Un Noël au ranch des Mac Bryant
112 pages
Français

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Un Noël au ranch des Mac Bryant , livre ebook

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Description

Wayatt est dépité par la nouvelle. Le ranch de leur famille ne leur appartiendra plus s’ils ne payent pas la dette de leur défunt père aux Jackson, qui sont riches, puissants en plus d’être leurs voisins.

Wayatt pensait que tout était perdu, jusqu’à ce que M. Jackson lui propose sa fille contre sa dette. Il ne peut pas refuser, bien que cette fille, qu’il connaît très bien, soit une peste et une personne imbue d’elle-même.
Une date est trouvée, ça sera à Noël, comme a toujours rêvé sa fiancée.

Il s’était résigné et était prêt à se sacrifier pour le bonheur de sa famille, mais ça, c’était avant de rencontrer Zoé, la wedding planner qui organise son mariage.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 21 décembre 2022
Nombre de lectures 1
EAN13 9791034821389
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Un Noël au ranch des Mac Bryant

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Sarah West
 
 
Un Noël au ranch des Mac Bryant
 
 
Couverture : Nero
 
 
Publié dans la Collection Aime
 
 

 
 
© Evidence Editions  2022

 
Mot de l’éditeur
 
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Chapitre 1

Wayatt
 
 
 
— Comment ça, notre ferme ne nous appartient plus ?
— Je vous l’ai dit, monsieur Mac Bryant, votre père a contracté un prêt auprès de votre voisin, il est arrivé à échéance et, comme vous ne pouvez pas le payer, vous devez partir.
— Mais notre père ne nous a rien laissé ?
— Il était ruiné, il n’avait plus rien.
Je n’arrive pas à croire ce qu’il nous arrive, nous sommes sans le sou. Pourquoi mon père ne nous a rien dit avant ? Je m’assois sur la chaise, complètement dépité, j’ai envie de pleurer, de crier et même de frapper ce foutu notaire. Mais ma rage ne fera qu’empirer les choses et il faut que je pense à mes frères. Je n’étais pas prêt à devenir le chef de famille et voilà où je me retrouve, avec plus rien et des enfants à charge, à seulement vingt-cinq ans.
— Je suis vraiment désolé.
Je me lève et sors sans un mot. Il ne sert à rien de ruminer ma peine dans son cabinet, il a dit ce qu’il avait à dire, c’est à moi de trouver une solution maintenant.
J’entre dans le premier bar que je trouve, j’ai besoin de souffler, juste cinq minutes, avant de retourner à ma vie de merde.
— Un whisky, non, un double. Sec.
Le temps qu’on me serve, j’essaie de ne pas penser à ce que le notaire m’a dit, mais je n’y arrive pas vraiment. Mes pensées sont tournées vers cette foutue malédiction. Dès que mon verre est posé devant moi, je le bois cul sec.
— Un autre.
J’enlève mon chapeau et passe la main dans mes cheveux. Il fait encore une chaleur à mourir à cette époque. J’enquille mon autre verre avant de payer et de me lever. Je marche dans la rue, j’ai horreur d’aller au centre-ville, je n’aime pas le monde, je préfère être enfermé dans mon ranch, avec mes chevaux, mes vaches et mes autres animaux. Je ne supporte pas les gens, la seule chose qui m’intéresse, c’est de travailler et, dans quelque temps, je ne pourrai même plus le faire. Comment vais-je pouvoir survivre à ça ? Je reprends ma voiture et pars vers le ranch qui est dans notre famille depuis des siècles. Ce ranch qui aurait dû être notre héritage…
Une fois sorti de la voiture, ma sœur, Ana, court pour me rejoindre. Je n’arrive pas à être malheureux quand je vois ce rayon de soleil me sauter dans les bras.
— Wayatt, tu as loupé le truc le plus cool au monde.
— Ah bon ? Et c’est quoi ?
— Galopin a eu enfin son petit et c’est Omalé qui l’a aidé.
— Quoi ?
Je repose la petite et cours dans le box. Je surveillais cette naissance depuis des jours, je savais que ça allait bientôt arriver et il suffit que je parte d’ici, une petite heure, pour que ça arrive. Je vois mon frère près du nouveau-né, j’évalue la situation et, à première vue, tout le monde a l’air d’aller bien.
— Tout va bien ?
Mon frangin se retourne vers moi et, comme à chaque fois, j’ai l’impression de me voir dans un miroir. On a quatre ans de différence, pourtant, on dirait presque que nous sommes jumeaux.
— J’ai dû l’aider un peu, mais dans l’ensemble, tout s’est bien passé.
— D’accord.
Je commence à m’approcher de la bête et vérifie qu’il dit vrai. Non pas que je ne le crois pas, mais je n’ai ici confiance qu’en moi-même et, si ces chevaux ne sont bientôt plus à moi, ils restent sous ma responsabilité jusqu’au moment où je serai parti.
— Ça s’est bien passé chez le notaire ?
C’est la question que je voulais éviter à tout prix et la mauvaise nouvelle me revient en pleine face.
— Je t’en parlerai plus tard.
Ma sœur de treize ans est là, mon petit frère de dix-sept aussi, et je ne veux pas leur faire peur pour le moment. Je ne veux pas me sentir vaincu maintenant. Même si je suis défaitiste, il faut que je trouve une solution, je ne sais pas quoi, mais il va falloir que je me bouge le cul.
Une fois que j’ai constaté que tout est bon à l’écurie, je cours dans ma chambre, j’ai besoin de calme et de plénitude. Me retrouver seul avec moi-même est la seule façon pour moi de me sentir mieux. Une fois sur mon lit, je m’allonge et regarde le plafond. Je sais qu’il va falloir que je me lève pour essayer de faire quelque chose de mangeable pour tout le monde, mais je n’en ai pas encore le courage. On avait quelqu’un qui pouvait nous aider pour le ménage et tout le reste, mais elle a préféré partir quand mon père est décédé. Je peux comprendre, car s’occuper d’enfants, ce n’est pas la même chose que d’être une simple aide-ménagère. Je pensais qu’après aujourd’hui, j’allais pouvoir engager quelqu’un d’autre, mais je ne saurais même pas comment la payer.
Je me souviens encore quand ma mère nous faisait à manger. Elle chantait tout le temps, surtout le dimanche matin avant d’aller à la messe. Elle était très attachée à sa foi en Dieu, nous y allions tous les dimanches et elle était tellement heureuse ces jours-là. Depuis qu’elle est décédée, mon père ne nous y a plus jamais emmenés. Je le comprends, il a perdu sa foi en Dieu quand il a perdu la femme de sa vie. Il criait partout, le jour de son enterrement, que s’il y avait réellement un Dieu, il n’aurait pas laissé une femme mourir avec cinq enfants si jeunes.
J’avais tout juste dix-huit ans quand c’est arrivé. Mon petit frère de huit ans ne l’a jamais connue et ma sœur ne s’en souvient même pas. J’ai été plus la référence pour eux tous, étant donné que notre père travaillait très dur. Et, maintenant, je deviens leur tuteur légal, leur père de substitution.
Mon Dieu, je ne peux pas rester comme ça…
Je descends et vais retrouver le reste de ma famille. Ma sœur est encore en train de faire des bêtises et Omalé est déjà prêt à sortir retrouver ses copains, comme presque chaque soir. Je ne sais pas comment il fait pour être si semblable, et si différent à la fois, de moi.
— Tu comptes sortir ?
— Ouais, il y a une nouvelle serveuse au Factory et je compte bien me la faire.
— Ton vocabulaire ! Y a les petits, Omalé.
— Oh, ça va, ils n’ont rien compris !
Peu importe, je n’aime pas quand il parle comme ça.
— Tu ne veux pas venir avec moi ? Tu m’as l’air tendu, ça te ferait du bien pour une fois de te…
— Ne va pas plus loin.
Il rigole et s’assoit.
— Tu as fait tes devoirs, Ana ?
— Oui, j’ai tout fait. On mange quoi ?
Je regarde le congélateur. En général, je n’aime pas faire à manger, mais là, encore moins, alors ça sera un plat préparé ce soir. Je le sors, lui montre et, vu sa tête dégoûtée, ça ne lui convient pas. Tant pis, c’est ça ou rien. Je sors la casserole, commence à tout chauffer, puis je m’assois à la table avec eux, en silence.
— Ça va, Wayatt ?
— Ouais.
Personne n’insiste, car ils me connaissent. Je ne suis pas très bavard en général, je ne trouve jamais rien à dire aux gens.
— Mets la table, Ana, et, toi, Omalé, va prévenir les garçons.
Je me lève et remue mon espèce de plat qui ressemble à de la nourriture. Une fois que c’est prêt, je le mets sur la table pile au moment où la tribu arrive. Je sers tous ces affamés en silence et, à peine ils ont leur assiette remplie, qu’ils se jettent dessus.
— Ce n’est pas très bon, je préfère les plats à la Mariette.
— Je sais.
Je ne dis rien de plus et commence à manger. C’est vrai que ce n’est pas terrible, mais ça remplit l’estomac de tout le monde. Une fois le repas terminé, ils se lèvent tous et posent leur assiette dans l’évier.
— Stephen, tu laves la vaisselle.
— Pourquoi moi ? C’est moi qui l’ai faite hier.
— Oui et tu la feras encore aujourd’hui, je dois aller voir les bêtes.
Je pars sans attendre de réponse de personne et me dirige directement vers le box de mon cheval.
— Alors, Éclair, tu as passé une journée de merde comme moi ?
Il me regarde et hennit comme s’il me comprenait. Je me demande ce qu’il va se passer pour lui si je perds vraiment la ferme. Je ne pourrais sûrement pas l’emmener. J’ouvre le box, caresse son museau et il se frotte à ma main. J’ai envie d’aller respirer d’un coup, tant pis pour ce que j’ai à faire, je le ferai plus tard. Je lui mets la selle et, une fois que tout est attaché, je l’emmène dehors. Je croise Omalé, qui me regarde sans comprendre. Je monte sur mon cheval et passe à côté de lui.
— Fais les corvées à ma place, ça changera de d’habitude.
— Mais je suis attendu, pas question !
— Plus vite tu le fais et plus vite tu pourras les rejoindre !
Il n’y a pas de raison que

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