Mon grain de sel
60 pages
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Mon grain de sel , livre ebook

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Description

Réflexions et propositions de lois, de règles et d'orientation, sur le fonctionnement de quelques rouages de l’État, sur la politique sociale, économique, sur l’Éducation et la Justice, sur les relations internationales de la France.

Informations

Publié par
Date de parution 24 mai 2012
Nombre de lectures 0
EAN13 9782312003726
Langue Français

Extrait

Mon grain de sel
Jean Causse
Mon grain de sel




Les éditions du net 70, quai Dion Bouton 92800 Puteaux
Je dédie cet essai à la mémoire de mon oncle Roger disparu en 2008, presque centenaire, mais qui continuait à s’intéresser à la vie politique, publique, sociétale du moment, avec un esprit vif, pointu, pertinent… jeune parfois et qui s’indignait souvent.
Pour cela il communiquait par courriels, entre autres avec moi, jusqu’à la veille de sa mort. Je lui dois de m’être décidé à écrire cet opuscule afin d’éclaircir mes idées.

Merci à ce grand Monsieur !
© Les Éditions du Net, 2012 ISBN : 978-2-312-00372-6
Préambule
Pourquoi ce texte, ces propos, presque au fil de la plume ? En fait, depuis de très longues années, je tourne dans ma tête des idées, des réactions sur ce qui m’entoure, ce que je vois, lis, entends. Jamais je ne m’étais décidé à mettre sur le papier ces pensées à peine élaborées. Il a fallu l’approche des élections présidentielles de 2007 pour que je commence à jeter sur le papier, puis sur le clavier de mon ordinateur quelques idées. Par la suite, cahin-caha, j’ai poursuivi mes réflexions pour en faire petit à petit cet essai en le transformant plus ou moins jusqu’à aujourd’hui, début décembre 2011. De même je ne me suis guère engagé. Si, un peu tout de même en prenant une carte syndicale (même à présent à la retraite), en militant, en participant à des grèves et à des manifestations) ! Mais je trouvais et je trouve encore des idées plus ou moins contraires et toutes aussi valides à mes yeux, à opposer. Quant aux partis… Je me suis toujours situé à gauche et maintenant encore. Mais je ne parviens pas à me reconnaître suffisamment, dans une profession de foi : je trouve souvent un esprit trop partisan dans certains propos, certaines attitudes, en particulier dans les querelles de clochers qui m’exaspèrent, me désolent du fait de leurs conséquences négatives sur les mouvements vers lesquels me porte ma sensibilité. Entre l’honnêteté intellectuelle et l’efficacité politique je reste souvent partagé ; ce n’est pas très efficace, j’en conviens !
Et pourtant je n’arrête pas de râler, de préconiser « autre chose », de vilipender les acteurs de terrain ou les penseurs médiatiques, bref je «me prends très au sérieux» et quelques fois j’exaspère l’entourage avec lequel je discute. Souvent je suis plus virulent auprès de ceux qui me sont proches intellectuellement ou politiquement ! Il me faut donc enfin, plus de réflexions et une mise à plat de mes idées. Dans quel but ? Pour moi-même d’une part, pour mieux débattre d’autre part éventuellement. Comment ? Par l’écriture. Pour qui ? Pour moi-même encore une fois et peut-être pour un public plus large si je poussais assez loin ce travail et le faisais lire ou publier, à condition qu’un éditeur en veuille ! Reste à le faire et pour cela organiser ma démarche. Au travers de la situation politique du moment, je vais tenter de déterminer un certain nombre de sujets de réflexion qui me reviennent plus ou moins souvent à l’esprit… et creuser ! Tant pis si j’apparais prétentieux et inutile, par manque de profondeur et d’intelligence dans mes propos, ou parce que ce dont je parle existe déjà sous une forme ou une autre et se trouve mieux exprimé. Je ne suis pas un spécialiste, ni un grand connaisseur de tout cela, mais il ne peut pas être mauvais de réfléchir, de tenter de préciser sa pensée ou de la faire évoluer !
Je tiens à préciser que je ne me permets pas de revendiquer systématiquement la paternité, ni l’exclusivité de la plupart des idées qui suivent, même si certaines me paraissent assez originales tout de même. Sans doute parce que je n’ai pas beaucoup de connaissances approfondies dans ces domaines que je prétends aborder. Bien sûr aussi, parce que je suis très loin d’avoir beaucoup lu sur chacune de ces questions. Quelques unes des idées que j’avance peuvent ressembler à des « brèves de comptoirs », d’autres ont déjà été présentées ou encore sont en cours d’expérimentation. Certaines le sont par la «droite», qui n’est pas ma préférence comme je l’ai déjà indiqué et que vous vérifierez si vous lisez la suite, mais je ne me résous pas à les rejeter pour cette seule raison. Cependant dans ce cas, j’y retrouve rarement les motivations profondes, les orientations générales et les méthodes auxquelles je pensais. Comment faire la part de ce qui est personnel, fruit de ma propre réflexion et de ce qui provient de lectures, de débats oraux ou écrits… ? Peu importe après tout. J’ai quand même l’impression d’être parfois original ; mais dans quel sens ?
On pourra observer que dans nombre de chapitres, les mêmes idées sont reprises, parfois développées un peu plus. C’est qu’elles représentent à mes yeux des notions essentielles qui peuvent se retrouver dans plusieurs thèmes transversaux.
Enfin il apparaîtra bien vite qu’un mot revient sans cesse : État. Contrairement à certains, je suis en effet un partisan convaincu de son intervention nécessaire et fondamentale ; pas partout certes, ni surtout à un haut niveau comme ce fut le cas dans l’ancien bloc de l’Est ou actuellement en Chine et encore pire encore en Corée du Nord ! Cuba reste à part à mon sens, car il existe dans l’éducation, la santé, entre autres, de réelles valeurs. Hélas, à côté de cela il y a la part sombre, noire même qu’il n’est pas possible de balayer d’un mot. Mais malgré tout l’État dans, nos démocraties doit revenir à un niveau d’intervention et de pouvoir bien plus grand. En tout cas il me semble qu’il doit être beaucoup plus présent que ne le veulent certains organismes ou partis actuels. Cela parce que je crois fondamentalement que l’Homme n’est pas parfaitement bon par nature, pas même l’enfant. Il est donc vital de le cadrer, de lui fournir des règles pour corriger ce qui en lui, s’avère néfaste pour la communauté, ou seulement pour certains en état d’infériorité de tout ordre. Dès lors que coexistent plusieurs individus au sein d’un groupe qui perdure, un ordre, un règlement doit être librement choisi par le plus grand nombre, après un réel débat. Cela suppose aussi que chacune de ces contraintes, de ces services dits publics, soient susceptibles d’être modifiés si leur fonctionnement apparaît manifestement défectueux ou injuste : avec le temps des personnes ou des groupes mal intentionnés peuvent trouver des failles au meilleur système et détourner à leur profit son fonctionnement. De même l’environnement de la société et des pays qui entourent un État, n’étant pas stable il peut s’avérer judicieux ou même indispensable d’apporter des modifications ou des changements profonds aux règles et aux lois en place. Un exemple flagrant se manifeste en ce début de 2011, avec les 35h ! Certains voudraient les voir disparaître, d’autres souhaiteraient les modifier, d’autres enfin ne veulent surtout pas en parler : on ne touche définitivement pas à un dogme, à un acquis du peuple ! Pour ma part, fervent partisan de cette loi, je ne considère pas qu’elle ait été parfaitement établie et transposée à l’ensemble des branches économiques. Il faut donc qu’elle soit reprise et améliorée afin d’en tirer le maximum de bénéfices pour la majorité de ceux qui travaillent et… pour ceux qui sont au chômage ou travaillent peu. D’où la nécessité du débat sans craindre de s’opposer avec force aux détracteurs de cette loi !
Des convictions
L’Homme est de passage sur terre, sans l’avoir désiré. Que faire durant ce court séjour ? Profiter de tout et faire tout pour y arriver, sans se préoccuper de son entourage humain et environnemental et agir par tous les moyens à notre portée, pour les contraindre à se plier à notre seul bon vouloir.
Ou bien comprendre, c’est un calcul, que ce qui est bien pour notre entourage est bien pour nous-mêmes et donc, un grand fonctionnement harmonique est de la plus grande utilité.
Ou bien encore, par la foi en une religion, être persuadé que le Dieu auquel nous croyons, nous sera d’autant plus reconnaissant que nous auront fait le bien autour de nous. C’est un sacré progrès… si nous appliquons ces idées !
Ou enfin, sans croire à aucune divinité, penser qu&#

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