The Pact , livre ebook

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2021

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En un regard, leurs vies changeront à tout jamais.




Jasper est basketteur. Issu d'un milieu social défavorisé, il obtient une bourse pour intégrer une université prestigieuse, grâce à d'excellents résultats scolaires,. Craquant, sexy, intelligent, il aime profiter de la vie.

Mia se prépare jour après jour, entraînement après entraînement, pour intégrer l'équipe nationale de gymnastique. Son objectif ? Participer aux prochains Jeux Olympiques.

Peu après la rentrée, ils sont contraints de devoir travailler sur un projet scolaire commun. Rapidement, ils se cherchent, se plaisent, se désirent. Jasper lutte de toutes ses forces contre cette attirance. Il ne peut pas... Mais surtout, il ne doit pas...

Pour Mia, Jasper sera-t-il prêt à risquer de tout perdre ?




Précédemment édité en auto-édition.

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Date de parution

03 septembre 2021

Nombre de lectures

61

EAN13

9782376527862

Langue

Français

Clara Rose
Sexy Campus- #1 - The Pact
Titre de l'édition originale : Sexy Campus #1 - The Pact Rose
Copyright © Butterfly Editions 2021







Couverture © Butterfly Editions - iStock
Tous droit réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit sous n'importe quelle forme.
Cet ouvrage est une fiction. Toute référence à des événements historiques, des personnes réelles ou des lieux réels cités n'ont d'autre existence que fictive. Tous les autres noms, personnages, lieux et événements sont le produit de l'imagination de l'auteur, et toute ressemblance avec des personnes, des événements ou des lieux existants ou ayant existé, ne peut être que fortuite.
ISBN : 978-2-37652-786-2
Dépôt Légal : Septembre 2021
30082021-1030-VF
Internet : www.butterfly-editions.com

contact@butterfly-editions.com

À mon double...
À mon double...
- 1 -






Jasper



Des draps. Beaucoup de draps.
De la peau. Énormément de peau.
Un mal de crâne gigantesque.
Putain de cuite de prérentrée. Quand les gars m’ont parlé de cette soirée, je savais que c’était une mauvaise idée. Une très très mauvaise idée. Pourtant, j’ai accueilli leur proposition avec le sourire. Franchement, qui dirait non à une bonne partie de jambes en l’air ? Les dix prochains mois risquent d’être vraiment durs, alors autant en profiter un peu avant que les choses sérieuses ne commencent. Et puis, j’ai un but. Pour parvenir à l’objectif fixé, je dois faire… quelques concessions. Avancer mes pions l’un après l’autre tout en m’amusant. D’autres, plus fauchés que moi, tueraient pour avoir un quart de mes soucis. Enfin, je crois. À vrai dire, je ne sais plus vraiment, mais, dans l’immédiat, je ne pense pas que réfléchir à tout ça soit prioritaire.
Je me lève, les mains en étau autour de mon crâne. J’y suis vraiment allé fort, hier soir. Vodka : 1 ; Jasper : 0.
Me noter pour la prochaine fois : j’ai toujours mieux supporté la tequila.
— Jaaasssppppeeerrrr…
Aïe, c’était quoi… ça ?
— Jasper, j’ai froid sans toi.
Euh… minute.
Je me retourne vers le lit, tout en cherchant à assembler entre eux les différents moments de la soirée de la veille. Sous la couette, j’aperçois une cascade de cheveux blonds.
Helena ?
Mon cœur s’affole. Je n’ai quand même pas osé ? Si ? Non ? Il n’y a pas trente-six mille options, je dois prendre mon courage à deux mains et aller vérifier par moi-même. Plus je m’approche, plus j’ai envie de me cogner la tête contre les murs. Quel imbécile. Le plan était rôdé, prévu au millimètre carré. Cette fille, c’est un bijou de luxe. Se l’offrir trop tôt peut gravement nuire à ma santé mentale. Physique. Et financière.
Helena Hunting représente le Saint Graal, mon but ultime. Prendre mon temps reste, je le sais, la meilleure des options envisageables.
Pitié, faites que ça ne soit pas elle.
À l’instant où ma main soulève ma couverture, j’inspire profondément. Je ne peux pas avoir été aussi stupide.
— Jasper, laisse-moi dormir.
Elle est nue. Totalement nue. Merde. Je ne me rappelle même pas qu’on ait… Je n’ai pas de mot pour décrire ce que l’on a fait vu que je ne m’en souviens absolument pas. Le black-out total. C’est la première fois que ça m’arrive, et j’espère bien, la dernière. Baiser, oui. Souvent, oui. Mais pas comme ça. Pas avec…
Qui, exactement ?
J’aimerais bien lui dire de se lever, puis de ficher le camp de ma chambre, mais je ne me rappelle même plus son prénom. Quelle plaie.
— Emily ?
Aucune réaction. Juste un grognement. Ça ne doit pas être ça.
Sois un peu plus perspicace, mon vieux.
— Megan ? je tente, totalement pris d’amnésie.
En guise de réponse, elle plonge sa tête sous l’oreiller. Au moins, une chose est sûre, il ne s’agit pas d’Helena.
— Leah ?
Seul un grognement me répond. Misère. Je me suis rarement senti aussi mal. Et dans tous les sens du terme. En plus, aujourd’hui, c’est…
— La rentrée ! je crie, paniqué.
L’inconnue se lève d’un bond, la tignasse partant dans tous les sens. Elle me fixe de ses grands yeux verts, vitreux, avant de pointer un doigt accusateur dans ma direction :
— On a cours ! elle hurle comme si sa vie en dépendait.
Affolé, je cherche mon téléphone portable que je finis par retrouver sous le sommier. Je déverrouille l’écran d’un coup sec.
— Onze heures quarante !
D’apeurée, elle passe à affolée.
— Tu ne pouvais pas me réveiller, Ducon ?
Ducon ?
— Eh, ma jolie, je m’appelle…
— Jasper ! Je sais, me coupe-t-elle, véhémente. Franchement, avec tout ce que j’ai entendu sur toi, je t’imaginais plus…
Elle s’arrête de parler, semblant peser chacun de ses mots. Le début d’un sourire, ornant ses fines lèvres, ne présage rien de bon.
— Plus fourni… et moins rapide. Enfin, si tu vois ce que je veux dire… Speedy Gonzales ! elle poursuit tout en enfilant rapidement ses sous-vêtements et sa robe noire, à paillettes, ultra moulante.
— Speedy Gonzales ? Tu crois vraiment que…
— Que quoi ? Que je m’attendais à mieux ? Ça, oui ! Je pense que tu ne m’en voudras pas qu’on en reste là, tous les deux, hein ! Je préfère jouer dans la cour des grands, moi. Les mecs à peine prépubères, j’ai déjà testé, et franchement, non merci.
Sans voix, je la regarde prendre ses affaires, puis se diriger vers la porte. Juste avant de la passer, elle se tourne vers moi, l’air plus furax que jamais.
— Et pour info, je m’appelle Sofia. S-O-F-I-A. Crois-moi, tu vas te souvenir de mon prénom, pauvre idiot !
Quand elle claque enfin la porte derrière elle, je m’assieds sur le lit, hagard. Dans quel pétrin me suis-je encore fourré ?


***


— Tiens, prends ça.
Je ne réfléchis pas, j’obéis. Sans même regarder la boisson que Zane, mon nouveau pote, me tend, je l’avale cul sec. Probablement un antidouleur, si je me réfère au sale goût du breuvage.
— Mange un truc, ça te fera du bien.
Heureusement, qu’exceptionnellement – rentrée oblige – , nous n’avons cours que l’après-midi. Enfin, cours reste un bien grand mot. Nous allons rencontrer notre professeur de littérature, une de nos matières principales. Il va nous présenter son programme. Rien de bien fou, en somme. Enfin, pour la plupart des élèves.
Moi, c’est différent.
Je dois assurer si je veux que ma bourse soit prolongée l’an prochain. Contrairement aux nombreux nantis que je vais croiser aujourd’hui, je n’ai pas un papa plein aux as et une maman aux petits soins pour ma gueule d’ange. Primo, mon paternel s’est fait la malle avant que je ne sache parler, et secundo, ma mère se crève à la tâche en bossant à la chaîne dans une usine qui fabrique des bagnoles de luxe pour tous ces sales merdeux. Ma vie ne représente pas grand-chose à l’échelle de ma nouvelle université. Aux yeux des autres, je suis probablement le mec plutôt cool, au physique avantageux, et à la répartie bien tranchée. Quelques tatouages à montrer sur mes biceps, puis mon flanc, et ma réputation de Bad boy ne sera plus vraiment à prouver.
Sauf que… c’est beaucoup plus compliqué que ça. Terriblement plus compliqué. Si je devais résumer mon existence en deux mots, je dirais… plutôt merdique. Je n’ai pas dû naître sous la bonne étoile. Cependant, une chose est certaine. Soit, la pauvreté vous enfonce ; soit, elle vous rend plus fort.
Et moi, je ne me suis jamais senti aussi fort qu’en ce moment. Le basket, c’est ma vie. Je ne vois pas mon avenir autrement qu’en jouant avec une équipe professionnelle. Rejoindre la NBA symbolise mon but ultime. Ma bourse, je dois la préserver coûte que coûte, même si, pour ça, je risque d’être obligé de trancher dans le vif. Et pas qu’un peu.
— T’es sûr que tu ne veux rien avaler ?
Zane et sa gentillesse. En arrivant ici, je me suis promis de ne rien attendre des autres, de ne m’attacher à personne. Pourtant, avec lui, je ne sais pas… il s’est passé un truc. Je sens que je peux lui faire confiance. Du moins, j’en ai l’impression. J’ai beau rester sur mes gardes, me promettre de ne rien lui lâcher de mon pauvre plan à deux balles, je crains qu’un de ces jours, ça ne sorte tout seul.
— Allez, mange au moins la moitié de ce pancake.
— Non, merci. Il risque de ne pas passer. Et puis, faut que j’aille me doucher, et préparer quelques affaires pour le cours de cet après-midi. Merci d’avoir tout rangé.
Je regarde autour de moi, histoire de vérifier que je n’ai pas souffert d’hallucinations en entrant dans la grande pièce principale du rez-de-chaussée. Je ne me suis pas trompé. Tout est nickel. Jamais on ne croirait qu’une telle soirée s’est déroulée, ici, la veille.
— Ne me remercie pas, je n’ai strictement rien fait.
Je ne comprends pas. Si ce n’est pas lui, fraîchement douché, la mine visiblement plutôt reposée, alors c’est qui ?
— Des premières années, il répond comme s’il lisait dans mes pensées.
— Nous sommes aussi des premières années, tous les deux, je lui rappelle, ne comprenant pas vraiment où il veut en venir.
Il sourit, amusé de mon ignorance.
— Peut-être, mais pas n’importe lesquels.
Là, je ne pige plus rien.
— Zane, qu’est-ce que tu racontes ? Entre ces quatre murs ne vivent que les joueurs de notre équipe de basket, dont quatre premières années. Dont nous deux. Je ne vais quand même pas te faire un satané dessin !
Nouveau sourire. Nouvelle énigme.
Les battements de mon cœur tambourinant contre mes tempes, je commence sérieusement à m’impatienter.
— Allez, ne fais pas cette tête ! Ce sont les petits rats des bibliothèques qui ont tout lavé. Ils nous ont été tellement reconnaissants de les avoir invités qu’ils n’ont rien bu, nous ont servi toute la soirée, et ont tout nettoyé. Tu ne te souviens vraiment de rien ?
Absolument de rien, cependant je suis bien trop fier pour l’admettre.
— Et dire que tu as passé la nuit avec Sofia. J’aurais tué père et mère pour un petit plan de cinq minutes à l’horizontale avec elle. Putain, j’aimerais trop être à ta place ! Surtout qu’elle a eu l’air d’apprécier ce que vous avez fait. Enfin, si tu vois ce que je veux dire…
Pitié. S’il savait qu’el

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