Starlight
156 pages
Français

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Description

Romance dramatique contemporaine - 356 pages


Raphaël et Marie ont tout pour être heureux : un amour infini l'un pour l'autre, des emplois qu'ils exercent avec passion, une belle maison aux abords de Nice, et l'arrivée prochaine de leur premier enfant.


Mais il arrive parfois que pour une vie donnée, les anges en rappellent une autre...


Un drame va dévaster le bonheur de cette famille, à jamais... terrible épreuve, tel un message voué à nous faire prendre conscience que chaque jour doit être vécu pleinement.


Que réserve le destin à toute âme blessée ?


Une romance tout en douceur, tout en espoir !

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 94
EAN13 9791096384242
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Starlight – On a tous une étoile !

Miss Hl’s
Miss Hl’s





Mentions légales
Éditions Élixyria
http://www.editionselixyria.com
https://www.facebook.com/Editions.Elixyria/
ISBN : 979-10-96384-24-2
Corrections : Nord Correction
Photographies de couverture : Conrado / Shutterstock.com
Remerciements


Il n’est pas facile de se reconstruire après un fait ou un moment que l’on considère comme un échec… Chaque personne en rencontre et les aborde différemment.
2017 a été pour moi rempli d’émotions les plus diverses, me faisant passer des rires aux larmes sans avertissements, telles des montagnes russes. Dans la vie, il faut pouvoir se relever et continuer à avancer en se disant « ça ira mieux demain ! ».
Mais l’été dernier, je peinais à me redresser, pensant que j’avais peut-être trop rêvé et que cette vie d’auteure n’était en fait pas pour moi. Je me faisais doucement à l’idée de mettre un terme à cette courte carrière.
Et pourtant, quelques semaines plus tard, alors que je commençais à digérer cette décision et que je me trouvais à des milliers de kilomètres de notre beau continent, un petit texto par Messenger est arrivé. Ma surprise fut grande et le doute s’immisça à nouveau dans mon esprit. Non pas que je craignais de retomber dans les mêmes péripéties, mais plutôt, en étais-je encore capable ? Est-ce que ma place était vraiment dans ce monde de lettres et de mots ? Pourrais-je écrire une autre belle histoire et vous faire sortir de vos soucis quotidiens ? Il a fallu beaucoup de discussions avec mes proches pour me convaincre que tout n’était pas perdu, que je pouvais faire confiance à nouveau et, surtout, croire en moi… quoique ce point-là reste encore à travailler (rires).
Je voudrais tout d’abord dire un énorme MERCI à L.S.Ange et Didier qui y ont eu cru, eux, et m’ont donné une nouvelle chance. Vous savez… leur patience, leur gentillesse, leur honnêteté, leur douceur ont permis à "On a tous une étoile " d’être édité. Ils m’ont accordé leur confiance alors que je n’y croyais plus, ont été là lorsque les moments de doute prenaient le pas sur tout le reste. Je ne pourrai jamais assez les remercier pour ce qu’ils ont fait pour moi ! Les Éditions Élixyria sont encore jeunes, certes, mais ont tout un Avenir devant elles. Je suis certaine qu’elles iront loin et je suis honorée de faire partie de leur équipe.
Tout cela n’aurait pas été possible non plus sans mes plus proches, mes « fans » de la première heure : ma famille et mes amis. Ils ont subi mes larmes, mes inquiétudes, ma colère parfois aussi, et surtout ils ont eu la prétention de me botter le derrière quand il le fallait. Je risque d’en oublier, et j’espère que vous ne m’en voudrez pas si c’est le cas. Je dédie donc ce livre à ma maman, ma sœur, Didier, Arno, mes bêtas lectrices Audrey et Nathalie, Nancy, Florence, Rosane et Daniel, Josy, Charlène, Sophia, Geny, Stéphanie, Marie-France, Christelle, Virginie, Titia, Claudine, Joséphine, et toutes mes autres lectrices de mes débuts.
J’aimerais remercier Jana Rouze pour ses précieux conseils durant une soirée hors du commun. Une auteure incroyable qui a pris le temps de me rebooster alors qu’elle ne me connaissait pas. Ce moment restera à jamais graver dans ma mémoire !
Merci aussi à Katy Evans qui m’a permis de citer un de mes plus gros coups de cœur littéraires dans ma propre histoire : la série Fight For Love. Elle a répondu à ma demande en disant être honorée que je parle de ses personnages dans mon roman. Elle ne peut s’imaginer à quel point c’est l’inverse qui se produit et comme je me sens tellement minuscule à ses côtés.
Enfin, je voudrais terminer en ayant une pensée pour MON ÉTOILE à moi… mon Papa ! Dans mes périodes de doute, je m’adressais silencieusement à toi, j’attendais tes réponses qui n’arrivaient pas. Et pourtant, même après toutes ces années, je ne cesse de puiser ma force en toi et tu resteras, avec maman, toujours le plus bel exemple pour moi de combativité et de persévérance. Où que tu sois, je ne t’oublie pas.
1 L’accouchement


Raphaël
Poussez, Marie ! lui dit la sage-femme calmement.
Je n’ai plus de force, je n’en peux plus ! répond-elle épuisée.
Cela fait je ne sais combien d’heures qu’elle souffre et je suis totalement impuissant. J’essaye en vain de la réconforter, de la motiver, de lui chuchoter des mots doux, de lui caresser nuque, front, main... rien n’y fait ! Ma puce est là, depuis… quoi ? Je regarde l’horloge... au moins vingt-quatre heures. Mon Dieu, comment fait-elle ? Elle n’a pas accepté la péridurale lorsqu’on la lui a proposée. Elle voulait vivre le moment « pleinement ». Maintenant, le bébé n’a pas l’air de se décider à sortir et elle ne peut plus en bénéficier. Comment va-t-elle y arriver ?
Allez, Marie, lui dit la sage-femme, je sais que vous avez mal et que vous êtes fatiguée. Néanmoins, il faut que vous poussiez, que l’on puisse dégager la tête. Après cela, ça passera comme une lettre à la poste !
Elle sourit à peine. La douleur lui arrache des grimaces que je n’ai jamais vues sur son doux visage. Elle est comme un zombie, elle transpire.
Je lui éponge le front. Elle ne s’en rend même plus compte, l’épuisement lui ayant pris toute son énergie.
Allez, ma chérie, c’est bientôt fini. Tu es une battante, tu vas y arriver, je lui chuchote.
Pourtant, tout à l’heure, elle me broyait les doigts, me hurlait des insanités plus noires les unes que les autres à la tête. Par moments, je me demandais même s’il ne valait pas mieux que je sorte un peu, qu’elle puisse se calmer... Une alarme du moniteur retentit.
On va devoir partir en salle d’opération, ordonne l’obstétricienne.
Monsieur, décalez-vous, s’il vous plaît, me dit une auxiliaire à la hâte.
Je me lève et tout se passe très vite. Cette même infirmière se dirige vers la porte et demande de l’aide ; le lit est déjà déplacé pour être amené au bloc. Je comprends qu’il y a un souci, et on ne m’explique pas ce qu’il se passe ! Je panique. Je m’adresse à un homme également en tenue qui vient d’entrer :
Dites-moi quel est le problème ! Je peux accompagner ma femme ?
L’infirmière s’approche à nouveau de moi et me dit de rester calmement ici. Qu’on va venir me chercher dès que Marie sera installée. Qu’ils vont devoir pratiquer une césarienne, car la situation ne se présente pas bien.
Vous vous foutez de moi là ? Ça, je l’ai compris ! Mais, je veux être avec ma femme ! Je veux la soutenir !
Le temps qu’elle finisse de me raconter toutes ces choses, le lit est déjà dans le couloir... Elle me conseille de rester dans cette pièce afin de ne pas devoir me chercher le moment venu. Puis, elle s’en va rapidement rejoindre ma femme et mon futur enfant. Je me retrouve seul. Tout seul. Désemparé, dans l’incompréhension la plus totale...
Que se passe-t-il, enfin ?
Je me laisse tomber à genou, me prends la tête entre les mains et me replie sur moi-même. La tension des dernières heures est beaucoup trop forte et je sens que les larmes me montent aux yeux, elles coulent le long de mes joues. Je ne comprends plus rien, et toujours personne pour m’emmener auprès de Marie. Je veux être à ses côtés, elle a besoin de moi !
Le temps passe... Et j’ai l’impression que les minutes sont en fait des heures. Je suis vraiment inquiet et pourtant il faut que je me ressaisisse, car je ne veux pas que Marie panique encore plus en me voyant dans cet état. Je regarde ma montre, mais je n’ai aucun point de repère temporel. Je ne sais pas à quel moment ils sont partis. Je suis comme fou, la colère commence à prendre le pas sur tout le reste. Je fais les cent pas dans cette pièce tellement grande et vide.
Mais, où l’ont-ils emmenée et quand vont-ils enfin se décider à venir me chercher ?
Cette situation me dépasse complètement. Je n’ai pas l’habitude ! Dans mon boulot, même les pires contretemps ne m’ont jamais déstabilisé, et ici...
On toque à la porte : l’infirmière de tout à l’heure...
Monsieur, venez avec moi, nous allons vous habiller en conséquence.
Comment vont Marie et le bébé ? m’inquiété-je.
Elle élude ma question et me répond juste que, comme je me rends dans une unité aseptisée, je dois mettre des vêtements appropriés.
Après un rituel bien cadré, je fais la connaissance de mon bébé. C’est une fille !
J’ai demandé des nouvelles de Marie juste avant de poser les yeux sur ma mini beauté, ils m’ont répondu qu’on s’occupait encore d’elle. Et que ma fille avait besoin de moi en ce moment. Marie ne voulait pas savoir le sexe à l’avance. Elle m’a dit un jour que cela avait peu d’importance. Que ce serait de toute manière notre prince ou notre princesse ! Il n’y avait aucune exigence. À part être en pleine forme ! Et elle a tout fait pour que ce soit le cas.
Le personnel hospitalier procède à toute une batterie de tests, je m’en inquiète, mais il paraît que c’est normal. Je souffle déjà. Elle est si petite ! Elle pleure. La pédiatre me sourit et me dit enfin que je peux la prendre dans mes bras. À peine l’ai-je tout contre moi qu’elle se calme aussitôt, ce moment est tout simplement magique. Je la contemple. Elle est si jolie, la peau lisse et rosée. J’observe ses traits et suis incapable de dire de suite à qui elle ressemble le plus. À part peut-être ses yeux, ce sont les mêmes que ceux de Marie ! J’ai déjà fait quelques photos lorsqu’ils contrôlaient ses constantes, seulement, avec ma puce sur les bras maintenant, ce n’est plus possible. L’assistante me propose alors de jouer le rôle de photographe. Je l’en remercie et prends la pose.
Comment allez-vous l’appeler ? me demande l’infirmière.
Je glisse un regard fier sur ma fille et lui réponds :
Noémie. C’est Marie qui a choisi ce prénom.
Elle tire encore quelques clichés et me rend l’appareil. Je les regarderai plus tard. Ils inscrivent le prénom sur un bracelet et l’accrochent à son poignet. Puis, ils me proposent d’aller aux nouvelles de ma chérie. Je leur tends la seconde femme de ma vie et pars en direction de la salle d’opératio

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