu l’être,
mais justement ne l’est-elle pas…
Où est le vrai du faux ?
 
 
 
Il est des mots qui vous caressent,qui vous brutalisent, qui vous violent…
Ce sont ces mots qui nous font vivre !
Michel X.G
Prologue Ame s’trame drame
  ( AlainGoldstein (1980))
Paris 14 février
00 h 25
Tu détestes les individus qui ont l’esprit du mal.
— Oui, je les déteste !
Tu détestes les individus, mâles ou femelles, qui sous dessourires hypocrites sont plus abjects que le pire des scélérats !
— Oui, je les déteste !
Est-ce que leur faire le pire te rend aussi abject qu’eux ?
— Je ne le pense pas.
Est-ce la ville lumière qui te fait me plonger dans cesinterrogations ?
— Je ne le pense pas.
Est-ce une envie de sanction envers des êtres aussi vils ?
— Je ne le pense pas.
Est-ce qu’il faudrait… avec de tels personnages…
— Faut-il, ne faut-il pas… ?
Toutes ces questions, prêtent à discussion !
— Je pense que… !
Hammamet 25 juin
18 h 02
Le plagiste d’un pas indolent se dirige vers le transat.
Le soleil se baisse subtilement à l’horizon, nulle brise nevient briser le doux clapotis des vagues.
Le silence a tout envahi depuis de longues minutes, les derniersenfants sont partis en courant avec leur mère.
— Le silence est si agréable, sedit-il.
Il appelle sans crier l’homme qui repose sur le transat :
— Monsieur, monsieur.
 
Chapitre 1 Grand hôtel
  ( Françoise Hardy / Thierry Stremler (2004))
Aujourd’hui – Hammamet – 8 h 55
La plage est déserte,
Aucun bruit,
Aucun embrun,
Pas un nuage,
La mer est flegmatique,
Tout reflète la douceur d’un matin calme.
9 h00
Alexander raccroche le téléphone de sa chambre et ouvre laporte-fenêtre qui va sur la terrasse privative, et murmure :
— Humm, le jeune plagiste doitêtre en train d’ouvrir la cabane et disposer les transats rangés sous l’auvent.
Il s’accoude à la balustrade :
— Je suis sûr que si je tendaisl’oreille, j’entendrais le sable qui respire encore la fraîcheur de la nuit.
Tout est délicatesse et tranquillité !
— La quiétude se mêle àl’ivresse du silence.
Alexander fixe l’horizon, une légère vapeur recouvre le large, masquede brouillard qui veut s’envoler pour laisser l’astre solaire s’unir avec lesflots.
Lentement, il sort de la terrasse, prend un sac sur le litdéfait, et quitte sa chambre, la 28.06.
Il traverse le hall de l’hôtel, fait un signe de sympathie auconcierge, salue le vigile à l’entrée, et rejoint d’un pas lent le parcluxuriant de ce lieu enchanteur.
Il s’arrête un moment, respire à pleins poumons les senteurs quise dégagent de cette nature apprivoisée, puis s’achemine vers un vieux puits,et s’assoit sur son bord.
Il remarque des employés qui arrosent les fleurs, les derniersretardataires pour un petit déjeuner, qui se bousculent pour rejoindre le restoqui va fermer dans quelques minutes, où un bon café agrémenté de viennoiserie,de fruits frais, et de gâteaux locaux les attendent.
Le bar du parc va ouvrir, un serveur s’affaire, fatigué par unrepos sûrement trop court, les premiers nageurs, la serviette sur l’épaule, lespieds nus ou en tongs, vont vers une méditerranée chaude et accueillante.
Alexander se lève à son tour pour rejoindre cette grande bleuequi baigne ce pays enjôleur, grande bleue qui fait naufrage avec ses vas etviens sur les rivages muets, grande bleue qui dans son in memoriam a tantd’images et de guerres qu’elle ne peut raconter.
 
Chapitre 2 L’heure bleue
( FrançoiseHardy (1969))
Aujourd’hui – 9 h 15
Le jeune plagiste tunisien lui demande :
— Voulez-vousêtre sous une paillote, ou sur un transat au soleil ?
— Transatet soleil, répond doucement Alexander.
Alexander lui désigne le plus éloigné pour éviter d’être auprèsde ceux qui vont très vite arriver et animer bruyamment cet endroit encorepaisible, seulement trois paillotes sont squattées à cette heure.
Il glisse une pièce de cinq dinars dans la main du plagiste qui s’éloigneen le remerciant comme savent si bien le faire les peuples du Maghreb, où sejoignent le respect et la main sur le cœur.
Alexander déplie soigneusement sur un matelas délavé, uneserviette de bain d’un vert turquoise.
Le transat, qui a dû être blanc, a perdu sa couleur virginale.
À quelques pas, les parasols de paille ressemblent à des épouvantailsdans un champ désertique.
Posément, il ôte un tee-shirt kaki, avec la même élégance quisemble émaner de lui, il enlève un pantacourt, usé d’avoir certainement tropservi.
Il plie méticuleusement le tout, qu’il range dans son sac à dos,sac à dos qu’il place sur le haut du transat pour s’en servir en guised’oreiller.
Quand il s’installe, il pousse un grand soupir.
Son regard dégage une douce lassitude balayée par un voile detristesse.
Un léger vent marin le fait frissonner.
— Il est tôt – normal qu’il yait encore un peu de fraîcheur.
À quelques centaines de mètres, de faux galions, chaque jour,emportent sur leurs pontons des grappes d’estivants, qui pendant quelquesheures veulent incarner des pirates à l’attaque de la vieille forteressed’Hammamet, ivres du vent du large, avec des animateurs, brigands d’opérettes,pour vacanciers en transit.
Sur sa gauche, vers une aire non aménagée, règne une grandeagitation.
— Çay est… ils…
— Françaistoi ?
Cette interpellation d’un vendeur à la sauvette le faitsursauter, sans réfléchir, il répond :
— Oui !
— Cigarettes ?
— Non,c’est gentil, je ne fume plus.
Le camelot trop bronzé, buriné par des allers-retours incessantsle long de la côte s’éloigne et va proposer sa marchandise à d’autres acheteurséventuels.
Alexander a arrêté de s’adonner au vice de la fumée depuis desmois.
— Aujourd’hui je suis idiot,j’aurais dû lui acheter une cartouche, ou du moins un paquet… Tant pis.
Contemplatif, il se revoit, découvrant sur le rafiot desflibustiers fictifs et cabotins, les murailles de la citadelle, avec son barencastré dans son flanc, morceau de vie perpétuel dans un ventre immobile.
Il se souvient qu’il est tombé aussitôt sous le charme de cette baie,avec sa médina, et ses pierres brûlées par la lumière céleste.
Alexander se remémore son passé, mais il le remémore avec la visiond’un autre, l’autre qui existait avant la soirée d’hier.
Plongé dans ses pensées, il n’avait ni vu, ni entendu, arriverun indigent mammifère à bosses et son maître, pourtant, il les connaissait,chaque jour depuis son arrivée, il avait droit comme ce matin à :
— Hé le gazeau ,tu veux faire du chameau ?
Et comme à chaque fois, Alexander maugréa :
— Non– je te dis toujours non, pourquoi tu insistes !
— Maispourquoi tu veux pas le gazeau  ?
Le gazeau pousse un grognementd’énervement.
— T’espas gentil le gazeau , moi je te propose un tour dechameau, c’est gratuit, et toi tu dis non ! Les autres gazeaux français, ils sont plus gentils que toi, toi t’es pas gentil, pas gentil dutout !
— Rienn’est gratuit, on verra une autre fois, ça te va !
— Ouais ouais – dit-il en s’éloignant pour proposer lesservices de son animal quatre paillotes plus loin, lui qui en a refusé une.
Le gazeau se mute en gazelle, mais lagazelle n’est pas plus motivée que lui pour monter sur le dos du pauvrechameau, décharné, pelé et fatigué des étrangers qui usent ses bosses àlongueur d’année. Alors, le chamelier asservisseur, tente sa chance auprès d’ungroupe de « seniors » qui vient d’arriver.
Ceux-ci refusent aussi la flânerie exotique, ce qui offre un peude répit pour l’esclave à bosses.
Alors Alexander se souvient…
Il se souvient de la première fois, on se souvient toujours dela première fois, du premier pas, du premier pas d’amour… celui qui à jamaisvous imprime ce que sera votre futur !
Chapitre 3 Un mal qui fait du bien
( FrançoiseHardy / Thierry Stremler (2018))
Hier – Hammamet – 21 h 05
Elle adjure, elle pleure, elle crie, elle hurle, inexorablementle souffle de sa vie s’éteint.
Elle abjure, elle promet, elle supplie, elle fera ce qu’ilvoudra, elle renoncera à tout, elle se fera humble, elle demandera qu’onl’excuse, elle se mouvra en ombre, mais qu’il arrête.
Elle ne trouve plus ses mots, elle laisse échapper desgrognements, elle s’étouffe tant sa gorge est blessée des braillements atrocesqu’elle vient de libérer du fin fond de son être.
Elle n’a plus de voix, on peut juste lire dans ses yeux qui sebrouillent une frayeur intense.
Elle n’a plus d’expression, juste celle d’un visage déformé par ledésespoir.
Elle n’est plus elle.
Elle n’est plus rien, juste une chose qui tremble.
Elle n’est plus qu’une figurine de nature morte.
Elle n’est plus qu’une poupée d’un péplum de série Z qui empêchele sommeil d’être doux quand il est cauchemardé.
Alexander examine, presque absent la scène, apathique dans lesilence :
— Bon voyage éternel –lance-t-il laconiquement.
Il ajoute avec exaltation :
— En espérant que pour toi larésurrection n’existera pas.
21 h 36
À part ce corps maintenant inerte, rien ne l

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