Young Lover
275 pages
Français

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Description


Et si toute une histoire d’amour reposait sur un quiproquo ?


Willow, 23 ans, n’a qu’une idée en tête : valider son master et son stage en marketing, quitte à supporter la plus tyrannique des tutrices. Elle y consacre ses jours, comme ses nuits.


Les histoires d’amour, très peu pour elle, elle n’a pas de temps à consacrer à un mec.


Jusqu’au jour où elle tombe sous le charme d’un skateur aussi sexy que mystérieux, qui s'avère être l’un des meilleurs copains de son petit frère de bientôt 18 ans...


Quand les sentiments s’en mêlent, qu’un mensonge en entraîne un autre, Willow devra faire face à une réalité qu’elle craint : tomber amoureuse d’un garçon de 5 ans de moins qu’elle...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 14 janvier 2022
Nombre de lectures 79
EAN13 9782376528449
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

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Hedgye Canyon
Young Lover



ISBN : 978-2-37652-844-9
Titre de l'édition originale : Young Lover
Copyright © Butterfly Editions 2021

Couverture © Butterfly Editions - Depositphotos
Tous droit réservés, y compris le droit de reproduction de ce livre ou de quelque citation que ce soit sous n'importe quelle forme.
Cet ouvrage est une fiction. Toute référence à des événements historiques, des personnes réelles ou des lieux réels cités n'ont d'autre existence que fictive. Tous les autres noms, personnages, lieux et événements sont le produit de l'imagination de l'auteur, et toute ressemblance avec des personnes, des événements ou des lieux existants ou ayant existé, ne peut être que fortuite.
ISBN : 978-2-37652-844-9
Dépôt Légal : Janvier 2022
05012021-1430-VF
Internet : www.butterfly-editions.com
contact@butterfly-editions.com

1 - C'est juste une mauvaise journée



Je la déteste !
Comment vais-je survivre encore six mois en stage avec elle ? Miss Londry Estelle est la pire tutrice de toute la Floride. Et les mots sont faibles, elle est impitoyable ; aujourd’hui encore, elle m’a rabaissée devant toute son équipe.
Je jette rageusement mes escarpins aux talons abîmés dans mon sac, puis enfile mes baskets. J’ai l’impression de revivre, bien que mes pieds restent gonflés de cette atroce journée, à devoir lui courir après, les bras chargés de dessins et maquettes qu’elle a tous critiqués.
C’est le prix à payer , je tente de me convaincre.
Tobias avait raison. En postulant à ce poste chez Pineapple Compagny , je prenais le risque de tomber sur des cadors du marketing. Et mes timides dessins risquent de ne jamais les convaincre.
Mes écouteurs sans fil dans les oreilles, je sors du hall de l’entreprise. Le soulagement bien que minime est de courte durée. Ma playlist à peine lancée, un énième appel entrant de Becca coupe ma mélodie. Bon sang, elle a décidé de ne pas me lâcher, aujourd’hui !
— Tu finis enfin par me répondre, balance ma sœur sans un bonjour.
— Tu sais bien qu’avec la vipère Londry, impossible d’utiliser mon smartphone.
— Tu es certaine de pouvoir tenir ?
Un muscle de ma joue tressaille, j’ai horreur quand elle me traite encore comme une gamine. Je me suis quand même donné beaucoup de mal pour obtenir ce Master à l’université de Miami. Bien sûr qu’un petit stage avec une vieille folle est surmontable !
— Qu’est-ce que tu voulais me dire ?
Je connais ma sœur, elle ne m’appelle jamais sans raison. Entre son chien, son mari et sa grossesse difficile, elle envahit ma messagerie ainsi que mon répondeur.
— Tu sais que Papa et Maman partent en road-trip , ce soir. Tu as prévu un cadeau de départ ?
— Pour quoi faire ? Ils ont déjà dépensé toutes leurs économies pour acheter leur caravane, ils n’ont besoin que du nécessaire.
— Attention, Willow, tu deviens aussi méprisante que Londry.
Un grognement s’échappe de ma gorge, je replace mon sac à dos sur mes deux épaules, baisse mes lunettes sur mon nez et longe la plage. En fond, j’entends le claquement des roulettes des rollers et skateboards sur la plateforme en arc de cercle.
— Ils me laissent seule avec Jack, pendant huit semaines. Deux mois où je vais me farcir notre adorable et gentil petit frère.
— Il te dépasse d’une bonne tête, se moque Becca.
— Je sais !
Malgré la chaleur du mois d’octobre, je relâche le chignon serré que j’avais pris tant de mal à réaliser ce matin. Mes cheveux retombent au milieu de mon dos et forment des espèces de vagues irrégulières. J’aperçois mon reflet dans une vitrine du coffee shop . Vêtue ainsi – puisque j’ai laissé ma tenue de business girl au bureau –, avec un short serré et un tee-shirt oversize rentré dedans, des baskets blanches banales et ma crinière de lion fou, je donne vraiment l’impression de sortir du lycée. En réalité, je n’ai pas changé de look depuis cinq ans. Je m’apprête, enfile tailleurs et autres blazers pour paraître stricte dans les locaux du bureau, mais avec mon petit mètre cinquante et ma taille menue, je n’impressionne personne, pas même les potes du lycée de Jack.
— Tu m’écoutes ?
— Non, absolument pas, avoué-je à ma sœur en reprenant la route vers l’arrêt de bus.
— T’es pas croyable, Will’. Comme je te connais par cœur, j’ai acheté un ensemble de bougies pour Maman et une bouteille de Whisky pour Papa de ta part.
— Que tu es adorable, je comprends que tu aies toujours été la favorite, me moqué-je.
Franchement, c’est bien ma veine, mes parents, désormais à la retraite, nous laissent, à Jack et moi, les clefs de la maison jusqu’aux fêtes de fin d’année. Becca est partie du nid depuis bien longtemps et je suis la seule majeure à devoir gérer la tornade qui me sert de petit frère. J’aurais pu me prendre un studio au cœur de la ville, mais entre les transports, les études et mes maigres loisirs, il ne reste que des miettes pour un logement.
— Arrête de dire ça, Papa et Maman n’ont pas de préféré.
— C’est sûr qu’avec un unique garçon comme Jack...
— Je sens que ça risque d’être compliqué vous deux dans la maison.
— Oh, si elle n’est pas en feu d’ici la fin de la semaine !
— Will, tu as vingt-trois ans, désormais. Je sais qu’entre vous, c’est toi, l’adulte.
— Rappelle-moi combien il mesure ?
Becca s’esclaffe dans le téléphone et pousse un gémissement dans la seconde qui suit. Elle doit avoir senti son bébé bouger dans son ventre.
— Vous avez trouvé un prénom ? m’empressé-je de changer de sujet.
— Pas encore, on ne tombe jamais d’accord avec Darren.
— Je suis sûre que Marcus lui saura décider.
— Laisse mon chien en dehors de ça.
Nous rigolons ensemble, cette fois-ci. Il me reste quelques minutes de marche, j’adore ma sœur, mais j’aurais aimé me vider la tête avec une musique de métal bien puissante. Et je sais qu’elle va me tenir la jambe jusqu’à mon arrivée. Elle commence à me raconter la énième dispute d’hier soir sur le choix du prénom. Je ne l’écoute plus que d’une oreille. La mélodie de la mer est rapidement couverte par celle des skateurs. À l’approche du city , je tourne la tête dans leur direction, il m’arrive parfois de voir de belles figures. Même si je ne comprends rien à l’art du skate – dixit mon frère. Je les aperçois plutôt souvent se casser la figure. Est-ce que certains ont l’ambition de passer des concours ? Il y a tous les âges, ce soir, des lycéens, des étudiants, des hommes d’affaires aussi. Un beau panel de muscles en action.
— Du coup, on a failli partir sur Kylian, mais je n’aime pas ce prénom…
J’en aurais presque oublié les plaintes de Becca. L’histoire du cadeau pour nos parents n’était qu’une ruse pour pouvoir me parler de ses soucis. La grossesse ne la réussit pas, vivement qu’elle retrouve le chemin du monde du travail et raconte à toutes ses collègues ses soucis de couple. Si je suis célibataire depuis deux ans, c’est pour une bonne raison.
Je réalise que je me suis arrêtée devant le city . Je détaille un peu plus les skateurs, filles et garçons mélangés. Quand mes yeux tombent sur l’un d’entre eux, il vient de retirer son haut et dévoile son torse légèrement bronzé. Il est svelte, mais ses épaules révèlent une carrure assez musclée. Ses épais cheveux brun foncé sont en bataille. Il doit sentir mon regard sur lui, parce qu’il se tourne dans ma direction.
— Et toi, tu penses quoi de Matthew ? me demande ma sœur.
— Je… euh, c’est bien, bégayé-je en me sentant rougir.
Le garçon m’offre un sourire, il a remarqué que je me suis empourprée comme une gamine. Je tente de répondre, mais ses lèvres s’étirent plutôt en une grimace. Je cligne plusieurs fois des yeux et file tout droit pour rejoindre le bus.
— Voilà ! J’avais raison ! s’exclame Becca.
J’ignore de quoi elle me parle. Je tâte mes joues de mes mains froides pour masquer ma gêne, j’ai chaud jusqu’aux oreilles. Qu’est-ce qui m’a pris de mater ce gars ? C’est certainement la fatigue.
— On se dit à ce soir, conclut ma sœur.
— Oui oui.
La musique s’enclenche à la minute où elle raccroche, le cri strident de la batterie me fait sursauter. Je masse mon front pour me ressaisir. Il m’a troublée. Je passe devant une boutique de pâtisseries et l’odeur sucrée m’attire comme une abeille. Je mérite bien un muffin au chocolat au cœur coulant caramel au beurre salé, après cette dure journée.
***
— Will’, dresse la table ! s’époumone ma mère pour la sixième fois.
— Oui oui ! hurlé-je à mon tour, glissant mon casque sur mon cou.
— Tu vas finir sourde avec ce machin dans les oreilles.
Et pourtant, je risque d’en avoir extrêmement besoin pour les deux mois à venir. Je pénètre dans la cuisine ouverte et récupère la vaisselle encore humide du lave-vaisselle.
— C’était au tour de Jack de le vider, raillé-je.
— Oui, eh bien, il le remplira dans ce cas, le défend ma mère en mélangeant sa salade verte.
— Parce que tu crois qu’il va le faire.
Ça va être la guerre, je le pressens.
— Laisse ton petit frère tranquille, vous aurez tout le temps pour trouver une organisation durant ces huit semaines.
Oui, je m’enfermerai dans ma chambre tandis qu’il squattera le salon. Avec un peu de chance, comme il a oublié la notion de la douche, je pourrai prendre en otage le premier étage et l

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