Vers la vie adulte #1

Leta Blake, Christelle S.

Description

Grandir en étant gay n' est pas facile. Grandir en étant gay à Knoxville, Tennessee est encore plus difficile.

Peter Mandel, dix-huit ans, senior dans une école privée – classe de 1991 – est un passionné de photographie. Peter n’a pas beaucoup d’amis, préférant prendre des photos dans les coulisses afin de garder son homosexualité secrète.

Entre Adam Algedi, un nouveau garçon charmant et mondain qui ne fait pas dans les étiquettes, mais qui veut se faire Peter. Ayant beaucoup de mal à croire que le magnifique Adam voudrait d’un geek maigrichon comme lui, Peter est emporté dans le voyage du premier amour et de la découverte sexuelle. Mais alors que leur réseau mutuel de mensonges se resserre de plus en plus, Peter peut-il trouver la confiance dont il a besoin pour faire les bons choix ? Et son béguin pour Daniel, une connaissance du collège, ouvrira-t-il une nouvelle voie ?

Joignez-vous à Peter dans la première partie de cette série qui en compte deux alors qu’il lutte pour aimer et être aimé, et devenir un homme gay digne de son propre respect.

Sujets

• Romans sentimentaux
• Romans de genre
• Romans d'amour
• Nouvelles de genre
• Romans d'amour
• Fiction
• Gay
• Romance
• Gay (disambiguation)
• LGBTQ+
• LGBTQ+

Informations

• Publié par: Juno Publishing
• Nombre de lectures: 16
• EAN13: 9782376763680
• Langue: Français

Extrait

Publié par
JUNO PUBLISHING
2, rue Blanche alouette, 95550 Bessancourt
Tel : [phone]
Siret : 819 154 378 00015
Catégorie juridique 9220 Association déclarée
http://juno-publishing.com/
 
 
 
Vers la vie adulte
Copyright de l’édition française © 2018 Juno Publishing
Copyright de l’édition anglaise © 2016 Leta Blake
Titre original : Pictures of you
© 2016 Leta Blake
Traduit de l’anglais par Christelle S.
Relecture française par Valérie Dubar, Jade Baiser, Miss Relect Adict
 
Conception graphique : © Dar Albert
Tout droit réservé. Aucune partie de cet ebook ne peut être reproduite ou transférée d’aucune façon que ce soit ni par aucun moyen, électronique ou physique sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans les endroits où la loi le permet. Cela inclut les photocopies, les enregistrements et tout système de stockage et de retrait d’information. Pour demander une autorisation, et pour toute autre demande d’information, merci de contacter Juno Publishing :
http://juno-publishing.com/
ISBN : 978-2-37676-368-0
Première édition française : Septembre 2018
Première édition : septembre 2016
 
Édité en France métropolitaine
 
 
 
 
 
Table des matières
Avertissements
Dédicace
Remerciements
Note de l’auteur
Première partie
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Deuxième partie
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Chapitre 11
Troisième partie
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Quatrième partie
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
À propos de l’Auteur
Résumé

 
 
 
 
 
Avertissements
 
 
 
Ceci est une œuvre de fiction. Les noms, les personnages, les lieux et les faits décrits ne sont que le produit de l’imagination de l’auteur, ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des personnes ayant réellement existées, vivantes ou décédées, des établissements commerciaux ou des événements ou des lieux ne serait que le fruit d’une coïncidence.
Cet ebook contient des scènes sexuellement explicites et homoérotiques, une relation MM et un langage adulte, ce qui peut être considéré comme offensant pour certains lecteurs. Il est destiné à la vente et au divertissement pour des adultes seulement, tels que définis par la loi du pays dans lequel vous avez effectué votre achat. Merci de stocker vos fichiers dans un endroit où ils ne seront pas accessibles à des mineurs.
 
 
 
Dédicace
 
 
Pour Aimee qui est celle qui a le plus aimé Peter.
 
 
 
Remerciements
 
 
Après quatorze ans passés à écrire cette série, à la supprimer entièrement, à réécrire des sections entières et à consacrer des heures indicibles à ce travail, il est difficile de savoir par où commencer les remerciements. Il y a eu tellement de gens au fil des ans qui m’ont tenu par la main, m’ont parlé des problèmes et ont soutenu l’achèvement de cette série. Si j’oublie un nom, je m’en excuse profondément. Ragna Kristjánsdóttir était la première fan de Peter. Nancy Silberstein, Brigid Kelly et Nisha-Anne D’Souza ont également été les premières à adopter l’histoire de Peter. Rachel Koteen a soutenu cette série en me donnant un endroit calme où me réfugier chaque fois que j’avais besoin de temps afin de me concentrer sur les manigances de Peter. Jacyn Stewart a offert des encouragements et des conseils généreux. Jed Edwards a écouté patiemment pendant plus de dix ans mes bavardages sur les problèmes de Peter et a offert avec amour des conseils, des suggestions et un soutien. Liza Hinton m’a toujours aimée et encouragée. Keira Andrews m’a tenu la main tout au long de l’écriture de ces livres. Merci à Erika pour son lectorat et ses conseils. Merci à Kim Venable pour ses encouragements inébranlables et ses capacités de vérification de dernière minute. Merci à Skylar Cates, Anne-Marie, Alice, Jodie, Clay, Heidi, Sharon, Random et Aimee pour la bêta lecture. Surtout Aimee. Merci à la communauté LiveJournal qui a pris soin de moi. Merci à mes parents, à mon mari et à mon enfant de m’avoir donné l’occasion d’écrire. Merci à mon propre Dr L. Merci à Mark, David, Morrie et Lester pour leur inspiration. Merci à mes lecteurs qui font ce voyage avec moi. Ce fut long à venir.
 
 
 
 
Note de l’auteur
 
 
Avant le 11 septembre 2001, il n’aurait peut-être pas été facile d’être du Moyen-Orient dans le Sud chrétien, mais dans les communautés libérales, comme Knoxville, TN, ce n’était pas aussi grave qu’au cours des années suivantes. Pour cette raison, le traitement des personnages du Moyen-Orient par des personnages non-orientaux dans cette histoire peut sembler idéaliste.
 
 
 
Vers la vie adulte #1

Leta Blake
 

 
 
 
 
 
Première partie
 
Août 1990
 
 
 
Chapitre 1
 
 
 
 
Je transportai mon Leica M6 comme je le faisais presque tout le temps. L’appareil photo était mon bébé, agrémenté d’un objectif Summilux encore plus coûteux. Tous deux avaient été achetés avec de l’argent de poche soigneusement économisé et mes revenus provenant de tontes de pelouse. J’adorais la sensation du bouton obturateur usé sous mon index et la tension dans mon poignet quand je me concentrais. Habituellement, son poids subtil autour de mon cou était un réconfort, mais en ce moment précis il frottait contre mes clavicules et pendait trop lourdement. Je tirai sur l’ourlet de mon polo vert à rayures et frottai mes paumes moites contre mon bermuda cargo.
C’était la journée d’orientation de Kingsley High pour les nouveaux arrivants. L’essentiel de la petite foule qui s’était rassemblée sur la pelouse du campus était composé d’élèves de première année, mais des étudiants plus âgés transférés y étaient également dispersés. Certains venaient d’autres états et ils se tenaient voûtés avec des bras croisés et des mines contrariées, forcés à refaire leur vie lorsque leurs parents acceptaient un emploi au Laboratoire National d’Oak Ridge ou à TVA 1 , mais d’autres, comme moi, étaient là par choix.
Ma mère se tenait à côté de moi aux abords de la petite foule, ses cheveux bruns longs jusqu’aux épaules et sa robe estivale couleur rose poussière flottant dans la brise alors qu’elle fouillait dans son sac à main à la recherche de baume à lèvres. Je ne pouvais pas décider si je devais me rapprocher d’elle ou m’éloigner. Je cherchai quelques indications auprès du reste du groupe qui errait autour un peu gauchement, mais je ne parvins pas à tirer de conclusions définitives.
Le campus était aménagé comme une petite université, avec quatre bâtiments bas de briques brunes répartis sur les champs et les collines vallonnées, et s’achevait de chaque côté par une zone boisée en marquant les limites. Le terrain était parsemé d’arbres verts feuillus et de zones ombragées, ainsi que de bancs sur lesquels les élèves pouvaient s’asseoir pendant qu’ils étudiaient ou parlaient. C’était un changement radical par rapport à mon lycée précédent : une grande structure semblable à une prison, qui grouillait d’adolescents et qui ne comportait aucun aménagement paysager à proprement parlé. Mon anxiété monta en flèche alors que j’essayais de m’imaginer me promenant entre les bâtiments, allant de classe en classe parmi des étrangers.
Je voulais que le premier mois de cours soit passé et que je sois déjà installé à l’endroit qui me convenait dans cette nouvelle école. J’en savais assez pour me rendre compte que celui-ci serait quelque part près du fond, étant donné mon visage tr