Wedding Trouble
155 pages
Français

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Description

Avis de tempête chez Jane Patterson, wedding planer !


En organisant le mariage de l'année, elle s'attendait à tout sauf à ce qu'une autre cérémonie se rajoute à son planning et que le marié soit... son ex ! Son amour de jeunesse qui l'a lâchement abandonnée par peur de l'engagement ! Rien ne sera plus difficile que de concilier travail et rancoeurs passées, surtout quand deux frères sexys se rajoutent à l'équation !

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 18 juillet 2022
Nombre de lectures 17
EAN13 9782376527251
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

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Anna Santos
Wedding trouble
ISBN : 978-2-37652-725-1
Titre de l'édition originale : Wedding Trouble
Copyright © Butterfly Editions 2022
Couverture © Butterfly Editions - Depositphotos
Tous droit réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit sous n'importe quelle forme.
Cet ouvrage est une fiction. Toute référence à des événements historiques, des personnes réelles ou des lieux réels cités n'ont d'autre existence que fictive. Tous les autres noms, personnages, lieux et événements sont le produit de l'imagination de l'auteur, et toute ressemblance avec des personnes, des événements ou des lieux existants ou ayant existé, ne peut être que fortuite.
ISBN : 978-2-37652-725-1
Dépôt Légal : juillet 2022
13062022-0900-VF
Internet : www.butterfly-editions.com
contact@butterfly-editions.com
Pour Maxime, notre histoire d’amour n’est commune à aucune autre. C’est pour cela qu’elle nous rend si uniques, Merci d’être là, Je t’aime.
Je dédie ce livre à toutes les femmes qui ont un rêve, réalisez-le. À mes parents de m’avoir toujours laissée faire mes propres choix.
« Le mariage est et restera le voyage de découverte le plus important que l’homme puisse entreprendre. » Sören Kierkegaard
Jane
- 1.Effet mère -
Le métro est encore en retard. Rien d’inhabituel, en somme. Pourtant, pour une fois, je trépigne d’impatience de le voir arriver. Peu importe qu’il soit sale, mal fréquenté, et bruyant, celui de New York tient une place particulière dans mon cœur. Il marque le début de ma nouvelle vie, contrairement aux rames de Paris, que j’ai laissées derrière moi sans l’once d’un regret. Le voilà enfin à quai. Je m’y engouffre sans attendre, scotchée à mon téléphone portable, trop excitée à l’idée de recevoir des informations de Rachel, mon associée et amie. Il ne tarde pas à sonner, laissant apparaître son avatar, une photo d’elle à la dernière soirée de Noël. Elle portait un serre-tête agrémenté d’un bois de cerf. Vraiment… très classe. Elle ne patiente même pas une seule seconde avant de me confier la nouvelle : — Jane ! On l’a eu ! À cet instant, sans même me préoccuper des gens qui m’entourent, je ne peux m’empêcher de crier. Je suis tellement heureuse et excitée. Tout mon travail, tout ce pour quoi je me suis battue, va enfin avoir un sens. Les passagers sont de plus en plus interloqués. Alors, hystérique, je m’empresse de les rassurer : — Je viens de décrocher le plus gros contrat de ma carrière ! L’effet New York fait la suite. Chacun commence à m e féliciter, et cela se termine par des applaudissements généraux dans le wagon. L’espace d’une seconde, j’observe mon reflet dans la vitre. Ma chevelure acajou ne me semble pas en si mauvaise forme pour une fois, elle permet de faire ressortir mes yeux verts. Je souris, heureuse. Moi, Jane Petterson, trente ans, qui ai monté sa bo ite il y a seulement deux ans, vais organiser le plus beau, et le plus grand mariage pour le couple le plus prisé de New York. Finalement, le rêve devient réalité.
**** *
Les mariages, voilà, comment je gagne ma vie. Pourtant, je n’étais pas du tout prédestinée à ça. Bien au contraire, lorsque je résidais à Paris, j’ai étudié dans les plus grandes écoles. Je suis passée par La Sorbonne en Lettres, avant de réussir le concours à Sciences Po. Mais maintenant, quelques années plus tard, quand je contemple le bonheur qui s’affiche dans les yeux des mariés lors de la découverte de la décoration, du gâteau… je ne peux qu’être comblée par mes choix et décisions professionnelles. Il y a deux ans, décider de suivre mon petit-ami de l’époque, et de créer ma société de Wedding Planner ont été, de loin, les deux meilleures décisions de toute ma vie.
En principe, arrivée à destination, je pratique mon petit rituel avant de pénétrer dans mon bureau. Je contemple d’abord la façade typiquement américaine dans lequel celui-ci se trouve. Des briques rouges et de grandes fenêtres apportent une touche architecturale plus qu’agréable Quand je franchis enfin le pas de la porte,stupide métro, celle-ci se jette littéralement à mon cou. Elle reste la seule et réelle amie que j’ai pu me faire dans cette ville immense. Surtout, elle a été l’unique Américaine à croire tout de suite en mon projet. Même si au départ, nos locaux se trouvaient en réalité dans mon minuscule appartement, elle s’est démenée pour que la sociétéarried »« Just M soit viable. Ses yeux trahissent ses pensées, tellement elle paraît surexcitée. — Jane, tu te rends compte ! Nous l’avons fait ! À mon tour, sans prendre le temps de saluer mon autre collaborateur, je la serre dans mes bras pour entamer notre petite danse de la victoire.
Un pas à droite Un pas à gauche On saute ! Nous ne pouvons pas nous arrêter de rire, la joie et l’euphorie ne veulent pas nous lâcher. Alors pourquoi cette sensation diffuse au creux de l’esto mac ? Je ressens soudain toute la pression qui pèse sur mes épaules à l’annonce de cette nouvelle. En réalité, ce contrat est quitte ou double. Si nou s faisons du bon travail, l’avenir de la société reste assuré. Sinon, je pourrai dire adieu à tous m es rêves et retourner vivre chez mes parents sur Paris. Plutôt crever… Rachel, sentant mon mal-être, me réconforte instantanément : — Nous allons y arriver, Jane. Ne t’en fais pas. Ma is, pour l’instant, il faut que tu gères le gâteau. Prenant une grande inspiration, je souffle, en lui répondant : — Tu as raison. À cet instant, l’angoisse s’envole comme par enchantement. Je remets immédiatement mon costume de chef d’entreprise. — Marco, appelle la mariée pour nous confirmer son choix ! Elle a déjà changé deux fois d’avis, je souhaite être sûre. Contacte également tous nos partenaires pour les plus belles salles de New York, je désire en avoir le plus possible à présent er à nos futurs clients. Rachel, occupe-toi des bijoutiers. Je file au mariage des Berto. Je veux que tout soit absolument parfait ! Tout ce pour quoi je travaille depuis des années, et surtout depuis quelques mois, vient enfin de se concrétiser. Je suis fière. Fière de moi, fière de Rachel, fière de cette société. Avant de partir, ma collègue m’attrape par le bras, et me dit doucement : — Jane ! Ce soir, on sort fêter ça ! Ses yeux pétillent d’excitation, je sais que je ne peux pas lui refuser quoi que ce soit. Pourtant, malgré la joie et la bonne nouvelle qui arrivent, je ne désire qu’une seule chose : me glisser dans mon bain, un livre à la main… Elle me regarde, l’œil inquisiteur, jusqu’à ce que je concède : — Bien ! Par contre, pas longtemps ! Je dois être en forme, je souhaite pouvoir bosser, demain ! Stupéfaite, elle me lance : — Jane, nous sommes bientôt en week-end, et pour une fois, tu n’as pas de mariage ! — Peut-être, mais je dois absolument rencontrer la future épouse, donc m’y mettre au plus vite. Elle lève les yeux au ciel. Je sais que cela peut p araître dingue, mais j’adore ce que je fais. Boostée par l’adrénaline, je ne suis pas prête de lâcher prise. Je veux réussir. Je vais réussir. Écho uer n’est pas envisageable.
Je me souviens encore de la discussion que j’avais eue à ce propos avec Marc, mon ex : — Tu dois chercher du travail, Jane. Il m’avait regardée avec un air complètement dédaigneux, celui que je n’appréciais pas de voir sur son visage. — Je ne me tourne pas les pouces toute la journée, Marc. J’essaye de monter ma société. Il avait alors pris mes mains. Je m’étais réellement imaginé qu’il allait me donner le feu vert, mais tout ce qu’il avait réussi à articuler avait été : — Organiser des mariages ? Tu considères qu’il s’agit d’un vrai travail ? Alors même qu’ils sont voués à l’échec… Parle plutôt d’un loisir. En plus, mes parents n’accepteront jamais que tu puisses exercer ce genre de… Il n’avait pas terminé sa phrase, notamment parce que je ne lui en avais pas laissé le temps. Voilà, comment j’ai quitté le mec avec qui je venais de passer près de dix ans de ma vie…
À cet instant, je souhaite ne plus y penser. Je refuse de ternir ma bonne humeur. Marc ne peut pas, une fois de plus, s’immiscer dans ma vie. J’ai déjà consacré bien trop d’années à cet homme qui disait m’aimer et vouloir m’épouser pour, au final, comprendre que je n’étais rien d’autre qu’un vulgaire meuble dans son existence aseptisée. Après les derniers ordres de rigueur, je commence à sortir de mon entreprise dans le but de faire le point avec les Berto. Je suis surtout extrêmement préoccupée par le souhait de la mariée. Celle-ci désire un temps un mariage sur le thème de l’automne, puis le lendemain, est capable de parier plutôt sur Noël et veut décaler sa date ! Alors même qu’il m’a fallu presque dix semaines pour convaincre le propriétaire de la plus belle salle de New York de me la laisser pour le week-end en question… Damned ! Rapportant mes doigts auprès de ma bouche afin d’héler un taxi, mon regard est interpelé par quelque chose — ou plutôt…quelqu’un— au loin.
Mes yeux commencent à se froncer de plus en plus, juste pour en avoir le cœur net. Mais, quand j’aperçois son long manteau, ocre, qu’il ne quitte jamais, je suis certaine d’une chose : il s’agit de Marc… Mon Marc. Connard. Enflure. Raclure. Je ne dois pas aller le voir. Je ne dois pas aller le voir. Il t’a humiliée, Jane…me rappelle inlassablement ma conscience. Je suis entièrement d’accord avec cette proposition, alors mes doigts se rapprochent encore un peu plus pour commencer à siffler, mes prunelles toujours bloquées dans sa direction… Et puis, merde… Comme une hystérique, je traverse le boulevard et p ars le rejoindre. Plusieurs taxis me klaxonnent avec insistance. Mais aujourd’hui, avec la nouvelle ahurissante que je viens d’apprendre, je dois lui parler. Lui cracher à la figure toute la colère qui me comprime de l’intérieur. Et, mieux que tout, il faut que je lui déverse ma réussite, dont je suis si fière, en plein visage. Bientôt, mon salaire représentera le double du sien. Sans même parler du fait que j’apporte du bonheur à mes clients. Beaucoup de bonheur. Et cela n’a pas de prix. Marc commence à rentrer dans une boutique. Mon cœur s’emballe, je pense que je vais le perdre. J’accélère le pas. Mes nouvelles chaussures me font un mal de chien. Enfin, me voilà près de la porte d’entrée du magasin. Il me faut que quelques instants pour le repérer, il se trouve près des chemises… Évidemment… Je me dirige vers le rayon des hommes, m’interrogeant sur la façon dont je vais justifier ma présence. Tu peux lui dire que tu as un nouveau mec… C’est une idée des plus redoutables, mais elle ne me convient pas. Bien qu’il se soit comporté comme un connard, il reste ma plus longue relation, et malgré tout ce que je pense, j’ai encore du mal à passer à autre chose. Peut-être la raison pourquoi tu restes autant de temps au travail. Le fait de lui dire que les mariages que j’organise fonctionnent, ne serait-il pas un moyen de le convaincre ? Immédiatement, j’écarte l’idée. Pourtant, quand je le regarde de loin, ses yeux, sa bouche, ses fesses, tout me rappelle pourquoi je l’ai aimé. Je triture beaucoup trop fort un nœud papillon, quand il s’aperçoit (enfin !) de ma présence. De sa voix grave, il m’interpelle : — Jane ! Que fais-tu là ? Il semble réellement enchanté de me voir. Cette réaction me rend mal à l’aise, elle ne me paraît pas naturelle. Il commence à se rapprocher pour m’étreindre presque trop chaleureusement. Je tente de balbutier : — Mon entreprise est simplement située en face… Il ne me regarde déjà plus, trop occupé à faire un signe à… Une jeune femme, blonde, d’environ vingt-cinq ans, qui arrive vers nous, tout sourire. Connasse. Ses jambes sont démesurément longues, et surtout, son teint semble parfait… Des picotements déferlent douloureusement le long de ma nuque. Il ne s’intéresse même plus à ce que je lui raconte, perdu dans sa contemplation. Elle se colle à lui, passe son bras autour de ses hanches… Je vais vomir… Puis, elle pose sa main gauche sur son épaule. Oh, mon Dieu ! Une bague de fiançailles de la taille d’un caillou trône en plein milieu de son annulaire…
Jane
-2.DesperateHousewives -
Ma tête commence maintenant à me tourner. Je n’arrive plus à me concentrer sur une seule parole qui sort de sa bouche, tellement je suis obnubilée par l’éclat merveilleux de ce caillou sur so n doigt. Je ne parviens pas à réaliser. Je me souviens encore de son discours informel sur le mariage : «Ce n’est pas fait pour nous. » « Nous pouvons aller au-delà de ces convictions primaires. » Des convictions primaires ? La taille de la bague sur l’annulaire frêle de cette pimbêche m’indique tout le contraire. Mais surtout, le pire, c’est que j’y ai cru. Pendant les neuf premières années de vie commune, ce salopard m’a dit :« J’aimerais que tu deviennes mon épouse, mais nous sommes encore tellement jeunes. » Puis, du jour au lendemain, il avait complètement c hangé de discours. Finalement, peut-être que c’était moi, la source du problème. Je ne veux pas qu’il me voie comme ça, des larmes au coin des yeux. Il en est hors de question. Remettant mon costume de femme d’affaires, j’inspire profondément, plonge mon regard dans les iris de Marc, et lui souffle, ravalant mon orgueil et ma fierté : — Apparemment, le mariage semble d’actualité pour vous. Toutes mes… Ma gorge me gratte, je ne crois pas pouvoir l’articuler, mais il le faut. Je vais y arriver. — Félicitations. Victoire ! Je l’ai dit. Sans même sourciller.Enfin, presque. Il me paraît surpris. Il semble même s’interroger sur comment j’ai pu découvrir son pseudo-mystérieux-mariage-sans-avenir. Je me souviens maintenant quels défauts me rendaient dingue chez lui. Cette manie qu’il avait de tout passer en douce, comme un manager véreux qui souhaitait cacher des secrets de fabrication. Sa tête part en arrière. Ça y est, il recommence. Un rire, qui résonne du plus profond de sa gorge, e t s’entend de manière prononcée dans le magasin. Sa pimbêche ne peut s’empêcher de faire de même. Je ne veux plus voir ça. Sans même attendre sa réponse, je suis sur le point de me sau ver, avant qu’il ne pose sa main sur mon bras, et lance, l’air de rien : — Ma demande à Laura date d’il y a deux jours, à peine. Nous n’avons pas encore l’habitude de recevoir des félicitations. Mais, ça fait plaisir. Merci, Jane. Dans d’autres circonstances, je… Je t’aurais fait rôtir et bouffer tes propres couilles, sale merdeux ! Trop occupée à visualiser cette agréable scène de t orture, je n’ai pas écouté la fin de son ennuyeux monologue. Néanmoins, je ne loupe pas le clin d’œil complice qu’il envoie à sa future femme. Je vais vomir. Et ces étoiles qui s’emparent de ses yeux. Je vais vraiment vomir. Je ne sais pas pourquoi, je suis certaine qu’il va me demander quelque chose. Je commence réellement à avoir peur. Surtout, des petits papillons très désagréables viennent se nicher dans mon estomac. Fuis, Jane. Ma conscience me répète un mantra, que je devrais t rès certainement suivre. Je ne sais maintenant plus quoi dire. L’étau se resserre sur moi, je le sens. Fuis, Jane. — Ta société de Wedding Planner doit être encore à ses débuts, non ? Quel connard ! J’ai envie de lui répondre, de lui envoyer toute ma réussite dans sa face de salopard arrogant. Mais, il ne m’en laisse pas le temps :
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