Up and Down : Celia
103 pages
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Up and Down : Celia , livre ebook

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Description

Célia et Bruno se connaissent depuis le lycée.
Le jour de ses dix-huit ans, la jeune fille décide de les fêter d'une façon très particulière... en compagnie de ce garçon qui la fait rêver et chavirer depuis tant de mois.
Ce qu'elle ne sait pas, c'est que la nuit qu'elle s'apprête à vivre va faire de sa vie un enfer sur Terre.
Elle gardera le secret de son traumatisme pendant des années, mûrissant peu à peu sa vengeance.

Mais lorsque celle-ci arrive enfin, elle ne se sent pas soulagée pour autant. Quelques années plus tard, elle fera tout pour retrouver cet homme, musicien reconnu du groupe à succès Up and down. Se sentant liée à lui bien plus qu'elle n'ose l'admettre, elle le découvrira sous un nouveau jour qui mettra à mal ses certitudes.

Comment Bruno réagira-t-il suite au retour de Célia dans sa vie ?
La jeune femme lui donnera-t-elle ce qu'il attend depuis tant d'années ?
Leur secret remontera-t-il à la surface pour les dévaster ou scellera-t-il les bases d'une nouvelle histoire ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 19 août 2016
Nombre de lectures 82
EAN13 9782376520023
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0022€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Collection Red Romance
Juliette Mey
Celia
Nouvelle
ISBN : 978-2-37652-002-3
Titre de l'édition originale : Celia
Copyright © Butterfly Editions 2016
Couverture © Mademoiselle-e + Butterfly Editions 20 16
Tous droit réservés, y compris le droit de reproduc tion de ce livre ou de quelque citation que ce soit sous n'importe quelle forme.
Cet ouvrage est une fiction. Toute référence à des événements historiques, des personnes réelles ou des lieux réels cités n'ont d'autre existence que fictive. Tous les autres noms, personnages, lieux et événements sont le produit de l'imagination de l'auteur, et toute ressemblance avec des personnes, des événements ou des lieux existants ou ayant existé, ne peut être que fortuite.
ISBN : 978-2-37652-002-3
Dépôt Légal : Aout 2016
20160820-1424r011017
Internet : www.butterfly-editions.com
@ : contact@butterfly-editions.com
A tous les fantômes du passé…
Trois ans plus tôt...
Prologue
Pari. Quatre lettres pour un mot qui me pourrit la vie de puis le jour de mes dix-huit ans. Moi qui espérais vivre ma majorité comme une délivr ance, je l'ai subie et pleurée. Certains pensent sûrement que j'ai mérité ce qui m' est arrivé. Même après toutes ces années, je ne cherche pas à enjoliver la réalité. N on, je l'ai bien cherché. D'autres, plus empathiques, m'ont soutenue à renfort de kleenex et de mots gentils. Mais ce que ces derniers ne savent pas et n'auront jamais à leur co nnaissance, c'est qu'un chagrin comme celui-ci ne s'efface pas d'un coup de baguett e magique. Malheureusement, il vit et survit à de nombreuses étapes de la vie. Tap i dans un recoin du cerveau, il trouve toujours le moment adéquat pour resurgir. Il prouve alors qu'il est plus fort et plus douloureux encore que la fois précédente.
Si je pouvais, je reviendrais en arrière. Je remonterais le temps et me retrouverais dans ma chambre d'adolescente à rêver de ma soirée d'anniversaire. Je me regarderais de nouveau dans la glace, belle et inno cente. Rien sur mon visage ne trahirait mon secret. Personne ne saurait. Je me fe rais alors plus discrète et resterais dans l'ombre. Je ne donnerais pas cette image erron ée d'une fille prête à tout pour un but qui n'aurait pas dû être le sien. Car, même si je m'étais persuadée du contraire, je n'étais pas prête. J'ai mis trop d'années à comprendre que ma différen ce était ma force et non ma faiblesse. Que mes idéaux méritaient d'être tolérés et respectés. Que mes sentiments profonds reflétaient la personne que j'étais et non celle que je cherchais à paraître.
Malheureusement, ce n'est pas au crépuscule de l'ad olescence qu'on se rend compte de ces choses-là. La réflexion grandit et se nourrit au fil des années. Passé le traumatisme de cette soirée, j'ai mis longtemps à c omprendre que j'avais été la cause et non la conséquence de ce malheur. Se cacher der rière des faux-semblants n'apporte jamais rien de bon. Toute vérité devrait être mise en lumière et non dissimulée derrière un tas de sentiments contradictoires.
Pourquoi ai-je, ce soir-là, remonté mes longs cheve ux bruns en un chignon fou, laissant ainsi mon cou à la vue de tous ? Pourquoi me suis-je vêtue de cette courte robe moul ante noire permettant à mes interminables jambes fines et fuselées de s'exhiber en toute liberté ? Pourquoi ai-je accepté que mon amie Laura me maquil le d'une façon qui trahissait mon but ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?
Tant de questions que j'essaie encore d'analyser au jourd'hui. Mais la seule qui mériterait d'avoir une réponse cl aire et précise est celle qui hante chacune de mes nuits. Pourquoi ai-je accepté delesuivre ?
L'amour ne s'achète pas. L'amour ne se transforme p as. L'amour devrait être vrai. Dans mon malheur, je ne l'ai compris que trop tard. Ce genre de connaissance devrait être inné. Nos parents ont beau nous dire, enfant, de ne jamais accepter de friandise de la part d'inconnus, ils omettent un dé tail important. Parfois, le mal est là où on s'y attend le moins. Dans le cœur de la personne qu'on aime secrètement depuis des années. Dans les yeux de ce garçon dont on n'os e soutenir le regard. Sur cette bouche qu'on rêve d'embrasser. Contre ce torse qu'o n meurt d'envie de caresser. Vers ce pantalon qu'on s'est imaginé cent fois ôter. Le mal rôde, tel un prédateur qui attend son heure. La mienne est venue trop tôt. Personne ne m'avait préparée à tant de haine et de regrets. Ni ma mère à l'éducation stricte, ni mon père aux valeurs morales irréprocha bles et encore moins mes amies qui m'ont encouragée à aller lui parler. Non, personne.
Les années ont passé. J'ai réussi mon baccalauréat avec mention malgré la douleur morale qui s'était imprégnée de tout mon êt re. Comme convenu, je suis partie faire mes études à Sciences-Po. Cinq ans plus tard, mon diplôme en poche, je ne me reconnaissais plus. Qui était cette fille ivre de tristesse et de remor ds qui parvenait à faire des sourires tout au long de la journée ? Qui était cette jeune femme malheureuse comme les pierres qui réussissait comme personne dans son emploi d'attachée de presse ? Qui était cette femme, reconnue socialement, qui ac ceptait le pire des boulots juste pour l'approcher,Lui ? Qui était cette manipulatrice dont le plan de venge ance avait été minutieusement analysé, décortiqué et préparé ? C'était moi. Finies les fausses apparences. Terminée la culpabilité écrasante. A mort les principes et les valeurs.
Sept ans plus tard, il est temps qu'il comprenne qu e certaines choses méritent compensation. Que certains traumatismes réclament u ne peine sans sursis. Que certains chagrins doivent être réparés à la source. Bruno. Cinq lettres pour un prénom qui a bouleversé ma vie de la pire façon qui soit.
Aujourd'hui...
Chapitre 1
- C'est quoi ce délire ? Max n'a pas changé. Max est toujours aussi grand, a ussi mince, aussi peureux. - Si elle reste, je ne fais plus aucun concert ! Jared secoue la tête comme s'il venait d'apercevoir la créature la plus monstrueuse qu'il puisse rencontrer. Venant de lui, je ne m'attendais pas à ça. Trois ans plus tôt, j'ai quitté un homme assoiffé de sexe pour retrouver un gars... rangé et amoureux. Ce n'était pas prévu dans l'équation mais ça va arranger mes affaires. - Vous allez arrêter les gars ? Cette fille sublime va nous accompagner à nouveau pour une tournée. Ce n'est pas comme si, la fois pr écédente, nous n'en avions pas tous profité de la meilleure façon qui soit ! Paul. Il assume toujours autant son côté séducteur, charmeur et prêt à tenter de nouvelles expériences. Son sourire plein de promess es me donne envie de vomir. Pour l'instant, je me fiche complètement de ce qu'il peu t penser ou croire. Je ne suis pas là pour me mettre en retrait. J'ai un but et je vais l'atteindre.Lui.Ilut au plus. Sa respirationjuste derrière moi. A quelques centimètres, to  est semble courte, saccadée et ne présage rien de bon. A l'instar de Max et de Jared, il ne paraît pas heureux de mon retour. Comment pourrais-je l'en blâmer ? Il a merdé. Je me suis vengée. L'histoire aurait pu s'arrêter là. Match nul. Point. Clap de fin. Retour dans nos vies respectives. - Qu'est-ce que tu fous là ? Bruno. Rien que le fait de penser ce prénom rend mo n corps malléable à souhait. Des frissons incontrôlables le parcourent et je ne sais pas si c'est une bonne ou une mauvaise chose. Comment puis-je ressentir cela alor s même que les six mots qu'il vient de prononcer lui ont demandé un réel effort ? - Je crois qu'on va vous laisser. Sacré Max. De toute la bande, c'est celui qui possè de le plus de valeurs humaines. Par voie de presse, j'ai appris qu'une fe mme partageait sa vie et qu'ils avaient eu un bébé ensemble quelques mois auparavan t. Cela ne m'étonne pas. Il a toujours été différent des autres. Plus posé, plus réfléchi, moins fêtard. Je l'observe forcer Paul à quitter la loge dans laq uelle nous nous trouvons. Je crois voir que ce dernier tente de rester mais Jare d et lui parviennent à le faire sortir au bout d'une bonne minute. Seule la personne qui se t rouve derrière moi compte. Je n'ai pas besoin de le voir pour le sentir en intégralité . Son odeur, sa colère, sa peur, ses chagrins. Tout résonne en moi. Mon cœur gonfle si fort qu'il est prêt à exploser. Je respire fort. J'essaie de redonner à mes poumons l'air qui leur manque. De trouver le courage de me retourner et de lui parler . C'est couru d'avance que vu ce qui s'est passé il y a trois ans, il ne fera aucun effo rt pour venir vers moi. Je ne le mérite pas. Ou peut-être que si mais c'est trop compliqué maintenant de démêler les responsabilités de chacun. J'ai voulu me venger. Je l'ai fait. Pourtant, je ne me sens pas mieux. Je lui en veux toujours autant et à ma colère s'est rajoutée une sourde culpabilité. Lui procurer autant de mal que lui m'en avait fait ne m'a pas sa uvée. Cela m'a juste confortée dans
le fait que je ne vaux pas mieux que lui. - Je te le demande une dernière fois. Qu'est-ce que tu fous là ? Sa voix est grave. Sa voix est belle. Sa voix devra it me chuchoter des choses à l'oreille. De belles choses. Panser le passé, l'oub lier, envisager le futur. Il faut que je me retourne. Je le sais mais c'est trop dur. Trop h umiliant. De mes mains moites, je frotte mon chemisier rose pâle que je froisse malgr é moi. Si je continue à m'acharner dessus, il sortira bientôt de mon jeans skinny. Pou r une fois, je suis contente d'avoir laissé mes cheveux lâchés. De cette façon, ils reco uvrent mes oreilles qui rougissent dès que je me sens mal à l'aise. Je ne veux pas que Bruno le remarque. Je ne lui donnerais pas ce plaisir. Il doit croire que je sui s toujours cette fille forte et rebelle qui lui avait fait comprendre qu'on ne peut pas faire d u mal et causer du chagrin impunément. J'attends. Je n'y arrive pas. Les secondes s'égrène nt laissant doucement place à des minutes pesantes. J'attends toujours. C'est plus fort que moi, plus fort que nous. J'attends encore. Sa respiration s'est calmée mais je le sens plus que jamais derrière moi. Je crois qu'il avance mais je n'en suis pas sûre. E st-ce que j'aimerais qu'il le fasse ? Que le premier pas vienne de lui ? Je ne sais pas . Je ne sais plus. Tout ce dont je suis consciente c'est que j'ai peur et ça, c'est bien réel. - Pourquoi es-tu revenue ? Quand son souffle chaud se positionne juste derrièr e mon oreille, je frémis. Sa question est légitime et si mon esprit torturé en p ossédait la réponse, il serait heureux d'en partager le secret avec lui. - Pourquoi, Célia ? La façon dont il appuie sur chaque lettre de mon pr énom me procure une décharge électrique dans le bas-ventre. Après toute s les mauvaises choses que nous nous sommes faites mutuellement, comment est-ce pos sible que je ressente toujours autant de désir pour lui ? Je ne peux m'empêcher de me demander si c'est réciproque. - Je ne sais pas ce que tu fais là. J'ai peut-être mon idée et j'espère bien qu'elle soit fausse. De quoi parle-t-il ? Mon cerveau turbine à pleine a llure et m'envoie quelques hypothèses pas si délirantes que cela. En prenant l a décision de revenir, j'y avais pensé. Le lien serait facile à faire. - Tu te trompes. Chaque mot m'a coûté mais j'ai réussi à les prononc er à voix haute. La dernière chose que je souhaite est qu'il se fasse des idées erronées sur les raisons de mon retour. - Je me fiche d'avoir raison ou pas. Un coup de poignard en plein cœur m'aurait fait moi ns mal. J'aimerais sortir de mes gonds et lui dire que, pour moi, rien n'est éga l. Que j'ai besoin de ces quelques semaines avec lui. Que nous n'aurions pas dû nous q uitter comme ça. Mais, quand sa main se pose sur mes cheveux qui tombent dans mon d os, tout s'évapore. Mes peurs, mes doutes, mes chagrins. Je ne suis plus qu'une en veloppe corporelle prête à se liquéfier sous ce contact. J'ai besoin de lui comme mes poumons ont besoin d'air pour respirer. Sans Bruno, je ne suis rien. Je ne vaux rien. Je n'espère rien. - Je n'en suis plus là. Il me faut quelques secondes pour tenter de déchiff rer ses dernières paroles. Je sais que je n'arriverai à rien si je ne me retourne pas. L'ignorer n'est pas digne de nous.
Quand mon corps bascule vers lui, je me force à gar der les yeux grands ouverts et les poser sur les siens. Son regard marron m'électrise de bas en haut, de haut en bas, de droite à gauche et de gauche à droite. J'en perds m es certitudes. Seule la lueur triste qui parcourt son visage m'indique qu'il a changé. S es cheveux noirs sont toujours coupés aussi courts et son style vestimentaire est resté identique. Un jeans partiellement troué et un tee-shirt gris qui moule ses muscles bandés. Je remarque que son biceps droit est orné d'un nouveau tatouage. J' aimerais le déchiffrer mais quand il remarque que mes yeux sont rivés sur ce motif, il recule son bras. - Je ne m'imaginais pas te revoir un jour. Je ne sais pas ce qui me fait le plus mal. Penser q u'il doutait de cela, voir combien il s'était fait à l'idée que nous en rester ions là ou remarquer qu'il se cache de moi ? - N'importe quelle fille censée ne serait jamais ré apparue après avoir fait croire à un homme qu'elle lui pardonnait la pire de ses faut es avant de capturer son cœur, puis de l'écrabouiller en baisant avec ses meilleurs potes. Tous ses meilleurs potes. Nous y voilà. Il fallait que ça sorte. C'était néce ssaire. Je ne sais pas trop comment réagir. La vérité, il la connaît. Pourtant, il a peut-être encore besoin de l'entendre. - Je t'aimais Bruno. De tout mon cœur. De toute mon âme. A dix-huit ans, j'étais prête à tout pour toi. S'il avait fallu, je t'aurai s suivi au bout du monde. Tu étais mon évidence. La seule. L'unique. Ses yeux fixent l'abominable moquette beige de la p ièce. Je sais que mes paroles lui font mal et le ramènent des années en arrière. - Si je pouvais remonter le temps, je le ferais, fi nit-il par avouer, en chuchotant. Mais, c'est trop tard. Depuis, beaucoup d'eau a cou lé sous les ponts. Et malheureusement, elle n'est plus potable. Ni pour t oi, ni pour moi. Je ne sais pas ce que tu cherches à prouver en revenant... Il marque une pause. Je n'arrive pas à dire si c'es t pour reprendre sa respiration ou juste parce qu'il peine à trouver les mots adéqu ats. Toi. Voilà ce que je veux. J'aurais souhaité penser et aimer différemment. Mais tout cela dépasse ces considérations. Malgré le sil ence pesant qui s'installe entre nous, je ne parviens pas à lui dire ce que je resse ns. - Je ne sais vraiment pas, Célia. Et, pour être parfaitement honnête, je m'en fiche. Crois-moi, j'ai compris que je t'ai fait du mal. Tu ne méritais pas tout ça et j'en suis sincèrement désolé. Il y a trois ans, tu m'as piéti né et c'était de bonne guerre. Après ton départ, j'ai mis un an à aller mieux et autant de temps à sourire à nouveau. Cela fait seulement quelques mois que j'ai repris goût aux ch oses et à la vie. Que tu le veuilles ou non, je ne te laisserai pas remettre mon nouvel équilibre en cause. Si tu es venue pour le boulot, tant mieux pour toi. Fais ce que tu as à faire mais fiche-moi la paix. N'interviens ni dans mes choix, ni dans mes décisio ns. Ne me regarde pas, ne me parle pas, ne me touche pas. Et, un conseil : ne ch erche pas à foutre la merde dans la vie de mes potes. Max a fondé une famille et Jared a quelqu'un. Quant à Alex, il est bien trop bien pour toi. Je me dégoûte. C'est aussi de ma faute si nous en s ommes là. Je dois forcer mes pieds à rester cloués au sol et à ne pas amorcer un mouvement définitif vers la porte. Je ne suis pas venue pour m'enfuir à la première di spute. Je savais que cette confrontation aurait lieu même si l'imaginer n'a pa s été pas aussi difficile et compliqué que de la vivre. Mais le voir ricaner en levant les yeux vers moi me donne l'impression d'être misérable.
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