N'importe quoi ! , livre ebook

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Savez-vous ce que signifie l’expression : « C’est vraiment n’importe quoi ! » Il s’agit d’une expression récente, utilisée, par le commun des mortels, pour dire qu’une chose, une parole, un texte, une réalisation, une situation ou une action n’a ni queue ni tête, est stupide, bizarre, ne corres-pond à rien, est illogique, n’est pas fondée ou ne s’appuie sur rien de tangible. En cherchant dans ce que j’ai déjà vécu, et en regardant autour de moi, je me suis rendu compte que j’étais entouré de « N’importe quoi ! » Il y en a partout, dans le monde du travail, en famille, avec les amis, dans les instances de l’état, dans les communes, sur les routes, dans le monde du commerce, et même dans l’Église catholique.
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Publié par

Date de parution

20 juin 2013

Nombre de lectures

5

EAN13

9782312011400

Langue

Français

N’importe quoi !
Jean-Pierre Laville
N’importe quoi !









LES ÉDITIONS DU NET 22, rue Edouard Nieuport 92150 Suresnes
À tous ceux qui rient de la bêtise humaine…











Du même auteur

Hauts et Bas ou les mémoires ordinaires d’un homme ordinaire , Paris, La Société des Écrivains, 2007
Manager : tout un art… , Paris, LEN, 2011









© Les Éditions du Net, 2013 ISBN : 978-2-312-01140-0
Introduction
Savez-vous ce que signifie l’expression : « C’est vraiment n’importe quoi ! » Pour ceux qui ne le savent pas, il s’agit d’une expression relativement récente, utilisée, par le commun des mortels, pour dire qu’une chose, une parole, un texte, une réalisation, une situation ou une action n’a ni queue ni tête, est stupide (ou bête), bizarre, ne correspond à rien, est illogique, n’est pas fondée ou ne s’appuie sur rien de tangible.
En cherchant un peu dans ce que j’ai déjà vécu et en regardant autour de moi, je me suis vite rendu compte que j’étais entouré de « N’importe quoi ! » Il y en a partout, que ce soit dans le monde du travail, à la maison ou en famille, avec les amis, dans les instances de l’état ou dans les communes (dans l’administration sous toutes ses formes : mairie, éducation, santé, police, armée, etc.), sur les routes, dans le milieu du commerce et même dans l’Église catholique (je me permets de faire une intrusion dans cette dernière car c’est ma religion, les autres je ne les connais pas assez).
Une précision : quand j’écris « administration sous toutes ses formes », j’inclus les étrangetés qui se rapportent aux sociétés qui, directement ou indirectement, sont dépendantes d’un ministère, comme par exemple la Poste, les entreprises de télécommunication, de transports publics, distributrices d’énergies ou d’eau, les banques, les communautés urbaines et les communes, etc.

Bien sûr, puisque tout ce qui est écrit a été vu ou a été vécu, il est évident qu’il n’y a aucune fiction dans ce livre, tout est réel. Je ne me contente pas de lister des anecdotes bizarres ou cocasses, mais j’essaie, dans la mesure du possible, d’expliquer pourquoi, d’après moi, c’est n’importe quoi et, quand j’ai une solution à apporter pour annuler l’anomalie constatée, je fais une proposition (elle vaut ce qu’elle vaut, mais elle a au moins le mérite d’exister). Vous verrez aussi que, souvent, il n’y a pas de solution, car il ne s’agit que de comportements stupides ou de réflexions surprenantes, voire incohérentes ou absurdes, de la part d’individus que l’on pourrait croire sensés.
Je vous vois d’ici, vous allez dire : « Pourquoi en faire un livre ? » Tout simplement parce que je suis un adepte du « travail bien fait », que je n’apprécie pas la bêtise humaine, que chaque fois que je constate une anomalie, je ne peux m’empêcher de râler et de prendre les personnes, qui sont à côté de moi à ce moment-là, à témoin, et parce que j’ai envie de partager mes réflexions et mes « délires » sur ce sujet avec le maximum de personnes. Et puis, peut-être que vous ne vous êtes pas aperçus que nous étions encerclés par un nombre incalculable d’aberrations, voire d’absurdités, et que, suivant les genres, il nous arrive d’en subir les conséquences.
Vous vous apercevrez bien vite que certaines de ces « énormités » ont un caractère de gravité et que d’autres prêtent quelquefois à sourire. Malgré tout, elles ont le don de m’énerver, et parfois de me faire sortir de mes gonds ; en effet, étant le résultat d’erreurs humaines, d’ignorances, d’inattentions, voire d’incompétences, ou liées à la bêtise humaine, celles-ci pourraient très facilement être évitées.
Vous pensez bien que j’ai fait une sélection et que je me suis fixé une limite, sinon ce livre aurait la taille d’une encyclopédie en un nombre colossal de volumes (tant qu’il y aura des hommes sur terre, il y en aura toujours pour faire, dire ou écrire des sottises, et je ne m’exclus pas du lot).
Ce que j’écris étant tiré de mon vécu et étant maintenant retraité, il est évident qu’un certain nombre d’anomalies ne peuvent plus se passer de nos jours, beaucoup de choses ayant changé en une quarantaine d’années (par exemple, il n’y a plus de service militaire obligatoire par conscription). Par ailleurs, dans ce livre, je ne reprends pas ce qui a déjà été analysé dans mon précédent ouvrage ( Manager : tout un art… , Paris, Les Éditions du Net, 2011) et qui, de par leur nature, pourraient y figurer.
Dans chaque chapitre, un paragraphe correspond à une anecdote, que je termine par trois points de suspension qui signifient : « C’est (ou c’était) n’importe quoi ! »
Une fois que vous aurez lu mes élucubrations, amusez-vous à rechercher tout ce qui ne va pas, est curieux, bizarre ou anormal, et ceci en tous lieux et en tous temps, et vous serez surpris de leur nombre.
Enfin, pour ne pas porter atteinte à l’intégrité des personnes, il est évident que les noms des quidams ou entreprises auteurs volontaires ou involontaires desdites anecdotes ne sont pas cités (sauf deux car elles sont seules dans leur genre).
Administration
C’était au début des années 1960 ; j’envisageais de travailler pendant les vacances, histoire de me faire un peu d’argent de poche. Les PTT (ancêtre de la Poste) recrutaient pour remplacer le personnel en congé ; ils avaient surtout besoin de jeunes ayant le certificat d’études pour être facteurs. Ayant ce diplôme (plus le BEPC, ancêtre du DNB), je posai ma candidature ; quelques jours plus tard, je reçus un courrier me précisant qu’avec mon niveau d’études, on me proposait un poste d’agent de bureau (au guichet), moyennant une visite médicale, dont on me précisait le jour et l’heure, aux services médicaux du siège, 140, boulevard Montparnasse. Je m’y rendis et me soumis aux divers examens en donnant le nom et l’adresse de mon médecin traitant, les résultats devant lui être envoyés. Plusieurs semaines après (les vacances approchaient à toute vitesse), n’ayant pas de nouvelles, Maman téléphona, mais on refusa de lui répondre, en rappelant que les résultats ne seraient communiqués qu’au « toubib ». Avec une telle répartie, elle commença à se faire du souci, pensant que je pouvais avoir quelque chose d’important : nous prîmes alors rendez-vous avec notre médecin. Ce dernier nous ayant informé qu’il n’avait jamais rien reçu, il appela donc, devant nous, pour avoir des explications que, visiblement, l’administration n’avait pas envie de lui fournir.
Après une conversation serrée et animée, il raccrocha et nous annonça en souriant : « A l’heure qu’il est, mon pauvre Jean-Pierre, tu devrais être mort depuis longtemps, ils t’ont trouvé 2,4 grammes d’albumine alors qu’avec 0,24g c’est déjà mortel ; en vérité on ne voulait pas de toi et l’on m’a donné ce prétexte. » Ultérieurement, j’eus l’explication prouvant les inepties de l’administration : je demandais une place de facteur et rien d’autre, mais le personnel administratif, bête et discipliné, constatant que d’après leur barème stupide, une personne avec le BEPC devait être dans un bureau, fit suivre ma demande en modifiant l’emploi demandé, comme si une personne avec un niveau d’études élevé n’avait pas le droit de postuler pour un emploi de subalterne. N’ayant pas de poste vacant correspondant à cette demande rectifiée, les PTT avaient trouvé ce subterfuge pour « m’éliminer ». Quoi qu’il en soit, il eut été trop simple de me dire qu’ils ne voulaient pas de moi…

En ce qui concerne les banques, il y a quelque chose qui me hérisse et qui est tout à fait illogique. Chacun sait que celles-ci sont constamment en train de pleurer que la fabrication, l’utilisation et le traitement des chèques leur coûtent une fortune. En parallèle, elles ne cessent de vanter la facilité d’utilisation des cartes bancaires, leur coût de traitement et de revient, non seulement faible, mais qui leur fait gagner de l’argent. Étant assez doué pour les maths et ayant quelques notions de gestion, je me dis immédiatement, que, raisonnablement, les chéquiers devraient être payants et les cartes gratuites, or que constate-t-on ? C’est tout le contraire : ce sont les chéquiers qui sont gratuits et les cartes payantes (et, à mon goût, bien trop chères au regard de ce qu’elles font gagner auxdites banques), ce qui est aberrant. Suite à cette constatation et pour des raisons d’économie, j’ai donc retardé au maximum ma demande de carte bancaire (jusqu’à ce qu’un certain nombre de commerces se mettent à refuser les chèques à cause des impayés)…

Quelques mois après la nais

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