Un jour quelque part
224 pages
Français

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Un jour quelque part , livre ebook

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Description

Depuis plus de cinq ans, François, Isabelle et Nicole travaillent en harmonie en plein centre de Paris. François, un bel homme d'une quarantaine d'années, n'arrive pas à trouver la femme de sa vie. Sa secrétaire Isabelle, une jolie jeune femme d'une trentaine d'année avait placé tous ses espoirs dans sa relation avec Hugo, mais hélas... Nicole son agent, une jolie rousse de quarante-cinq ans que la vie n'a pas trop gâtée, vit avec son fils Jérémy. Ils vont tous les trois vivre une aventure dont seul le destin connaît le secret. La vie va faire en sorte que ces personnes se trouvent et s'aiment. Ainsi tourne le monde avec ses joies et ses peines, même la nature s'en mêle apportant ses flots de tristesses et de chagrins. Peut-être trouveront-ils le bonheur ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 22 novembre 2013
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332629401
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0067€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-62938-8

© Edilivre, 2014

…1…
François est le patron d’une boîte, où travaillent Isabelle et Nicole. Il l’a héritée de son grand-oncle qui n’a jamais eu d’enfant. Cette manne, tombée du ciel, lui a permis d’investir dans une agence immobilière en plein centre de Paris. Au début, il estimait que cette agence serait plus une aventure qu’une vraie occupation, mais bien vite il a renoncé à son poste de directeur dans une grande chaîne de production pour se consacrer à son entreprise. Désormais, il appartient à cette catégorie d’hommes qui n’ont plus d’effort à faire. François est un bel homme : grand, athlète et brun de surcroît, avec ses grands yeux émeraude ; à quarante ans il est toujours attirant.
Isabelle, une jolie jeune femme d’une trentaine d’années, avec des joues veloutées, de belles fossettes quand elle sourit, un joli petit grain de beauté au-dessus de sa lèvre supérieure. De jolies boucles d’or ornent ses oreilles et elle paraît très jeune - quand aucune larme ne vient assombrir son regard - avec sa silhouette, frêle et élancée. Isabelle est bien plus douce et modérée que son amie Nicole.
Nicole, une jolie rousse, a pris un peu de poids au fil des années ; mais elle est encore, à quarante-cinq ans, une femme séduisante. Même si la vie ne l’a pas gâtée, elle garde sa bonne humeur et son rire communicatif.
Il était un peu plus de neuf heures, ce lundi matin, quand François arriva à l’agence, le visage boursouflé comme s’il n’avait pas dormi. Cela fait presque cinq ans que lui, Isabelle et Nicole travaillent en harmonie ; tout est parfaitement organisé, on dirait même qu’ils sont complémentaires. Au fil du temps, leurs rapports ont changé et sont devenus amicaux. Chaque lundi matin, il y en a toujours un parmi les trois qui a quelque chose à raconter de son week-end.
Nicole, de nature gentille et attentionnée, ressent mieux les subtilités, et sait quand François, ou Isabelle, a besoin d’un soutien moral.
– Bonjour François ! Encore un mauvais week-end ?
– Bonjour Nicole, bonjour Isabelle ! Oui, une nouvelle dispute avec Margaret.
Margaret, riche héritière, est une femme redoutable, du moins c’est l’opinion qu’Isabelle et Nicole ont depuis leur première rencontre. François a fait sa connaissance un matin, il y a six mois de cela ; il l’a accompagnée pour la visite d’un chalet à la campagne à la place de Nicole - cette dernière devait conduire son fils Jérémy à l’hôpital. Depuis ce matin-là, lui et Margaret vivent une passion torride, et destructrice pour lui ; il est de nouveau amoureux. Il est tombé amoureux fou dès l’instant où il l’a vue ; mais depuis quelques semaines, leurs échanges venimeux commencent à le lasser.
Au début de leur relation, il la trouvait belle et sexy ; aujourd’hui, il la trouve tyrannique et froide… Pourtant, il soutient à Isabelle et à Nicole qu’il en est amoureux.
Isabelle, elle, avait connu Hugo à un match de foot à l’âge de seize ans, et depuis ils ne s’étaient pas quittés ; jusqu'à ce fameux soir. Elle avait mis beaucoup d’espoir dans sa relation avec Hugo, son petit ami de toujours. Mais voilà, le soir même de leurs fiançailles, elle l’a trouvé au lit avec l’une de ses meilleures amies. Aujourd’hui, elle doit chercher refuge derrière les apparences, pour donner l’illusion d’avoir oublié Hugo, et de ne plus souffrir. Hugo était son point d’ancrage ; sans lui, elle a la sensation de partir à la dérive, tel un navire sans capitaine, errant éternellement sur cette mer déchaînée qu’est la vie. Dorénavant, ça ne sera plus pareil ; sa vie va changer parce que, seule avec ses incertitudes, elle ne se sent plus en sécurité. Elle n’est plus à l’aise, même dans ses vêtements, pourtant elle s’habille chez de grands couturiers ; elle se sent fade, mais elle se maquille avec grand soin ; ses longs cheveux blonds, relevés en chignon, lui donnent parfois l’impression d’avoir quelques années de plus. Jamais elle n’avait imaginé sa vie sans lui, ni combien cela serait douloureux de le voir partir. Leur appartement, choisi ensemble avec tant d’amour, lui semble bien vide à présent. Isabelle serra ses mains croisées sur son cœur, comme un bouclier, pour empêcher François - son patron qui vient d’entrer dans son bureau - d’entendre ces battements qui lui font si mal. Elle, qui n’a pas levé les yeux de son courrier, plongée dans ses pensées, s’efforça de sourire.
– Bonjour François ! Je te sers un café bien sucré, comme tu l’aimes ?
– Volontiers… Bonjour Isabelle ! Je vous veux toutes les deux dans mon bureau dans cinq minutes.
– Bien François ! Répondirent-elles, surprises.
– Dis Isabelle, François n’a pas l’air bien ce matin…
– Tu sais, depuis quelques jours je trouve son attitude bizarre ; on dirait qu’il mijote quelque chose.
– Toi aussi tu avais remarqué… Je ne voulais pas te le dire. Je suis sûre que c’est à cause de Margaret.
Margaret, cette femme que toutes les deux avaient trouvée antipathique, dès le premier instant où elle avait mis les pieds dans l’agence ; elle avait lancé son regard noir à Isabelle, qui avait senti son sang se glacer. Cela n’avait pas empêché cette dernière de lui rendre un sourire narquois.
Isabelle, tout en étant aimante et sage, sait désarmer les gens qui lui semblent hostiles au premier abord. Bien qu’étant timide, elle a le sens de l’humour et de la repartie. Elles échangèrent de longs regards, en silence.
Cinq minutes après, Isabelle et Nicole entrèrent dans le bureau de François. Isabelle, toujours la tasse de café à la main, dévisagea François.
– Isabelle…
– Oui François ? Répondit-elle d’un ton amusé pour détendre l’atmosphère, devenue pesante tout à coup.
– Isabelle, pose-moi cette tasse s’il te plaît ! Asseyez-vous toutes les deux, j’ai une proposition à vous faire. Si on prenait une petite semaine ? Je vous offre un petit voyage !
Isabelle et Nicole se regardèrent sans comprendre ; Nicole, qui a le rire facile, se moqua de lui et répondit :
– Tu te fous de nous, une semaine de vacances !? Pour aller où ? En plus tu nous offres le voyage ! Tu plaisantes ; hein François !?
François paraissait nerveux ; il prit son air sérieux, ce qui empêcha Nicole de continuer à plaisanter. C’est vrai que, depuis sa séparation douloureuse avec Séverine, il collectionnait les femmes pour remplir ses jours et ses nuits. Il ne voulait plus aimer, mais ne voulait pas non plus rester seul. Il essayait de se bâtir une réputation de séducteur. Pour lui, désormais, l’important était de développer et faire prospérer son agence… Alors pourquoi ce voyage ? Et puis, il y avait Margaret… Malgré leurs incessantes disputes, il avait l’air de l’aimer, d’ailleurs il n’arrête pas de tenter d’en convaincre Isabelle et Nicole. L’idée de ce voyage dérouta les deux femmes.
– J’ai l’air de plaisanter Isabelle ?
– Non, mais c’est si soudain que nous ne savons que te répondre.
– Si c’est une plaisanterie, elle est de bien mauvais goût François ! lâcha Nicole.
Puis, elle s’adressa à Isabelle :
– Toi tu sais que je ne suis jamais sortie de France et que je rêve de voyage depuis si longtemps…
– Je ne plaisante pas Nicole ! Pour la deuxième fois : voulez-vous, toutes les deux, faire ce voyage avec moi ? J’ai envie de partir loin, ne serait-ce qu’une petite semaine ; j’ai besoin de faire le point.
Isabelle ne parlait plus ; elle fixait François sans vraiment comprendre, se disant au fond de son cœur : « Voilà une occasion qu’il ne faut pas refuser ! ». Depuis sa rupture avec Hugo, plus de trois mois auparavant, plus rien ne l’intéressait. Même le sourire d’un enfant n’arrivait plus à l’émouvoir ; elle avait aimé Hugo, elle avait cru son couple solide, elle avait imaginé lui donner de beaux enfants… et tous ses rêves se sont écroulés comme un château de cartes. Il fallait oublier, et le plus vite serait le mieux.
Encore dans ses pensées, elle répondit :
– Moi je ne peux pas !
– C’est à cause de Hugo ? Vos fiançailles sont annulées, ne me dis pas que tu le revois !? lui demanda François.
– Non ce n’est pas à cause de lui, mais on ne peut pas laisser l’agence.
– Et pourquoi Isabelle ? On a rattrapé le retard, on est en novembre. Nous irons une semaine le mois prochain, et en janvier nous attaquerons le bilan.
– Hé ! Vous m’oubliez !? intervint Nicole. Moi je ne peux pas, il y a Jérémy.
– Arrête Nicole ! Il y a bien ta mère qui peut le garder une petite semaine ; bientôt c’est les vacances de Noël.
– Bien, je vais voir avec maman, et je demanderai à Jérémy ce qu’il en pense. Dis, on peut savoir où nous conduit ce petit voyage si gentiment proposé ?
– J’ai pensé à la Malaisie !
Isabelle et Nicole avaient du mal à comprendre… Que voulait dire François ? La Malaisie c’est à l’autre bout du monde. Que voulait-il fuir ? Il y a tellement de pays à voir, pas trop loin de la France : l’Italie, l’Espagne… S’il voulait de l’exotisme, il y avait la Martinique, la Guadeloupe… Il y avait quelque chose en lui qui leur échappait.
– La Malaisie… tu divagues ! La Malaisie ! répéta Nicole incrédule. Tu ne serais pas tombé sur la tête en quittant ton lit ce matin ?!
…2…
En bouquinant un peu, François avait appris que la Malaisie était un état indépendant du sud-est asiatique. Cet état permet aux touristes de découvrir l’Asie, il n’y a pas de difficultés de transport et on y trouve des hébergements de qualité. La vie y est bon marché, et il est possible de voyager de façon économique, surtout pour les gens qui aiment faire de la bicyclette. C’est une région fascinante, autant par ses aspects géographiques que culturels ; la côte de la Malaisie est pleine de plages et d’îles tropicales d’une beauté inégalable. Il

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