Terres de feu
116 pages
Français

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Terres de feu , livre ebook

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Description

Lorsque Gabrielle débarque au Kenya pour rendre visite à sa meilleure amie, elle n’a qu’un seul mot d’ordre : prendre du recul sur sa vie.



Une aventure de vacances ? Hors de question ! Elle sort tout juste d’une rupture. Elle ne s’attend alors absolument pas à ce que sa rencontre avec le charismatique et ténébreux « Blême » fasse basculer son séjour.



Quand les provocations s’opposent à l’envie, quand les disputes affrontent le désir, quand l’abandon mène à la passion, quand le risque exacerbe l’ivresse... il n’est pas si facile de lutter.



Et si résister à son irrépressible attirance pour l’énigmatique jeune homme n’était pas le seul danger que devra affronter Gabrielle ? « Blême » est-il finalement celui qu’il semble être ?



Quand on découvre qu’on côtoie d’un peu trop près un type lié à une organisation mouillée jusqu’au cou dans un trafic illicite, n’est-il pas déjà trop tard pour se sortir du pétrin ?



Entre safari de rêve et activités criminelles, Gabrielle peut-elle avoir confiance en « Blême » ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 23 mars 2023
Nombre de lectures 3
EAN13 9781801165303
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Table of Contents
 
Page de titre
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Mentions légales
Playlist
Le petit mot aux lecteurs
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Chapitre 26
Épilogue
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Crédits
 
 LÉA PERRIN
 
Terres de Feu
 
Tome 1
 
De sang et d’or blanc
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Cherry Publishing
 
 
 
 
 
 
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© 2021, Cherry Publishing
Première édition : juin 2021
 
ISBN : 978-1-80116-530-3
 
 
Retrouvez la playlist YouTube en suivant ce lien :
 
https://www.youtube.com/playlist?list=PL3PPmKFBxlIx1c5BYCC54uYqd4TLU4QJc
 
La playlist :
 
Trevor Daniel –  Lovesick, Falling
Halsey –  Hurricane
R3HAB & Noah Neiman and Miranda Glory –  We do (acoustic)
Khalid –  Vertigo
Sia –  Broken Glass
Post Malone feat Swae Lee – Sunflower
Rihanna feat Kanye West, Paul McCartney –  FourFiveSeconds
Dua Lipa –  Physical
Sevyn Streeter feat Chris Brown –  It won’t stop
The Weeknd & Ariana Grande – Save Your Tears
Snow Patrol – Empress
Will Post –  Wonderlust
Kendrick Lamar feat SZA –  All The Stars
Post Malone feat Ty Dolla $ign – Psycho
Calvin Harris feat Dua Lipa –  One Kiss
Jain –  Heads Up
 
 
 
Le petit mot aux lecteurs :
 
 
Tout d’abord, je vous préciserais simplement que bien que mes personnages soient purement fictifs, la toile de fond, elle, n’en est que bien réelle. La plupart des détails évoqués dans cette histoire concernant le braconnage d’ivoire sont vrais et recueillis çà et là au gré de reportages sérieux que j’ai pu visionner sur le sujet.
Même si cette aventure se veut avant tout légère et a pour but de vous distraire, la menace sur cette race existe bel et bien, et la disparition future des éléphants du continent africain demeure une réalité.
 
 
 
Chapitre 1
 
 
 
Gabrielle
 
 
 
— Comment ça va, le moral ? m’interroge Kiki.
Je sais que même si elle ne veut rien en laisser paraître, elle est plutôt inquiète. Elle fait semblant de ne pas dramatiser. Pourtant sa voix dans le combiné sonne plus grave que d’habitude, presque angoissée. Je me décide à répondre rapidement. Je ne veux pas qu’elle me pense au trente-sixième dessous. D’autant plus que malgré la tristesse de la situation dans son ensemble, je ne me laisse pas non plus abattre. Certes, une séparation, ce n’est jamais très heureux, mais je savais depuis un moment que c’était inévitable. Et il n’y a pas à dire, quand on est préparé mentalement, ça aide vachement à aller de l’avant.
—  Oh, le moral, ça va. Mieux que je ne l’aurais cru. Ça faisait un moment que ça n’allait plus entre nous, tu le sais. Alors maintenant que la rupture est ferme et définitive, je suis presque soulagée…
Je marque une pause, soupire lourdement, lamentablement affalée sur mon canapé. J’ai une légère tendance à me « légumer » en ce moment. Il va falloir que je me ressaisisse sans tarder, ça ne me ressemble pas vraiment. Je me décide finalement à reprendre. Laisser des blancs au téléphone, c’est pas terrible :
—  Je te jure… J’ai le sentiment que l’un de nous va égorger l’autre pendant son sommeil avant que je ne quitte cet appartement, lui confié-je.
Après plusieurs mois de tensions grevées de lourds silences, de disputes parfois violentes dans les mots prononcés, de tentatives aux accents désespérés pour sauver notre couple, Marius et moi sommes aujourd’hui en pleine séparation. Je viens de faire part de notre décision commune de nous quitter à Rebecca. C’était ça ou finir par réellement nous détester. Comme toute meilleure amie qui se respecte, elle s’enquiert de la façon dont j’encaisse finalement les choses. Enfin, « décision commune » n’est pas exactement le terme approprié. Lorsque j’ai dit à Marius que je le quittais, il n’a opposé aucune résistance. Il n’a même pas cherché à me faire changer d’avis. Il m’a tout simplement avoué qu’il savait que cela arriverait. Que lui-même ne parvenait pas à prendre la décision de rompre, même s’il savait que notre relation amoureuse était vouée à se terminer. Sauf que techniquement, si je le quittais, pour le moment je n’avais nulle part où aller. Ce qui compliquait davantage les choses…
—  Je vois… Avoir prononcé le mot « rupture » n’a pas apaisé les tensions ?
—  Malheureusement non… J’ai presque l’impression que c’est pire. Je crois que même s’il était d’accord sur le fait que ça ne pouvait plus durer comme ça, il souffre horriblement. Et quelque part, j’ai le sentiment qu’il aimerait que je souffre autant que lui, qu’il cherche à me faire du mal uniquement dans le but que je ressente moi aussi le même degré de souffrance…
—  C’est compréhensible Gab… Je pense que même s’il a conscience que cette issue était inévitable, il éprouve des difficultés à tirer un trait sur votre histoire.
—  Et c’est bien connu, celui qui quitte l’autre n’est jamais malheureux…
—  Quelle garce tu fais ! plaisante-t-elle.
—  Arrête ! C’est pas drôle, je culpabilise déjà assez comme ça ! Le pire, c’est que je crois qu’il ne soupçonne absolument pas à quel point j’ai mal, moi aussi, que ça se termine. Même si c’est moi qui choisis de partir… avoué-je tristement.
Marius et moi nous connaissons depuis toujours. Nous avons d’abord été amis avant d’être amants, puis de tomber fous amoureux. Ce qui complique aujourd’hui davantage les choses. Alors que cet aspect de notre relation ne peut survivre, je m’interroge. Notre amitié parviendra-t-elle à refaire surface, au-delà des rancœurs et des regrets ? J’ai bien conscience de rêver, de fonder des espoirs dans quelque chose d’irréalisable. J’ose espérer que dans quelque temps, lorsqu’il sera de nouveau heureux, nous pourrons rétablir les liens tels que nous les avions tissés avant « ça ». Avant de devenir ce couple qui a cru pouvoir finir ses jours ensemble, mais qui a réalisé que nous étions devenus trop différents pour ça…
Rebecca me tire de mes pensées :
—  Il n’y a pas quelqu’un qui pourrait t’héberger quelque temps en attendant que tu déménages ?
Je mate le plafond comme s’il pouvait m’offrir un éventail de solutions toutes plus belles et judicieuses les unes que les autres, soupire une nouvelle fois avant de lui répondre :
—  La plupart des amis que nous avons ici sont les siens. Je me vois mal leur demander de m’accueillir…
—  Ouais, c’est sûr, ça la fout mal ! C’est ballot…
—  Qu’est-ce que tu veux… Il faut que j’assume mes choix, c’est ça de tout quitter pour son petit ami !
Mes paroles semblent tintées de regrets. Pourtant même si j’avais pu connaître l’avenir et savoir de quelle façon cela se terminerait, je ferais invariablement les mêmes choix, encore et encore. Marius et moi sortions véritablement ensemble depuis environ six ans. Lorsqu’il avait décidé de quitter La Rochelle pour Paris pour une opportunité professionnelle, je l’avais bien évidemment suivi. Professionnellement parlant, pour moi, cela ne posait aucun souci. Traductrice, je travaille à domicile. Peu importe où je vis, cela ne m’empêche pas d’exercer mon activité.
—  Est-ce que tu as décidé de ce que tu vas faire ? Tu rentres à La Rochelle ou tu restes à Paris ?
—  Pff…
Nouveau soupir. Ces derniers temps, c’est devenu mon truc, de soupirer. En plus de complètement me laisser aller au niveau vestimentaire, je me lamente énormément. J’ai tendance à devenir de moins en moins loquace. Si je continue, je vais finir par devenir une loque.
—  Je ne sais pas trop encore, confié-je à mon amie. J’ai du mal à savoir ce dont j’ai vraiment envie, là, tout de suite, je t’avoue. J’ai peur de faire de mauvais choix. J’ai du mal à me décider…
La vérité, c’est que je serais plutôt tentée de rentrer chez moi. La capitale, tout ça, c’était pour faire plaisir à Marius. Moi, les gens, la foule, toute cette agitation constante dans les rues, ça m’oppresse. Ces dernières années, je crois que j’ai développé une légère tendance à l’agoraphobie. Pas au point de ne plus sortir du tout, rien de trop marqué. Mais suffisamment pénible pour m’isoler. Je ne sors que par obligation. Lorsque je le fais, je détaille le moindre visage autour de moi. Si je croise quelqu’un avec une tronche qui ne me revient pas, j’ai les mains moites, des sueurs froides, je respire mal. Je crains la crise d’angoisse dès que je suis dans un lieu très fréquenté. Ce qui, à Paris, veut dire quasiment partout… Je trouve tout le monde un peu louche, au final. De la mère de famille avec ses mômes, au mec avec son attaché-case qui file à son bureau. Je me désespère d’être devenue comme ça. Pourtant, j’avoue ne pas faire grand-chose pour que ça me passe.
Par chance, je bosse à la maison, je n’ai pas beaucoup besoin de mettre le pied dehors. Heureusement, d’ailleurs, sinon je pense que depuis quatre ans que nous vivons ici, j’aurais pété les plombs il y a un moment. S’il avait fallu que je prenne le métro chaque matin, j’aurais certainement pris mes jambes à mon cou au bout de quinze jours. Enfin… je ne sais pas si c’est véritablement une chance finalement… Ça me conforte peut-être plutôt dans mes comportements. Comme je n’ai pas réellement besoin de me forcer à affronter certaines situations, je peux cultiver à loisir le jardin de mes angoisses. Il faut dire qu’avec tout ce qui se passe ici, entre les attentats, les agressions, les vols… mon sentiment d’insécurité ne fait que croître davantage chaque fois que j’allume la télé pour regarder les infos. Je finis par vivre dans une véritable psychose. J’ai le sentiment que si je res

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