« Non mé tu ren conte kom ils sont gonflés »
250 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

« Non mé tu ren conte kom ils sont gonflés » , livre ebook

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
250 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

XXIe siècle. Rhiannon serait une jeune fille de 17 ans comme les autres si elle n'avait pas décidé de squatter les ondes hertziennes.

Semaine après semaine, elle partage ses joies, ses coups de gueule, portant un regard bien personnel sur le monde qui l'entoure.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 04 septembre 2018
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414231591
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0105€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-23157-7

© Edilivre, 2018
 
 
03 septembre 2016
1, 2, 1, 2, 3… Essai… HELLO ! Bon, apparemment, vu l’écho que je reçois, il semblerait que je sois à l’antenne, quel soulagement. Vous ne pouvez pas savoir à quel point c’est difficile d’émettre. C’est pourquoi, j’ai tout laissé à mon p’tit papa chéri. Il est fort, hein ? Coucou papounet ! Et oui, mes trop peu nombreux auditeurs, il faut savoir être diplomate pour avoir une augmentation d’argent de poche ! Oh, attendez une minute, la régie me fait savoir, par pancarte interposée, que « TU PEUX TOUJOURS REVER MA CHERIE ! ». Et voilà, le message de la direction est passé, pas d’augmentation d’argent de poche en prévision. Ce n’est pas faute d’avoir tenté le coup pourtant. Ok, p’pa, message reçu 5/5 !! En tout cas, c’est vraiment COOOL !! Bon, j’me calme, j’arrête là mes délires. Vous devez sûrement vous demander quel gugusse tente d’attirer votre attention ? Eh bien, ne bougez pas. ANTENNE DANS 4, 3, 2, 1 sur le ton des présentateurs TV Mesdemoiselles, mesdames, messieurs, bonsoir (enfin, dans mon cas, c’est plutôt « bonjour »). Bienvenue à NON ME TU REN CONTE KOM ILS SON GONFLES, l’émission de la VEEERIITEEE !!
Pas mal pour un début, non ? J’ai travaillé sur ma phrase d’introduction. Bon, allez, ne faites pas attention à mes crises de delirium tremens. J’ai réussi à avoir une fréquence pour émettre car nous nous trouvons à Plouckville. Et comme peu de stations de radio sont intéressées par le peu d’habitants se trouvant aux alentours, j’ai décidé que nous avions, nous aussi, le droit à notre émission de radio. Tout d’abord, je tiens à vous dire que nos rendez-vous ne pourront être qu’hebdomadaires, mes parents ne m’autorisant qu’une émission par semaine pour éviter que « cela nuise à mes études » (comme s’il n’y avait pas d’autres facteurs !!). Et oui, ils ont trouvé un moyen de pression pour me forcer à travailler mes cours (BEURK !). Si je n’ai pas de bonnes notes, l’émission est annulée. Ça y est, les gars ! Chuchota-t-elle, je suis coincée ! Aidez-moi, S.O.S !
Bon, pour cette première émission, je dois décliner mon identité, pour que vous sachiez à qui vous avez affaire. D’ailleurs, vous n’avez jamais remarqué que, lorsque l’on vous demande de vous présenter, cela ressemble à un rapport de police ? Bref, je me lance.
NOM
BRENDAN
PRENOM
Rhiannon
ADRESSE
1, rue du CYNISME
SANGENE
 
PERE
WILLIAM
PROFESSION
ARCHITECTE
MERE
GWENDOLINE
PROFESSION
AVOCATE et ccessoirement, artiste peintre reconnue !
AGE
16 ans
Eh oui, « certains » trouvent que c’est un âge ingrat. Moi, bien au contraire, je trouve que c’est l’âge idéal. On est considéré comme des enfants mais, on est « plus » conscient de la chance de notre situation. En plus, on peut tout dire et faire, tout ce qui nous passe par la tête. Les adultes nous regardent, compatissants, en déclarant « eh oui, l’adolescence, c’est l’âge bête ! ». Quand les adultes comprendront-ils que ceci n’est pas une excuse ? Ils ont, eux aussi, été des ados que je sache ! (enfin, je crois). A moins qu’ils aient tout oublié ? Ce serait possible à votre avis ? Alzheimer précoce, peut être ? Bonne question psychologique… Je la poserai à tante Anne. Elle est psy, vous savez ! Y a de quoi être cinglée, quand on écoute, toute la journée, les problèmes pseudo existentiels d’individus névrosés. Pauvre tata, je la plains !  En tout cas, pour en revenir à notre âge ingrat, je ne m’en plaindrais pas car, voilà une bonne excuse pour faire des bêtises.
Bon, vous devez sûrement vous demander d’où vient mon prénom « Rhiannon » ? (Rien à voir avec une pseudo évolution à partir du prénom de la chanteuse Rhianna, croyez moi !) C’est très simple, c’est un prénom d’origine celte. (Je ne sais pas si vous avez encore capté mais, mes parents ont tous deux des prénoms à consonance celte. Vous comprendrez donc aisément quelles sont mes origines !).
Ce prénom aurait deux pistes pour la signification. Mais, comme cela remonte à des temps anciens, vous pouvez vous douter que ce n’est pas très précis. Donc, pour la certitude, il faudra repasser…
1 ère option  : c’est le prénom de la femme du souverain PWYLL (prénom imprononçable. Pauvre gosse, j’espère qu’il a porté plainte contre ses parents celui-là !!) qui était la mère de PRYDERI (Non content d’avoir un prénom pourri, PWYLL a décidé de filer à son fils un prénom tout aussi moche… Pauv’ gosse, lui aussi !!).
Vous l’aurez donc compris, c’était une famille galloise. Le prénom de cette femme signifie textuellement « grande reine ». Oui, oui, je vois ce que vous vous dites… « Ah, ah, qu’est ce qu’elle est gonflée, celle-là ! « grande reine », rien que cela ! ». Sachez que je ne l’ai pas choisi alors, du calme !
Bon, je continue.
Faussement accusée d’avoir tué son fils – alors qu’il avait été enlevé par le méchant de l’histoire – elle fut condamnée à rester devant la porte de la citadelle de son mari pour raconter son crime – enfin, « prétendu » crime ! – aux étrangers de passage. Ensuite, elle les portait sur son dos jusqu’à l’intérieur du palais. Au bout de sept – trop longues ! – années, PRYDERI fut rendu à ses parents et Rhiannon, graciée.
Ce qui me choque, dans cette histoire, c’est qu’elle ait été graciée. Je trouve ce roi un peu gonflé, si vous voulez mon avis ! Elle n’avait rien fait à son fils et, au lieu de lui demander pardon pour son erreur, le roi l’a gracié, comme un vulgaire criminel. Quel abruti !
2 ème option  : à l’origine, Rhiannon était probablement une déesse celtique associée aux chevaux. Cette donnée justifierait la découverte de PRYDERI, alors qu’il était bébé, dans une écurie.
J’ai également fait des recherches sur mon nom de famille et, ce que j’ai découvert est tout aussi intéressant. Il existe un Saint Brendan. Dans la légende chrétienne, c’est le saint patron, au VI siècle, des marins et des voyageurs. Avec d’autres saints, il embarqua pour gagner le paradis terrestre situé à l’origine de l’océan (c’est ce que dit la légende, moi, je ne fais que la rapporter !). Il fut le dernier d’une noble lignée de voyageurs au nombre duquel Bran le béni figurait.
Vous avez vu de quelle lignée je descends ? Prodigieux, non ? En tout cas, avec toutes ces infos, je dois avouer que je suis confortée dans mon idée qu’un grand destin m’attend. Je sais, je sais, vous vous dites « Quelle prétentieuse, celle-là ! ».Peut être avez-vous raison ? Enfin, nous verrons bien si l’avenir me donne raison !
Nous sommes actuellement le 03 septembre 2016 et je dois malheureusement vous quitter là. Mais, avant cela, voici le numéro spécial où vous pouvez laisser tous vos commentaires sur l’émission. C’est le 09-09-09-09-09. Je reviens la semaine prochaine avec, au programme, le résumé de ma première semaine de cours au lycée De Gaulles. Alors, bonne fin de journée et au samedi 11 septembre 2016. C’était Rhiannon Brendan, pour NON ME TU REN CONTE KOM ILS SON GONFLES !
Samedi 10 septembre 2016
Bonjour à vous mes chers auditeurs (même si je suis toute seule à m’entendre !). Comme je vous l’annonçais la semaine dernière, hier, ma première semaine de cours au lycée DE GAULLES s’est achevée. Eh bien, je dois vous avouer que, j’étais beaucoup mieux en vacances ! En même temps, vous devez sûrement vous dire que c’est d’une banalité… je ne vous contredirai pas, c’est sûr ! Bon, j’ai quand même revu mon amie Magali qui était partie pendant deux mois en Espagne. QUELLE CHANCE ! Magali, je m’adresse à toi. Je suis ravie que tu sois de retour. Je me suis trop ennuyée cet été sans toi ! J’ai également fais la connaissance, durant cette semaine, d’une fille géniale : j’ai nommé FAAANNYYYYY ! Coucou, Fanny ! Normalement, tu dois m’écouter, et, comme promis, je vais raconter tes déboires. Fanny a 17 ans et a repiqué sa seconde. Cet élément n’est pas important en soi, c’était juste pour vous donner quelques infos sur elle ! Bref, elle a participé, l’an dernier, à un concours pour désigner le (la) meilleur(e) jeune écrivain(e) de l’année. En somme, quelque chose de plus ou moins banal ! (désolée Fanny si la présentation des faits est quelque peu simpliste et courte. Par souci de timing, je préfère aller droit au but !  ).
Elle crée deux nouvelles qu’elle envoie en remplissant les conditions suivantes : pas plus de 3000 caractères sur une page, un maximum de 25 pages, si je ne m’abuse. Elle ne s’attendait pas à sortir lauréate de ce concours. Mais, les remarques qu’elle a eues sont d’une telle cruauté… je crois que les auteurs de ces mots n’ont pas pris en compte l’être humain qui était derrière ces nouvelles. J’ai trouvé ces propos blessants. Si cela avait été moi, j’aurais fais un scandale. Mais, ce n’est pas le genre de Fanny, donc, elle a laissé couler. Pour lui faire justice, j’ai décidé de vous les lire. Les nouvelles ET les remarques. Appelez-moi pour me dire ce que vous pensez de cela, d’ailleurs. J’aimerais bien avoir votre opinion sur la question.
Ah oui, j’oubliais ! Le numéro que j’ai donné en fin d’émission la semaine dernière, n’est pas celui de chez moi mais, celui d’une ligne spécialement créée pour mon émission. Donc, pour les p’tits malins qui voudraient appeler pour un rendez-vous, c’est inutile !
Bon, alors, je me lance. Fanny, si j’écorche tes nouvelles, je m’en excuse. Je n’ai pas de talent en tant que conteur, juste en tant que baratineuse de service qui a décidé de dénoncer des gens idiots ! Alors, c’est parti mon KIKI et, en place pour le quart d’heure de conte. A vous de faire votre propre opinion…
Première nouvelle Le temps d’une rédaction…
C’est fou comme le temps efface un certain nombre de ch

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents