The strength to love
150 pages
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The strength to love , livre ebook

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Description

Solal a tout du mec normal. Jeune, bel homme et ténébreux, il occupe son temps entre sa passion et son job en intérim.


À la suite du décès de son père, il a dû très vite s’assumer seul. Grâce au rêve qu’ils avaient en commun, Solal va se voir proposer une opportunité qu’il ne pourra refuser.


Mais passer de l’ombre à la lumière pour incarner le rôle de sa vie, le mènera-t-il sur le chemin du succès ?


Sofia, quant à elle, est une jeune femme au passé trouble, qui, pour échapper au pire, doit se reconstruire loin de ses racines.


Quand ces deux êtres que tout oppose vont se rencontrer, l’alchimie de la tentation va tout de suite se produire. Mais si cette histoire peut avoir une saveur de paradis, elle pourra aussi avoir un goût d’enfer...



La vie peut parfois être toute tracée, et d’un coup, prendre une tournure à laquelle on ne s’attendait pas...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 27 avril 2022
Nombre de lectures 5
EAN13 9782493219572
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

« Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction, intégrale ou partielle réservés pour tous pays. L’auteur ou l’éditeur est seul propriétaire des droits et responsable du contenu de ce livre. Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute representation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle. » ISBN papier : 978-2-38472-000-2 ISBN numérique :978-2-493219-57-2 ©JH Daniels Édition : Plumes de Mimi éditions, 122 rue de l’Argonne, 62117 Brebières. Siret : 84469800100014 Dépôtlégal :01/2023
JH Daniels Bonjour à toi ! Avant que tu ne commences ta lecture, j'aimerais t’expliquer comment tout cela a commencé.
Étant une grande passionnée de lecture, et plus pré cisément de romance, j’ai toujours eu ce besoin de m'évader en lisant, et plus encore pendant mon congé parental. Maman de deux enfants et demi, jamais je ne me serais imaginé écrire un livre un jour, et pourtant...
Une rencontre a suffi à bouleverser ma vie. Une histoire me trottait dans la tête, qu'à l'époque, j’aurais préféré faire écrire par une auteure confirmée, mais « une éditrice méchante » m’a dit : hors de question, lance-toi, c’est l’occasion d’essayer ! Et je me suis lancée. Pas le choix, si je voulais que mon clin d’œil voie le jour.
Le résultat est là. J’espère que cette histoire sau ra conquérir votre cœur, je vous souhaite de passer un agréable moment avec Sofia et Solal.
Chapitre 1 Chapitre 2 Chapitre 3 Chapitre 4 Chapitre 5 Chapitre 6 Chapitre 7 Chapitre 8 Chapitre 9 Chapitre 10 Chapitre 11 Chapitre 12 Chapitre 13 Chapitre 14 Chapitre 15 Chapitre 16 Chapitre 17 Chapitre 18 Chapitre 19 Chapitre 20 Chapitre 21 Chapitre 22 Chapitre 23 Chapitre 24 Chapitre 25 Chapitre 26 Chapitre 27 Chapitre 28 Chapitre 29 Chapitre 30 Chapitre 31 Chapitre 32 Chapitre 33 Chapitre 34 Chapitre 35 Chapitre 36 Chapitre 37 Chapitre 38 Chapitre 39 Chapitre 40 Chapitre 41 Chapitre 42 Chapitre 43 Chapitre 44 Chapitre 45 Chapitre 46
Table des matières
Chapitre 47 Chapitre 48 Chapitre 49 Chapitre 50 Chapitre 51 Chapitre 52 Chapitre 53 Chapitre 54 Chapitre 55 Chapitre 56 Chapitre 57 Chapitre 58 Chapitre 59 Chapitre 60 Chapitre 61 Chapitre 62 Chapitre 63 Épilogue Bonus Remerciements
Aux êtres chers que j'ai perdus, vous n’êtes pas dans les remerciements, mais chaque jour, vous êtes dans mon cœur.
Chapitre 1 Solal  Merde, avec ces conneries, je vais être en retard! La journée avait pourtant bien commencé... Quand je suis tombé sur cette annonce, au début, j' ai cru rêver, mais finalement, c’est bien réel. Encore un peu de patience et j’aurai les mains posées sur une superbe carrosserie tout en courbes. — T’abuses, tu ne peux pas me demander ça un autre jour ! Je suis ennuyé, Jim est un chef que j’apprécie et j’ai horreur de lui dire non, mais en cet instant, je n’ai pas le choix. — Soso, il faut absolument que tu fasses une heure supplémentaire. La commande n’est pas finie e t si nous ne respectons pas les délais, le client va péter un plomb. C’est une nécessité pour l’entreprise de finir les cinq pièces qui manquent avant ce soir. Je vois bien qu’il aimerait que je reste. C’est pou r ça qu’il insiste aussi lourdement, mais merde, ils n’ont qu’à se débrouiller sans moi ! — Jim, si ça avait été un autre jour, il n'y aurait pas eu de souci, mais là, c’est impossible, j'ai rendez-vous dans une demi-heure en banlieue pour aller voir ma future voiture. — Sérieux, tu me dis non ? Tout ça pour une putain de caisse... Y’en aura plein d’autres. Assure! C’est important ! Il tourne comme un lion en cage, mais je ne céderai pas, je ne bousillerai pas ma seule chance d’acquérir ce petit bijou. — Désolé, tu me connais, quand je peux aider, je le fais avec plaisir, mais là, c’est vraiment une voiture de dingue. J’ai peur qu’elle me passe sous le nez. Tu sais à quel point ce projet est important. Vous vous plaigniez de m’entendre en parler tout le temps , et maintenant que j’ai enfin une chance de la trouver, tu me fais culpabiliser ! Je m’emporte certainement un peu trop, mais j’ai l’impression que c’est vital de me rendre à cet endroit. — C’est le modèle que tu cherches depuis des mois ? me questionne-t-il, un peu plus radouci. — Oui. Il ne dit rien, mais il m’observe du coin de l’œil. — File, alors. À lundi, Soso. — À lundi, Jim, c’est cool de comprendre... Bon courage ! — Merci, jeune bite. Ce surnom ne me surprend pas de la part de mon coll ègue. Heureusement que l’ambiance est bonne, car le boulot en lui-même n’est pas terrible . Ça fait deux ans que je travaille comme intérimaire dans une usine de pièces automobiles, e t franchement, je suis lassé de recommencer chaque jour la même chose. En même temps, que notre travail nous plaise ou non, parfois, la vie d’adulte ne nous en laisse pas le choix. Si j’avais eu l’occasion, j’aurais très certainement choisi d’être garagiste, comme mon père. Moi aussi, j’ai l’amour des belles mécaniques qui coule dans mes veines. Malheureusement, comme il a très vite fallu que je m’assume financièrement, je n’ai pas fait de longues études et j’ai pris ce qu’il y avait... Il y a cinq ans, je me suis retrouvé seul, abandonné par mon père, emporté trop tôt par un cancer. Ma mère, elle, avait déjà pris la tangente, mais à cause d’un homme, alors que j’avais tout juste huit ans. Je ne veux pas faire pleurer dans les chaumières, je ne suis pas ce genre de type. J’ai appris très
vite qu’il fallait faire face et comme on dit, je suis un mec qui sait rebondir, heureusement. Le départ de ma génitrice m’a simplement laissé un goût amer et aujourd’hui, je n’ai plus beaucoup de souvenirs d’elle. Par contre, la perte de mon père m’a brisé le cœur... C’était un homme bien et il m’a fait promettre de c ontinuer pour lui, alors j’essaierai au maximum de suivre ses pas. À vingt ans, quand je me suis retrouvé seul dans cet appartement que nous occupions lui et moi, j’ai beaucoup souffert de son absence, mais je savais qu’il fallait que je continue d’avancer. Son cancer a commencé à le ronger quand j’étais ado. Les deux premières années, il nous a assumés seul, malgré les traitements et la douleur, mais quand la maladie s’est fait un lit douillet dans son corps si fragile, j’ai quitté le lycée et j’ai assuré pour nous deux. Les petits boulots se sont succédé et aujourd’hui, j’en suis là. Un emploi stable, enfin, si on peut dire... J’enchaîne les missions d’intérim dans la même société. Cependant, je n’éprouve aucune satisfaction dans ce que je réalise chaque jour. Ce travail est comme on dit « alimentaire », il me sert à payer les factures, mes sorties et aussi à mettre un peu d’argent de côté pour mes loisirs. J’ai un passe-temps qui me tient à cœur, justement. J’ai pour projet d’acheter une voiture. Bien évidemment, pas n’importe laquelle, non, le modèle que je cherche est un véritable trésor, un Karmann type 14, d’avant 1970. Et pour en trouver u n pas trop cher, c’est un vrai chemin de croix. Ces dernières années, les prix se sont envolés. Apr ès avoir passé des mois à éplucher les petites annonces, j’ai justement rendez-vous avec une dame pour rencontrer la voiture de mes rêves, et cerise sur le gâteau, c’est un modèle cabriolet de 1967. C ’est pour cela que j’ai refusé la demande de Jimmy sans réfléchir. Important ou pas, je ne sacrifierai pas mes projets pour ce boulot. *** Vingt minutes plus tard, je suis devant l’adresse du rendez-vous. Je tape à la porte d’un énorme pavillon ultra moderne et une petite dame vient m’ouvrir. — Bonjour, monsieur. Que puis-je pour vous ? me demande-t-elle surprise. — Bonjour, j’ai rendez-vous avec madame Linsky, pou r le Karmann. Elle m’a donné cette adresse. — Madame m’avait prévenue. Elle est dans le jardin, suivez-moi. Nous traversons un hall impressionnant, mais ce n’est rien comparé au salon. Jamais de ma vie, je n’ai vu une maison pareille! Mes yeux sont tout de suite attirés par le lustre magistral qui surplombe la pièce. Il est parfaitement accordé aux moulures qui finissent la décoration raffinée du lieu. Tout sent le pognon ici, ça me change de chez moi... C’est étrange. Je me sens comme un petit garçon, totalement perdu. Les mains moites et les j ambes chancelantes, j’avance... Mon cœur me donne l’impression qu’il va exploser. Quand nous arrivons sur la terrasse, le Karmann est garé un peu plus loin. Il est abrité par un arbre qui doit être bicentenaire. Nous faisons encore quelques pas et je finis par apercevoir la silhouette d’une femme à l’intérieur. Nous avançons vers elle. Merde! Je suis impressionné! Ce jardin est magnifique. Des petits buissons sont plantés un peu partout et de sublimes rosiers en fleurs les bordent. Je n’ai pas l’habitude de me retrouver dans tout ce luxe. Cette situation est très stressante pour moi. J’ai peur de bégayer au moment où je vais devoir ouvrir la bouche. — Madame, votre rendez-vous est là. En entendant sa gouvernante, je vois madame Linsky s’extirper et essuyer discrètement son visage. Je suis sûr de moi en disant qu’elle était en train de pleurer avant que nous ne débarquions. — Bien, approchez, jeune homme, dit-elle rapidement. — Bonjour, madame. Son air froid m’impressionne, cette femme ressemble énormément à Meryl Streep. Avec ce chignon strict et ses lunettes, j’ai envie de lui demander poliment de retirer le balai qu’elle a dans le fessier, elle se sentirait certainement mieux après... — Alors, comme ça, vous aimez particulièrement ce modèle ? Étonnant pour quelqu’un de votre âge ! D’où vous vient cette passion ? me demande-t-elle, le regard légèrement inquisiteur.
— Avec mon père, on a toujours retapé de vieilles demoiselles, et le Karmann, c’était son rêve. Quand il est décédé, je me suis promis qu’un jour, j’en posséderai un! Et il ne faut pas se le cacher, ça fait tomber les minettes, les voitures de collection ! dis-je en lui faisant un clin d’œil, histoire de détendre l’atmosphère. Ah, mais, c’est un sourire que je commence à apercevoir... Cette femme serait-elle autre chose qu’un iceberg ? — Effectivement, ça a un certain effet, je vous l’a ccorde. Je dois dire que j’ai publié cette annonce à regret... C’était la voiture de mon défunt mari, c’est très dur pour moi de me résigner à la vendre. Elle me rappelle tellement de beaux souvenirs, mais malheureusement, je la vois se détériorer au fil du temps... Il est temps qu’elle fasse le bonheur de quelqu’un d’autre, désormais. En l’écoutant, je la vois caresser la carrosserie du bout des doigts, tout en essuyant furtivement une larme. — Je saurai la chouchouter, vous savez. Essayant d’être le plus rassurant possible, je touche la corde sensible et j’avoue que je profite de mon regard qui les fait toutes craquer. — Oui, bien évidemment, ce n’est pas le problème. C ’est de la vendre qui est le plus dur, de ne plus jamais voir mon mari dedans, de tirer un trait sur trente ans de ma vie. Sa voix trahit sa peine, elle souffre énormément de la perte de son époux. — Je comprends, mais il faut que vous sachiez que vous ne trouverez personne de plus motivé que moi pour la restaurer. J’économise depuis pas mal de temps pour me payer ce modèle, c’est mon rêve de la conduire en me disant « Tu vois, papa, o n a réussi! ». Je vous garantis qu’avec moi, elle retrouvera toute sa splendeur. Excusez-moi, je suis peut-être excessif, mais ce projet me tient tellement à cœur. — Je vois bien que c’est important pour vous. Comme je vous l’ai dit par téléphone, je n’ai pas le temps aujourd’hui pour finaliser notre affaire. Je suis directrice de casting et je dois absolument être dans le centre de Paris dans une heure. Laissez-moi un peu de temps pour être certaine de mon choix. — Je comprends. Est-ce que je peux juste observer la mécanique avant de partir ? — Bien sûr ! Allez-y. J’ouvre le capot et admire le moteur. Il est propre, bien entretenu et d’origine. Il y a seulement quelques pièces abîmées par l’humidité à cause du f ait que la voiture n’a pas bougé depuis un moment. — C’est bon pour moi, madame. Je vais vous laisser travailler. D’ailleurs, votre métier semble être intéressant, mais j’imagine que cela ne doit pas être facile tous les jours. — En effet! Nous devons absolument sélectionner notre personnage masculin avant lundi, mais nous avons beaucoup de difficultés à le trouver. Je vous passe les détails, mais l'adaptation de ce livre n'est pas de tout repos, les lectrices se sont imaginé un modèle d’homme très particulier et il y a toujours quelque chose qui ne correspond pas. Soit un nez trop large ou pas assez grand, pas assez typé, trop typé, trop de muscles, pas assez, enfin bref... La tâche est rude. C’est un projet ambitieu x et nous ne voulons pas décevoir notre public. Les fans ne nous le pardonneraient pas... Ses deux billes sombres se posent sur moi, elle me scanne de la tête aux pieds, c’en est presque dérangeant. À cet instant, vu son regard appuyé, je me demande si la petite dame n’aurait pas la dalle. — D’après ce que je comprends, les exigences sont hautes! dis-je, curieux d’en savoir plus sur son métier, et non sur le reste, je ne fais pas dans la cougar... — C’est exactement ça, me dit-elle avec un petit sourire en coin. Mais je ne perds pas espoir de le trouver rapidement. En ce qui concerne la voiture, je vous recontacte très vite. Comptez sur moi... Je dois partir, mais si vous le souhaitez, vous pouvez continuer à la contempler quelques instants, cela
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