Tel que tu es
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Tel que tu es , livre ebook

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Description



Opération Danny ... c’est tout ce que Julian Hallowell, barman et récemment diplômé universitaire, a en tête depuis l’année écoulée. Julian ne sait peut-être pas ce qu’il veut faire de sa vie, mais il sait au moins une chose, c’est qu’il est amoureux du garçon d’à côté : celui dans la chambre d’à côté pour être exact, son colocataire Danny Wallace.


Danny possède une librairie de livres d’occasion juste à côté du campus, et alors que Julian a fait de son mieux pour que Danny craque pour lui, il semble que son dur travail a été vain. Danny ne semble pas voir Julian autrement que... comme un colocataire et un ami. Alors, quand un nouvel arrivant en ville, Andy Baker, lui demande de sortir avec lui, Julian ne voit aucune raison de refuser.


Julian a déjà mis en place un plan inverse de l’ Opération Danny , dont il est certain qu’il va purger de sa tête toutes les pensées amoureuses pour son colocataire. Il est prêt à aller de l’avant et à commencer à chercher son prochain M. Parfait. Et Andy pourrait bien faire l’affaire.


Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 26 septembre 2016
Nombre de lectures 30
EAN13 9791094809785
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0041€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Publié par
JU NO PUBLISHING
19 avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny, 92100 Boulogne-Billancourt
Tel : 01 39 60 70 94
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Tel que tu es
Copyright de l’édition française © 2016 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2013 Wilde City Press
Titre original : As you are
© 2013 Ethan Day
Traduit de l’anglais par Tyra K. Allen
Relecture française par Valérie.Dubar, Jade Baiser
 
Illustration de la couverture et conception graphique : ©Wilde City Press
Tout droit réservé. Aucune partie de cet ebook ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
 
Première édition française : septembre 2016
Première édition : novembre 2013
ISBN : 979-10-94809-78-5
 
Édité en France métropolitaine
 
 
 
Avertissements
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
 
Cet ebook contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
 
Tel que tu es
 

 
 
Ethan Day
 

Chapitre Un
 
 
 
 
Depuis qu’adolescent, j’étais sorti du placard, il n’y avait qu’une seule chose que je désirais vraiment : tomber amoureux et vivre heureux pour toujours.
Je suis sûr que quelque part il y a un petit malin en train de se dire : ça fait deux choses. Mon secret est dévoilé, j’en veux toujours plus. Mais en même temps, à quoi sert l’un si l’on n’a pas l’autre ? Ce serait comme avoir un sandwich sans beurre.
Le fait est là, j’étais totalement prêt à rencontrer le grand amour, me poser, et passer le reste de mon existence dans le bonheur de la vie conjugale. Je croyais de tout mon cœur que l’amour de ma vie m’attendait là, au coin de la rue.
Un peu plus de dix ans étaient passés, et je ne l’avais toujours pas trouvé, l’Amour avec un grand A. Cela commençait à ressembler à un rêve un peu bête, surtout après autant d’années ; pourtant je continuais à croire qu’il était là, quelque part. On pourrait penser qu’après tout ce temps, je serais devenu amer et cynique sur le sujet. Hélas, non. Fidèle à mon signe astrologique – je suis Poisson – j’en étais toujours à croire aveuglément à la perspective de l’amour avec un grand A.
J’adorais m’asseoir à la terrasse des cafés et des restaurants, et regarder les hommes passer devant moi. Dans les quinze à vingt secondes au cours desquelles ils étaient à portée de vue, j’imaginais qui ils pouvaient être, et à quoi ressemblerait notre vie ensemble. Je me représentais tout cela en Technicolor.
Lorsqu’un beau brun grand et ténébreux passait, j’imaginais… c’était peut-être un designer en meuble originaire du Vermont. Nous vivrions dans une maison rustique au bord d’un lac, avec deux labradors jaunes. Je préparerais des pichets de limonade fraîche et je lui en apporterais un verre dans son atelier. Il serait torse nu, couvert de sueur et… très reconnaissant pour cette boisson fraîche.
Puis ce designer disparaissait de mon champ de vision et je passais à l’homme suivant. C’était peut-être un procureur impitoyable, ayant passé sa journée à envoyer en prison des violeurs et des agresseurs homophobes. Après une rude journée à combattre le crime, il rentrerait dans notre penthouse décoré avec art, dans lequel nous organiserions des fêtes fabuleuses fréquentées par des gens célèbres. Il passerait sa soirée entière à mes côtés… très dévoué.
Ma meilleure amie, Gabrielle – Gabby – aimait me ranger dans la catégorie des « malades », me mettant dans le même sac que ces épouvantables romantiques désespérés dont elle parlait tout le temps. Je préférais pour ma part la réplique de Kathleen Turner dans le film À la poursuite du diamant vert  : « Plein d’espoir – un romantique plein d’espoir ».
C’était moi, Julian Hallowell, bientôt trente ans, toujours en train d’attendre l’arrivée de la crise existentielle, version homo de la crise de la quarantaine, ce qui me mettrait un bon coup de pied aux fesses pour découvrir ce que je suis censé faire de ma vie.
Avec mes 1m80 pour 77 kg, je n’allais pas remporter un combat de boxe. J’étais plus bâti comme une hutte en chaume que comme un mur en brique, et je savais que j’étais dans le clan des maigrichons. Écoutez, je n’y pouvais rien. J’étais physiquement incapable de m’entraîner régulièrement. Ce n’était pas que je n’avais aucune volonté, simplement, je me plaisais comme j’étais. J’aurais pu être un de ces grands mecs baraqués si je l’avais voulu, mais la vérité, c’était que je n’avais jamais eu de difficultés à obtenir des rendez-vous, donc je ne voyais pas l’intérêt de me tuer à la tâche. Je faisais ce qu’il fallait pour rester mince, et je laissais l’effort physique à ceux qui en avaient l’utilité.
J’avais décidé d’arrêter ces rendez-vous lorsque j’avais rencontré Danny, mon colocataire, il y avait à peu près un an. À l’époque, je m’étais persuadé que c’était lui mon grand amour, mais j’avais fini par arrêter de me mentir et accepter l’amère vérité. En réalité, il était ce que je n’appelais pas très gentiment un « sexe sur pattes », toujours à l’affût d’une proie pour la nuit, dans le genre nouvelle recrue pour un boys band. Ces mecs qu’il aimait appeler des poulets. Pourquoi les gays plus âgés appelaient-ils les homos plus jeunes ainsi, je n’en avais aucune idée. Les voyaient-ils comme de la nourriture ? Pensaient-ils qu’ils étaient froussards ? Personnellement, je ne voyais pas l’intérêt. Si j’avais envie d’élever quelque chose, je m’achèterais un chien.
Une fois, j’avais demandé à Danny de quoi un trentenaire pouvait bien discuter avec un homme de vingt ans. Il m’avait dit : « Julie » – il aimait m’appeler Julie, pour des raisons que j’ignorais – « nous ne parlons pas beaucoup ». J’avais, bien sûr, trouvé ce commentaire particulièrement offensant.
Malheureusement pour moi, Danny était tout simplement un véritable canon… du moins selon mon opinion. Il avait les cheveux brun clair coupé court, dans le genre militaire, et ses yeux étaient d’un vert brillant, que je jurerais sentir partout sur moi lorsqu’il me regardait. Il mesurait une dizaine de centimètres de plus que moi, mais son corps semblait n’être qu’une longue et épaisse série de muscles. Sa mâchoire sexy ornée d’une fossette au menton n’était pas son meilleur atout : en fait, c’était son aura, il exsudait la confiance en lui.
Des hommes de la rue aux gouverneurs, tout le monde se sentait à l’aise avec lui. Je ne pouvais pas vraiment les blâmer, à la seconde où j’avais posé les yeux sur Danny, j’avais ressenti la même chose. Quelle qu’en soit la raison, et même s’il ne voulait certainement rien avoir à faire avec moi – puisque j’avais vingt-huit ans et par conséquent largement dépassé le stade du « poulet » – j’étais tombé fou amoureux de lui. J’avais lancé « l’opération Danny », faisant tout ce qui était en mon pouvoir pour qu’il me retourne mes sentiments.
Je veillais toujours à ce qu’il ait mon entière attention quand il parlait, comme s’il était la seule personne au monde. Je lui faisais des massages du cou et du crâne, ma spécialité, lorsqu’il rentrait du trav

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