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Description
Trois parenthèses de vie
Parenthèse de la vie de Jules
Un petit garçon de dix ans, que les aléas de la vie vont bousculer malheureusement.
Pas facile à cet âge, il faut avoir les épaules solides et être fort, pour grandir avec son beau-père. Mais un jour viendra, et Jules verra son étoile briller.
Parenthèse de la vie de Tante Lili
Une femme antillaise avec une philosophie de vie bien à elle. Chez elle, c’est le bonheur au naturel. Là les valeurs sociales, les rapports humains, prennent tous leurs sens.
Parenthèse de la vie de Joëlle
A la Martinique, une grand-mère de cinquante-quatre ans vit une épreuve. Cela fait trente-huit ans qu’elle hésite à franchir le cap, jusqu’au moment où elle prend une décision formelle. En 2013, tout commence.
Sujets
Informations
Publié par | Edilivre |
Date de parution | 11 septembre 2015 |
Nombre de lectures | 0 |
EAN13 | 9782332909329 |
Langue | Français |
Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
Couverture
Copyright
Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com
Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.
ISBN numérique : 978-2-332-90930-5
© Edilivre, 2015
Du même auteur
Du même auteur :
• La phobie de Jamie
• L’Étrange histoire de l’enfant et l’Oiseau
Illustration couverture J.C. Carda
Dédicace
« On a deux vies. La deuxième commence le jour où on réalise qu’on en a juste une. »
Confucius
Parenthèse de la vie de Jules « L’espoir »
Jules à l’école
I l court, il court, il court ! Il est le dernier à rentrer… Ouf ! C’était juste ! La porte de l’établissement scolaire, d’un bruit sourd, se referme derrière lui.
Avec un peu de chance, il est entré à temps ce matin-là, et comme beaucoup d’autres matins, dans la classe, pendant que les élèves sortaient leur trousse de leur sac d’écolier.
Il redoute l’observation de la maîtresse, si elle s’aperçoit encore du retard qui se répète trop souvent, depuis le début de l’année scolaire.
La salle se remplit de bruits : de chaises déplacées, de livres feuilletés, de cahiers posés, de stylos lâchés sur la table… et puis, de la voix et des bruits de talons de l’institutrice, qui parle très distinctement, articulant, pour se faire comprendre dans ce vacarme matinal.
Elle vérifie la présence des élèves et contrôle en coup de vent le port de l’uniforme, passant devant chacun, en longeant la salle.
Juste avant de se diriger vers son bureau, elle s’arrête face à lui. Ce que Jules appréhendait tant arriva ! Elle lui dit :
« Tu es essoufflé, et comme d’habitude tu es en nage ! Quand arrêteras-tu de courir pour arriver à l’heure ? Tu es toujours en retard ! »
Il baissa la tête, confus. Cette réprimande causait un malaise chez ce petit garçon, que les autres regardaient avec dédain, se moquant de lui, chuchotant tout bas, comme d’habitude ; c’était du mépris pour rien !
Mais, serait-il juste de leur reprocher ce comportement vis-à-vis de Jules ? Même si celui-ci pense, qu’ils ont des mots blessants et révoltants !
Et puis, doit-on les blâmer ? Ils arrivent dans la cour de récréation, avant même que la cloche n’ait sonné ! Ils respectent le règlement intérieur !
Dans la charte scolaire, il est bien stipulé, que la ponctualité est de rigueur et que des sanctions sont appliquées, en cas de manquement ! Jules souffre de cette situation : des retards trop répétitifs qui lui déclenchent une boule au ventre, en plus de la honte éprouvée, quand il apprend que l’on parle de lui comme d’un lève-tard ou pire encore, comme d’un paresseux !
Il ne ressemble pas du tout à cela. Colporter ces dires, ne serait-ce pas mentir ?
S’est-on inquiété de sa situation ? Sait-on quelque chose de sa vie ? Lui a-t-on déjà posé des questions ? Qui a tenté de l’aider ?
Et dire qu’on lui parle de punitions !
Les autres ne s’attardent pas sur ce garçon au regard absent. Il n’attire pas l’attention et se révèle, si peu intéressant !
Il ne laisse rien apparaître ; il ne cherche pas à éveiller des soupçons. Son petit visage sans expressions ne dévoile rien de ce qu’il subit dans sa vie de petit garçon.
À la récréation, il s’isole. De loin, il regarde ses camarades de classe s’amuser, jouer aux billes. Toujours distant, appuyé sur un poteau...
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