Suprême plaisir #2
176 pages
Français

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Suprême plaisir #2 , livre ebook

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Description


Une nuit. Il n’aura fallu qu’une nuit pour que tout bascule.


Après avoir lutté contre leur désir brûlant, Basile et Calista succombent enfin au plaisir suprême. Malheureusement, leur relation n’a pas perdu son goût d’interdit.


Entre peur du jugement familial, jeux inopinés et menaces extérieures, comment s’épanouir ? Le maître-chanteur, corbeau mystérieux, n’est jamais loin.


D’autant plus que la découverte d’un lourd secret pourrait bientôt tout remettre en cause...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 22 mai 2019
Nombre de lectures 74
EAN13 9782376522300
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Romance
Florine Hedal
Suprême Plaisir



ISBN : 978-2-37652-230-0
Titre de l'édition originale : Suprême Plaisir
Copyright © Butterfly Editions 2019

Couverture © Adobe Stock + Krystell Droniou + Butterfly Editions 2019
Tous droit réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit sous n'importe quelle forme.

Cet ouvrage est une fiction. Toute référence à des événements historiques, des personnes réelles ou des lieux réels cités n'ont d'autre existence que fictive. Tous les autres noms, personnages, lieux et événements sont le produit de l'imagination de l'auteur, et toute ressemblance avec des personnes, des événements ou des lieux existants ou ayant existé, ne peut être que fortuite.
ISBN : 978-2-37652-230-0
Dépôt Légal : mai 2019
140519-1700
Internet : www.butterfly-editions.com

contact@butterfly-editions.com

À ma mère, pour son amour.
Aux lectrices, pour leur patience.
- 1 -




Calista
Le souffle court, je me concentre pour oublier la chaleur étouffante de cette nuit de juillet et me persuader que ça a été suffisant. Pourtant, tout mon corps ressent encore sa présence. Il n’a malheureusement laissé que l’empreinte de ses mains sur ma peau. Et celle de sa voix, rauque, dangereuse, suave, presque lubrique.
« Jamais tu ne m’entendras dire que je t’aime. Jamais je ne te regarderai amoureusement. Jamais je ne te prendrai dans mes bras pour m’endormir contre toi. Jamais je ne te promettrai fidélité. Tu entends, Calista ? Je te promets de te faire plus de mal que de bien. Mais j’embraserai ton corps. Je te ferai découvrir mille et une facettes de tes désirs. J’assouvirai tes plus grands fantasmes. Est-ce que tout est clair ? Est-ce que tu en as au moins conscience ? »
Ces paroles résonnent encore en moi et font vibrer chaque centimètre de ma peau. Je me souviens de ses yeux pénétrants prêts à faire bouillir mon cerveau, de la consonance et du temps qu’il a pris pour chacun de ses mots, de ses mains fermes et viriles encerclant ma taille, de son corps chaud écrasant le mien contre le mur froid, de son odeur enivrante et puissante anesthésiant le moindre de mes raisonnements.
J’en ai eu fini de résister. Je n’ai pas pu m’opposer à ce désir qui me secouait de l’intérieur. J’ai décidé de jouer, espérant gagner plus que ce qu’il m’offrait. J’ai été faible et j’ai prononcé ces deux mots lourds de sens : « J’accepte ». À présent, il a le pouvoir de me consumer jusqu’à ce que mon âme s’éteigne. J’étais déjà devenue quelqu’un d’autre… Moi-même.
Seule dans ma chambre, dans un état second, j’en tremble encore. Ça a été tellement… différent. Différent de ce que j’ai pu imaginer. Dans l’idéal, il aurait fallu que je sois pomponnée, que le décor soit romantique ou tout simplement chaleureux mais, surtout, que l’homme avec qui je ferais l’amour soit celui qui partagerait le restant de mes jours. L’homme dont j’aurais été éperdument amoureuse. Je n’avais pu concevoir que ça en soit autrement.
Jusqu’à Basile.
Jusqu’à ce qu’il m’enfièvre de son désir, de sa passion, de sa flamme. Est-ce possible que ça en soit ainsi ? Est-ce possible de ressentir tant d’émois, tant de plaisirs, tant de frissons sans aimer son partenaire ? Probablement, immanquablement, irrévocablement. Ce que je viens de vivre est à l’opposé de ce que je pensais et croyais connaître. Plus rien n’a été compliqué. Il n’y a plus eu que nos corps et leur communion céleste.
Alors que son rejet avait réussi à me blesser, j’ai eu assez de courage et de volonté pour franchir le muret qui nous sépare afin de réclamer de véritables explications, quitte à attiser sa colère ou son dégoût. Il m’en a livrées, et pas des moindres.
« Toi. Putain, je te veux, toi. »
« Ouais, une obsession. »
Cette fois-ci, ça a été différent. Il ne me mentait plus. Il ne se mentait plus. La douleur avec laquelle il a établi les faits me prouve à quel point il a essayé de se berner. J’ai soudain compris avec quelle rage il avait tenté de me manipuler. Son honnêteté a été bouleversante. J’ai pris pleinement conscience des risques que nous encourions à poursuivre ce jeu dangereux. Mais dès que son corps s’est approché du mien, mon désir m’a engloutie. Qu’importait qu’il n’ait qu’une seule nuit à m’offrir, à l’instant où ses lèvres se sont posées sur les miennes, j’ai été toute à lui, entièrement à la merci de sa frénésie. Ou plutôt, de la mienne.
Nos bouches se torturaient, se délectaient l’une de l’autre, mais ça ne m’a pas suffi. Ça ne me suffisait plus. Adossée contre le mur, j’ai relevé l’une de mes jambes contre la sienne. Il a fini par l’enrouler d’un geste lent autour de lui. Ses mains qui encerclaient ma taille ont glissé sur ma peau nue pour se poser sur mes fesses. Avec ardeur, il m’a collée à lui davantage et j’ai pu sentir à quel point il me voulait.
Il m’a soulevée et mes jambes se sont entortillées autour de ses hanches. Il ne m’embrassait plus, mais me regardait gravement, comme s’il cherchait la moindre trace d’hésitation. Il n’en a trouvé aucune. Je ressentais seulement le manque de lui dans mes entrailles.
Tandis que l’une de ses mains maintenait mes fesses, l’autre courrait sur mon dos. Avec une certaine tendresse, il a ensuite caressé la naissance de mes cheveux avant de me porter jusqu’à sa chambre. Son regard noisette, qui me rend folle, ne m’a pas quittée. Alors que mes bras emprisonnaient sa nuque pour ne pas qu’il m’abandonne à ce supplice qui brûlait mon ventre, mes yeux lui ont crié à quel point je le voulais, à quel point je le désirais, là, tout de suite, sur l’instant.
Tout en me posant délicatement sur son lit, il a habilement enclenché l’interrupteur de la lampe de chevet. La pièce s’est alors éclairée d’une douce lumière tamisée qui faisait ressortir les reflets cuivrés de sa chevelure. La langueur de ses mouvements a été des plus envoûtantes.
Assise sur le bord du lit, il a guidé mes mains tout en m’embrassant, et j’ai compris qu’il voulait que je me débarrassasse de son T-shirt. Je n’ai été aucunement terrifiée par ce qui allait se dérouler. Je lui vouais une confiance aveugle. Tout se passerait pour le mieux, j’en étais certaine. Son corps est d’une telle sensualité qu’il m’hypnotisait. Émerveillés, mes doigts se sont baladés sur son torse nu et charpenté.
Doucement, il s’est penché. Une fois au-dessus de moi, il m’a remontée habilement pour que ma tête atteigne les oreillers. Son odeur était omniprésente, sur les draps, dans l’air et sur sa peau. Aucun mot n’est sorti de sa bouche, mais ses soupirs me sont parvenus à mesure que mes mains se baladaient sur ses épaules fermes et noueuses.
Il a pris son temps, appréciant la moindre des sensations que nous partagions. Je n’ai plus eu peur. Les sens décuplés, je voulais qu’il me déshabille pour que chaque partie de mon corps, chaque millimètre de ma chair puisse le savourer. Sournois, il a attendu. Il me punissait ainsi d’avoir mis tant d’énergie à combattre ce moment fatidique. Peut-être se flagellait-il aussi de l’avoir craint et repoussé, alors il a profité de l’instant pour me supplicier, pour faire monter l’excitation et m’en faire subir toute sa lenteur. J’ai totalement oublié que ce que nous faisions était interdit. À mesure qu’il me touchait, je n’ai pensé qu’à lui, qu’à son corps. À nos corps.
« Tu es sûre de toi, Calista ? » m’a-t-il murmuré, le visage fermé.
J’ai hoché la tête avant de parvenir à articuler un « Absolument ». Il n’était plus question d’arrêter. Déjà ses lèvres reprenaient le chemin de ma bouche, puis descendaient le long de ma mâchoire avant de se perdre dans mon cou. Ces caresses brûlantes parsemaient ma peau d’un tas de picotements qui se répercutaient jusqu’à mon entrejambe. Soudainement, mon corps s’est courbé sous le sien, et il en a profité pour remonter progressivement mon débardeur avant de m’en débarrasser. Ce qu’il y a découvert lui

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