Une beauté désarmante
151 pages
Français

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Une beauté désarmante , livre ebook

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Description

Un contrat familial. Un sombre accord. Aucune échappatoire.
 
Il y a onze ans, je l’ai rencontré. Un an plus tard, on m’a fiancée à lui. Maintenant, il vient me chercher, massacrant quiconque se dressera sur son chemin.
 
Mon futur époux est un monstre, issu d’une famille aussi puissante et redoutable que la mienne, un homme habitué à la violence et à la destruction… un homme terrifiant, comme mon père. Pendant plus d’une décennie, il m’a traquée dans l’ombre, épiant mes moindres faits et gestes.
 
Je le redoute. Je le déteste. Pire encore, je le désire.
 
Je m’appelle Alina Molotova, et Alexei Leonov est un destin auquel je ne peux me dérober.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 18 janvier 2023
Nombre de lectures 35
EAN13 9781631428111
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0400€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Une beauté désarmante
Les Fiancés Molotov : tome 1


Anna Zaires

♠ Mozaika Publications ♠
Table des matières



Chapitre 1

Chapitre 2

Chapitre 3

Chapitre 4

Chapitre 5

Chapitre 6

Chapitre 7

Chapitre 8

Chapitre 9

Chapitre 10

Chapitre 11

Chapitre 12

Chapitre 13

Chapitre 14

Chapitre 15

Chapitre 16

Chapitre 17

Chapitre 18

Chapitre 19

Chapitre 20

Chapitre 21

Chapitre 22

Chapitre 23

Chapitre 24

Chapitre 25

Chapitre 26

Chapitre 27

Chapitre 28

Chapitre 29


Extrait de Capture-Moi par Anna Zaires

Extrait de L'Homme de l'aquarium par Misha Bell

À propos de l'auteur
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les incidents sont le produit de l’imagination de l’auteur ou employés de manière fictive, et toute ressemblance avec des personnes réelles, vivantes ou mortes, des sociétés, des événements ou des lieux ne serait qu’une coïncidence.


Dépôt légal © 2023 Anna Zaires et Dima Zales
www.annazaires.com/book-series/francais/


Tous droits réservés.


Sauf dans le cadre d’une critique, aucune partie de ce livre ne peut être reproduite, scannée ou distribuée sous quelque forme que ce soit, imprimée ou électronique, sans permission.


Publié par Mozaika Publications, une marque de Mozaika LLC.
www.mozaikallc.com


Couverture par Alex McLaughlin


Photographie par Regina Wamba
www.reginawamba.com


Traduction : Laure Valentin


e-ISBN : 978-1-63142-811-1
ISBN imprimé : 978-1-63142-817-3
Chapitre 1
Aujourd’hui, Lieu inconnu

D es lèvres froides effleurent mon front frissonnant, accompagnées d’un léger arôme de pin, d’océan et de cuir.
— Chut… Ça va. Tu vas bien. Je t’ai juste donné quelque chose pour soulager ton mal de tête et rendre ça plus facile.
La voix masculine est profonde et grave, étrangement familière. Les mots sont prononcés en russe. Mon esprit confus lutte pour se concentrer. Pourquoi en russe ? Je suis en Amérique, non ? Comment pourrais-je connaître cette voix ? Ce parfum ?
J’essaie d’ouvrir de force mes paupières lourdes, mais elles refusent de bouger. Il en va de même pour ma main lorsque je tente de la soulever. Tout me semble incroyablement lourd, comme si mes os étaient en métal et ma chair en béton. Ma tête penche d’un côté, les muscles de mon cou incapables de supporter son poids. C’est comme si j’étais un nouveau-né. J’essaie de parler, mais un bruit incohérent s’échappe de ma gorge, mêlé à un rugissement lointain que mes oreilles peuvent maintenant discerner.
Je suis peut-être un nouveau-né. Voilà qui expliquerait pourquoi je suis si ridiculement impuissante, pourquoi je ne comprends rien.
— Là, allonge-toi.
Des mains puissantes guident mon corps sur une surface douce et plate. Enfin, presque tout mon corps. Ma tête se retrouve sur quelque chose de surélevé et dur, mais confortable. Pas un oreiller, c’est trop rigide pour ça, mais pas une pierre non plus. L’objet n’est pas particulièrement souple, mais tout de même un peu. C’est étrangement chaud, aussi.
L’objet bouge légèrement, et des recoins brumeux de mon esprit émerge la réponse au mystère. Des genoux . Ma tête est posée sur les genoux de quelqu’un. Un homme, à en juger par les cuisses d’acier aux muscles épais sous mon crâne douloureux.
Mon pouls s’accélère. Même avec mes pensées léthargiques et embrouillées, je sais que ce n’est pas normal. Je ne fais pas dans les genoux ou les hommes, en temps normal. Du moins, pas jusqu’à présent, au cours de mes vingt-cinq ans d’existence.
Vingt-cinq ans . Je m’accroche à cette bribe de connaissance. J’ai vingt-cinq ans, je ne suis pas un nouveau-né. Encouragée, je passe en revue d’autres fils emmêlés, cherchant une réponse à ce qui est en train de se passer, mais elle se dérobe, les souvenirs arrivant lentement, voire pas du tout.
Les ténèbres. Le feu. Un démon de cauchemar qui vient me réclamer.
Est-ce un souvenir ou quelque chose que j’ai vu dans un film ?
Une aiguille enfoncée profondément dans mon cou. Une lassitude désagréable se répandant dans tout mon corps.
Cette dernière partie me paraît réelle. Mon esprit ne fonctionne peut-être pas, mais mon corps sait la vérité. Il sent la menace. Mon rythme cardiaque s’intensifie tandis que l’adrénaline sature mes veines. Oui. Oui, c’est ça. Je peux le faire. Avec une force puisée dans ma terreur croissante, j’oblige mes paupières de plomb à s’ouvrir et rencontre une paire d’yeux plus sombres que la nuit qui nous entoure. Des yeux fixés sur un visage cruellement beau qui hante mes rêves et mes cauchemars.
— Ne résiste pas, Alinyonok, murmure Alexei Leonov.
Sa voix sombre exprime à la fois promesse et menace alors qu’il passe doucement ses doigts dans mes cheveux, massant la tension lancinante dans mon crâne.
— Tu ne ferais que rendre les choses plus difficiles pour toi.
Ses doigts calleux s’accrochent dans ma longue chevelure emmêlée, et il les retire pour enrouler sa paume autour de ma mâchoire. Il a de grandes mains, des mains dangereuses. Des mains qui ont tué des dizaines de personnes rien qu’aujourd’hui. Ce que je sais me retourne l’estomac alors même qu’un nœud de tension au fond de moi se dénoue. Pendant dix longues années, j’ai redouté ce moment, et finalement, il est là.
Il est là.
Il est venu pour moi.
— Ne pleure pas, dit doucement mon futur mari en essuyant les larmes sur mon visage avec le bord rugueux de son pouce. Ça ne t’aidera pas. Tu le sais bien.
Oui, je le sais. Rien ni personne ne peut m’aider maintenant. Je reconnais ce rugissement lointain. C’est le bruit d’un moteur d’avion. Nous sommes dans les airs.
Je ferme les yeux et laisse les brumes de l’obscurité m’emporter.
Chapitre 2
Onze ans et trois mois plus tôt, Moscou

O n frappe timidement à la porte de ma chambre.
— Alina, tu es là ? Viens, c’est l’heure de notre leçon.
Ouais, c’est mort. Je mets en pause le jeu auquel je joue sur la Wii et augmente le volume de mon iPod jusqu’à ce que Get Low de Lil’ Jon & The East Side Boyz retentisse à tout rompre dans mes oreilles, noyant la voix agaçante de mon professeur particulier.
Je coupe le son de la télévision, reprends le jeu et guide Mario sur la route, tout en ignorant les coups continus. Je ne sais pas pourquoi je dois prendre des cours d’anglais tout l’été alors que j’étudie dans un pensionnat du New Hampshire depuis trois ans. À présent, mon anglais est aussi bon que celui de mes camarades de classe américains, et mon accent russe est inexistant. Bien sûr, mon orthographe et ma grammaire pourraient être améliorées, mais je viens tout juste d’entrer en troisième. Je finirai bien par apprendre toutes ces règles stupides.
Les coups s’arrêtent et je souffle de soulagement. Avec un peu de chance, Dan, dont je déteste le nom, passera l’heure qui lui est allouée à me chercher dans tous les coins et recoins de notre vaste duplex moscovite avec toit-terrasse avant de jeter l’éponge pour la journée. Il pourrait aussi se plaindre à mon père, mais peu importe. Je préfère que mon père me crie dessus plutôt que de supporter que Dan me regarde toujours comme ça .
Je frissonne en me rappelant ce regard. Je le vois sans arrêt sur le visage des hommes depuis que j’ai des seins. Ils ne sont pas gros ni rien ‒ certaines filles de ma classe ont déjà un bonnet D ou plus ‒, mais les garçons ne semblent pas s’en soucier. Les adultes non plus, surtout quand maman me fait porter du maquillage. En parlant de ça…
On frappe à nouveau à ma porte, cette fois de façon beaucoup plus insistante. Je reconnais sa cadence, même à travers la musique qui retentit dans mes écouteurs. À contrecœur, je mets le jeu en pause et baisse le volume de mon iPod.
— Ouais ?
— Alinochka, c’est moi. Tu es habillée et prête ?
Pfff, j’espérais qu’elle m’aurait oubliée. Après avoir retiré mes écouteurs, j’éteins la télé et me lève d’un bond.
— Une seconde, maman !
Ignorant ma demande, elle pousse la porte et entre dans ma chambre. Instantanément, ses yeux s’écarquillent.
— Mais qu’est-ce que tu portes ?
Grillée. Je baisse les yeux sur mon pantalon de survêtement et mon t-shirt trop ample avec autant de nonchalance que possible.
— Des vêtements.
Elle plisse les yeux.
— Ne fais pas la maline avec moi. Tu sais très bien ce que je te demande.
— D’accord, dis-je enfin avec un soupir exaspéré. Donne-moi juste une minute.
— Tu as trente secondes, déclare-t-elle alors que je cours dans mon placard et enfile la première robe qu’elle jugera probablement appropriée, une robe de soirée rouge aussi étincelante qu’inconfortable.
Je ne sais pas pourquoi je dois porter cette merde chaque fois que papa reçoit des invités, mais maman insiste. Apparemment, je dois présenter mon meilleur profil. Sauf que dans cette robe, je présente plutôt ma meilleure poitrine. Sérieusement, a-t-elle encore grossi depuis la semaine dernière ? Avec une grimace, j’essaie d’engoncer mes globes charnus plus profondément dans le corset, mais le soutien-gorge push-up intégré fait trop bien son travail.
— Qu’est-ce que tu fais ? Arrête. C’est censé être comme ça, dit maman, entrant dans le dressing pour retirer mes mains. Mets des chaussures, et nous allons te coiffer et te maquiller.
Qu’on m’abatte sur-le-champ. J’enfile une paire de chaussures à talons hauts assorties à la robe et me laisse guider vers le miroir, où elle commence à brosser mes longs cheveux avec la vitesse et l’enthousiasme de quelqu'un déterminé à les arracher par la racine.
— Aïe !
Je grimace lorsque la brosse s’accroche à un nœud particulièrement récalcitrant, mais elle m’ignore à nouveau. Ça m’apprendra d’avoir attendu la dernière minute.
Enfin, mes cheveux sont lisses et démêlés. J’aimerais pouvoir les attacher en queue de cheval, mais maman aime qu’ils pendent dans mon dos comme un rideau noir de jais. Je ne suis pas fan de cette couleur et je rêve du jour où j’aurai le droit de me faire quelques mèches. L’année

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