The Lawyer
221 pages
Français

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Description


Une jeune fille malmenée par la vie.



Un avocat hautement désirable.



Deux mondes qui vont s’entrechoquer et se confronter au plus interdit des désirs.



Du haut de ses dix-sept ans, Juliette cumule les petites infractions. La fois de trop, elle se retrouve coincée en cellule.



Gabriel, dix ans de plus, a beau être un avocat sexy à souhait, ressembler au gendre idéal, il n’en reste pas moins un homme aussi distant que froid.


Ce masque d’austérité ne l’empêche pas de venir en aide à Juliette et de la sortir du commissariat à une seule condition : qu’elle le suive sans poser de questions...


Ça tombe bien, plus vite il se débarrassera d’elle, plus vite il retournera à sa vie. Celle qui le tiendra éloigné de ces magnifiques cheveux blonds, de ce regard perçant, de ce visage envoûtant.



Quelle n’est pas la surprise de Juliette d'atterrir en plein cœur de la Bourgogne dans un endroit totalement inattendu ! Un lieu où des adolescents comme elles peuvent se racheter une conduite. Prouver qu’ils sont prêts à retrouver une vie normale.


Pour cela, elle va devoir apprendre à travailler, à respecter les autres. Mais surtout à suivre les règles...



... comme celle, absolue, de ne pas succomber au charme de son sauveur, qui réapparaît mystérieusement de temps à autre...




Qui craquera le premier ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 07 février 2022
Nombre de lectures 12
EAN13 9782376528104
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0019€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

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Christy Allan
The Lawyer



ISBN : 978-2-37652-810-4
Titre de l'édition originale : The Lawyer
Copyright © Butterfly Editions 2022

Couverture © Butterfly Editions - Depositphotos
Tous droit réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit sous n'importe quelle forme.
Cet ouvrage est une fiction. Toute référence à des événements historiques, des personnes réelles ou des lieux réels cités n'ont d'autre existence que fictive. Tous les autres noms, personnages, lieux et événements sont le produit de l'imagination de l'auteur, et toute ressemblance avec des personnes, des événements ou des lieux existants ou ayant existé, ne peut être que fortuite.
ISBN : 978-2-37652-810-4
Dépôt Légal : février 2022
02022022-1830-VF
Internet : www.butterfly-editions.com
contact@butterfly-editions.com

« L’espérance est un risque à courir. »
Georges Bernanos
I… Éternel recommencement… ou pas ?



Retour à la case prison !
Me revoilà à essuyer les bancs de cette salle sordide. Je commence à en avoir l’habitude…
Cette fois-ci, je n’ai pas eu de chance ! Le salaud qui m’emploie depuis un peu plus d’un mois pour nettoyer sa crasse m’a chopée en train de piquer dans sa caisse. Il me doit du fric, cet enfoiré. Il devait me payer il y a trois jours, et, ce matin, cette enflure me propose de régler son dû en nature.
Beurk, ce type me dégoûte, il est gras comme un cochon et tout aussi sale. Je voyais bien qu’il me reluquait depuis le début d’un air salace avec ses petits yeux de pourceau. Je n’ai pas peur de ce genre de mec, j’ai appris à les gérer depuis longtemps… Mais bon… l’avenir dans cette boîte minable me paraissait plus qu’incertain. Un jour ou l’autre, ça allait mal finir, j’en étais persuadée… Alors, j’ai décidé d’agir…
Comme chaque jeudi, le salaud s’est rendu à sa soirée poker. Malheureusement pour moi, il est revenu plus tôt que prévu. Quand il m’a vue les mains dans son tiroir-caisse, il a complètement « pété les plombs » ! Ce salopard a appelé les flics illico !
Me revoici donc à la case départ, en taule.
J’attends mon avocat commis d’office, un naze sûrement à peine plus vieux que moi. Ça s’éternise, c’est bizarre. D’habitude, il se pointe plus tôt. On est au milieu de la nuit, les flics n’aiment pas trop garder des mineurs en compagnie de cette faune immorale …
En général, deux heures après mon arrivée, le petit avocat débarque, parlemente un peu avec mes geôliers, puis en deux temps trois mouvements, je suis dehors. Bon, en principe j’ai quand même droit à un sermon de la part du juge… que je n’écoute plus. Il me rappelle mes droits, et surtout, mes devoirs… pff ! Ensuite, comme je ne suis pas solvable, en plus d’être mineure, je repars dans un foyer. Je n’y reste jamais bien longtemps, je me tire toujours très vite et c’est l’éternel recommencement… Pas grave… il s’agit de ma vie.
Je regarde autour de moi, cinq autres personnes squattent les lieux. Deux femmes arrêtées pour racolage sur la voie publique, elles sont fardées comme des clowns. Les pauvres, elles doivent se les geler, habillées aussi légèrement. Leurs frusques sont élimées et on dirait qu’on les a forcées à mettre les fringues de leurs petites sœurs tellement ça déborde de partout. Puis, il y a un mec à peine plus vieux que moi, il est plein de tatouages. J’adore ça, les tatouages. Dès que j’ai un peu de fric, je m’en fais un ! J’ai déjà des piercings, un sur ma lèvre inférieure, un au nombril, et quatre à chaque oreille. Que des petits anneaux en argent. Je ne compte pas m’arrêter là, je veux aussi des dessins sur ma peau, à part que ça coûte un paquet de thunes, alors je patiente. Ensuite, il y a deux autres types, un bourré qui roupille tout en décuvant, et un autre qui me file la chair de poule. Le mec a des yeux noirs comme la nuit qui me fixent sans relâche. Il commence à me faire flipper grave ! Je n’ose pas fermer mes paupières de peur qu’il tente un truc.
Putain, mais qu’est-ce qu’il fout, mon petit avocat ? Si je squatte ici trop longtemps, ils ne vont plus me retrouver, l’autre dingue m’aura bouffée !
Je décide de me décontracter un peu, d’oublier les propos salaces que le poivrot déballe aux prostituées, d’oublier cet endroit sans âme, je m’évade par la pensée. J’aime faire ça, je laisse mes rêves m’envahir… le soleil, une plage de sable blanc, la mer turquoise, le ressac. Ah oui, le vrai cliché ! Tant qu’à faire, ce n’est qu’un fantasme, alors pourquoi se priver ? Les images qui flottent dans ma tête sont tirées de films ou de documentaires que j’ai matés à la télé, car, perso’, je n’ai jamais vu autre chose que ma banlieue pourrie ! J’exagère, elle n’est pas que « pourrie », parfois on s’éclate. Quand je retrouve mes potes aussi paumés que moi, on délire, on se raconte des blagues, on s’invente des vies ailleurs, là où c’est beau, où il fait chaud, mais aussitôt l’effet des pétards estompé… on retombe forcément sur Terre… On est solidaires entre nous, on compte les uns sur les autres.
Mes copains d’infortune m’ont toujours soutenue. Cependant, ils n’ont rien pu empêcher lorsque mon père, seul parent qui me restait, s’est fait embarquer par les flics pour détention et trafic de stupéfiants. C’était il y a deux ans. Il y a six mois, il est mort dans sa cellule, un règlement de comptes m’a-t-on dit… La dernière fois que je l’ai vu date du jour de son arrestation. Mon paternel et moi, on se parlait à peine, alors il ne me manque pas.
Depuis, j’écume les foyers. Là, par contre, c’est la misère, je déteste ces endroits dépourvus de toute lumière… Les tordus qui nous y envoient, croyant qu’il s’agit de la solution, se gourent sur toute la ligne. Chacun pour soi et Dieu pour personne ! Moi, ce que je veux, c’est être seule et libre, me débrouiller par mes propres moyens. Je finis toujours par trouver un job même si, hélas, je tombe systématiquement sur des enfoirés de première.
Le dernier boulot s’avérait particulièrement ingrat. La juge, qui m’a prise en charge lors de ma dernière connerie, m’a déniché cette place. D’entrée de jeu, j’ai compris que ce ne serait pas simple. À croire qu’ils les choisissent, putain !
Deux fois que je vois la juge Fresne et je la trouve mieux que les autres. Elle a l’air de vouloir m’aider, même si, sur ce coup-là, on l’a mal renseignée. Le mec qui me servait de patron ne faisait pas dans le social ! Je me débrouille mieux en cherchant moi-même et, dorénavant, je compte bien agir seule. Le protocole m’oblige à passer par un juge, mais bientôt, j’aurai dix-huit ans, et là, plus personne ne viendra décider à ma place. Je serai libre de vivre ma vie à ma manière. J’ai hâte.
Cette simple idée me tire une grimace… comme si les gens de mon espèce avaient le choix… En réalité, il y a seulement deux options, survivre en flirtant avec la loi, ce qui m’arrive assez souvent… ou nettoyer la merde des autres… Vu que j’ai arrêté les cours en seconde, je me situe dans la partie la plus étroite de l’entonnoir.
Mon dernier job consistait à gérer les rayonnages et le ménage d’une espèce de droguerie. Je ne savais même pas que ça existait encore des endroits pareils ! Le boulot en lui-même ne me dérangeait pas ; le ménage, ça me connaît. Concernant mon employeur, c’est une autre histoire. Dès le premier jour, il s’est comporté de manière vicieuse avec moi. Il faisait exprès de m’effleurer, de me mettre tout le temps mal à l’aise. En règle générale, ce genre de plan ne m’impressionne pas, mais je connais mes limites, surtout face à un bonhomme aussi balèze. Alors, j’évitais de me trouver sur son passage. De toute façon, je n’avais pas le choix, soit je bossais là et je pouvais rentrer chez moi tous les soirs, soit je retournais au centre !
À partir du moment où j’ai compris qu’il ne me payerait pas, j’ai décidé de prendre ce qu’il me devait et de me tirer.
Pas la peine d’expliquer ça devant un juge. Les profils dans mon genre ont toujours tort ! Du coup, je règle mes problèmes à ma façon. Ce connard m’arnaquait, j’ai rectifié le tir…
J’en ai rien à foutre de leur jugement à la con. Dans mon monde, on s’arrange pour survivre, on vit au jour le jour. Pas le temps de se préoccuper de leur morale à deux balles !
Bon, OK, depuis que j’ai quitté le lycée, c’est la quatrième fois en un an et demi que je me retrouve derrière les barreaux pour vol, mais est-ce ma faute à moi s’ils ne choisissent que des dégénérés en guise d’employeurs ?! Je ne peux pas m’empêcher de sourire en pensant au coup de genou bien placé que j’ai mis à l’autre vicelard avant que les flics m’embarquent. Ce crétin ne s’y attendait pas. Bien fait ! Trop bon !
Tandis que j’attends encore et toujours mon baveux, je me dis que tout cela n’est pas bien grave, au final. Je vais, certes, être obligée d’écouter une fois de plus leur discours moralisateur, toutefois, après leur énième mise en garde… ma vie continuera comme toujours…

Malgré tout ce qui me trottait dans la tête, j’ai dû finir par m’endormir. C’est mon nom crié bien fort qui me réveille brusquement.
Je remarque que le jour point à travers l’unique fenêtre à barreaux de la cellule commune. Cette lueur blafarde ressemble à mon horiz

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