Petites peurs & autres horreurs
182 pages
Français

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Petites peurs & autres horreurs , livre ebook

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Description

Des histoires courtes, des moins courtes, tirées de cauchemars ou de phobies. La peur se matérialise parfois sous une forme improbable...

Cette anthologie n'en est qu'au début de son exploration, à la contrée de nos peurs les plus pernicieuses.

Des vampires, des araignées géantes, des psychopathes, des fantômes et autres démons...

À venir, peut-être, des escargots tueurs ? Qui sait ? Maintenant que la porte a été ouverte...



Alea jacta est...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 27 octobre 2016
Nombre de lectures 0
EAN13 9782334231046
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-23102-2

© Edilivre, 2016
Préface
¿ Petite peur et autres horreurs ? Quelle drôle d’idée !
Des histoires courtes, voir hyper courte, pourquoi ? Parce que et pis c’est tout…
En fait, non, ce n’est pas tout, c’est un peu plus complexe que ça mais bon. Si je vous dis d’où viennent ces histoires, ces idées primaires qui ont pris forme sur papier (je n’aime pas écrire directement sur l’ordi), vous me prendriez surement pour un fou, alors je ne dis rien… Quoique… de toute façon, c’est trop tard, vous l’aurez compris, je le suis déjà (je suis tombé dedans quand j’étais petit), alors voilà…
Il était une fois, un homme qui avait une aversion pour la maltraitance animale et particulièrement contre ces colliers électroniques (« Une seconde «), un gars qui aimait les challenges (« Rien qu’une tête » ; histoire originale de vampires), qui en avait soupé des fatalistes-défaitistes (« Jusqu’au jour où ») et des gens qui ne savent pas tenir leur langue (« Le secret ») et les racistes (« L’Ultra-nazi »)…
Merci ça va mieux, depuis…
Il y a aussi les histoires inspirées de films (« La maison Hantée »), de séries (« Invasion ») ou de livres (« pour une âme »).
Enfin, les histoires qui ont pris leur point d’ancrage dans des lieux qui me sont familier (« Derrière la porte », « Dans le placard »), mon travail (« le serpent »), mes vacances dans le Beaujolais (« Vendange de sang »)
Dans la majorité des cas c’est un rêve ou un cauchemar qui me donne l’inspiration et l’élément déclencheur. Parfois je me réveille et j’écris de suite pendant que c’est encore chaud. Des fois c’est juste une scène et le reste se brode autour. C’est la nuit, vous savez…
Après minuit…
L’heure où il ne fait pas bon rester éveiller un vendredi 13, une nuit d’orage en pleine en pleine forêt… tout seul.
Enfin bref… tout ça pour vous remercier d’être là et vous souhaiter une bonne lecture…
Rien qu’une tête !
« J’étais confus, je ne savais pas quoi faire ensuite… la construction pouvait s’effondrer à n’importe quel moment et il n’y avait aucune installation de chauffage. En hiver, vos paumes restaient collées à la barre, à cause du froid et le bâtiment était inondé chaque printemps. Malgré tout ; j’ai continué, je n’ai pas cessé le travail parce quelque chose, profondément à l’intérieur de moi me disait, que ce que je faisais était juste »
Lazar Angelov « The secret Revealed »
* * *
Il regarde son visage endormi, si serein. Elle semble lui sourire gentiment. Il tenait le pieu en argent à bout de bras de sa main tremblante.
– Et si s’en était pas une ?
– Si Clau, s’en est une, tu le sais très bien. Tu veux faire un test ?
– Ouais, fais-le dit-il en sentant les larmes lui monter aux yeux.
Son copain allume la lampe à ultra-violet. En quelques secondes la peau crépite, sa joue devient écarlate et fume. Elle ouvre les paupières en grognant. Ses dents aux incisives pointues lui font perdre toute sa grâce d’enfant. Il enfonce le pieu dans le cœur. Le garçon éteint la lampe et recule. Cette odeur de chair brûlée lui donne des nausées. Claude s’essuie les yeux du revers de sa chemise à carreaux et se signe. Il ouvre une bouteille en plastique et en verse quelques gouttes sur le cadavre en décomposition.
– Désolé Valérie, je n’avais pas le choix.
– Il faut que tu récupères le pieu, on en a plus en stock.
Claude s’avance de Pierre et lui prend la lampe des mains.
– Vas-y toi, je n’aurai pas la force dit-il avant de sortir de la chambre.
* * *
Ils étaient là tous les trois, ces sales garnements. Ils avançaient dans l’obscurité. Il ne les voyait pas mais il les sentait. Depuis son cercueil entrouvert, il voyait le reflet de la pleine lune qui virevoltait sur le plafond.
Il allait les laisser venir et il les attirerait à lui. Leur jeune cœur battait très vite, ça lui ferait un festin royal. Encore un peu plus près mes agneaux, plus… La lumière l’aveugla et il poussa un cri. Sa main rencontra un poignet qu’il saisit aussitôt, le garçon se mit à hurler…
Soudain, il tomba en arrière dans une fosse, de plus en plus profondément. Il était dans un puits. Ces petits morveux lui jetaient de l’ail… des kilos et des kilos d’ails. Il n’en pouvait plus. Cette odeur d’ail et sa peau qui commençait à brûler. Ça puait tellement, comme du poulet grillé…
– Oh, mon dieu ! Mon poulet ! Cria Bertrand en sortant de son cauchemar. Il se leva aussitôt et courut jusqu’à la cuisine déjà remplie d’une fumée grise.
* * *
– Quand est-ce que cela va finir, Claude ?
– Il n’en reste plus qu’un Pierre. C’est le dernier d’après le père Bertrand.
Ils marchent en silence jusqu’à la voiture. Ils se posent sur la banquette arrière et Claude s’enfouit le visage dans ses mains. Il pleure en silence. Pierre contemple la ferme des parents de Claude.
Qu’est-ce qu’ils allaient devenir maintenant ? Leurs parents respectifs étaient morts deux fois chacun et là, juste maintenant, la petite sœur de Claude. Et si la police venait à les interroger ?
– Monsieur l’agent, c’était nécessaire ! Des vampires… oui monsieur le commissaire ! Des vampires… Je vous jure !
– Qu’est-ce qui te fait rire ? Demande Claude en reniflant.
– Je crois que c’est nerveux. Je me disais ; qui c’est qui va nous croire ? On va faire quoi après ?
– Le père Bertrand nous dira quoi faire, t’inquiètes pas pour ça.
Claude regarde par la vitre.
– J’espère qu’ils ont réussi.
– Sinon on est foutu.
Deux silhouettes se détachent du brouillard épais qui encercle la voiture. Maurine ouvre la portière et salue les garçons avant de s’asseoir sur le siège passager.
– Keep cool les mecs ?
– Keep cool répond Pierre en regardant dehors.
– Ouais. Et vous ? Demande Claude.
– Vite fait, sans bavure. Vas-y, go, le curé nous attend. J’espère qu’il n’a pas cramé la bouffe comme la dernière fois.
– Ouais moi aussi, j’ai une de ces faims lui répond Claude en regardant une dernière fois sa maison, enfin… ce qui fut sa maison.
– T’es prêt Claudy ?
– Balance la sauce Maurine dit-il.
Elle appuie sur le boîtier.
– C’est parti mon kiki ! Rétorque Jorge en admirant les flammes qui apparurent aux fenêtres du rez-de-chaussée.
* * *
Il claque la portière en dernier et s’apprête à rejoindre ses compagnons déjà sur le petit sentier accolé à l’église qui mène au logement du prêtre. L’air est froid et humide. Le brouillard semble sortir de terre. Il aperçoit deux lueurs rouges devant lui, deux points scintillants dans l’obscurité.
– Qu’est-ce que c’est que ça ? Murmure-t-il.
Un doigt squelettique se pose sur ses lèvres et il se tait, fasciné par la lueur qui l’entraîne loin dans son subconscient.
– Voilà, tout doux petit, aie confiance, ça va bien se passer.
Claude se laisse entraîner malgré lui à la torpeur de la volonté du maître. Il penche la tête offrant son cou d’adolescent à la créature de la nuit qui ressent les vibrations de l’afflux sanguins.
Il se prépare à planter ses crocs aiguisés quand une voix le fait sursauter.
– Claude ! Qu’est-ce que tu fous ?
Le vampire se retourna.
– J’arrive crie Claude immobile, incapable de bouger.
Le père ouvre la porte. Soulagé, il les accueille les bras ouverts.
– Enfin, vous en avez mis du temps, il fait déjà nuit depuis une heure !
– Désolé padre, on a regardé la dernière bicoque de ce trou perdue partir en fumée.
– Jorge ! Un peu de respect quand même !
– Okay… pardon.
– Je vais mettre la table déclare Maurine, suivit de Pierre.
Le père Bertrand fronce les sourcils et s’avance vers l’adolescent qui lui tourne le dos.
– Allez toi, entre ! Ne reste pas sur le perron !
– C’est gentil de m’inviter à entrer gronde une voix spectrale.
La silhouette ténébreuse jette Claude qui s’étale de tout son long sur le sol. Ils s’immobilisèrent tous, surpris de la présence de l’inconnu. Il avait les cheveux tirés en arrière et une fine moustache noire sur sa peau pale et blanche comme de la craie.
Il entre et ses yeux brillent à la lueur des deux néons qui parcourent le plafond.
– Pourquoi se contenter d’un seul, quand on peut avoir le troupeau ?
– Espèce de salopard ! Crie Jorge en levant sa main qui serrait un pieu en argent.
– Tout va bien, relax petit.
Jorge arrête son geste et recule. Se sentant soudain faible.
– Ne regardez pas ses yeux ! Hurle Bertrand en retournant à la cuisine.
Pierre, paniqué, présente la lampe devant lui et cherche l’interrupteur mais la main de Maurine frappe l’appareil qui tombe sur le sol en se brisant.
– Qu’est-ce que tu as fait ?
Maurine secoue la tête.
– De quoi tu parles ? J’ai rien fait.
– Approchez, tout va bien.
Pierre se gratte le front. La voix entre dans son cerveau. Cette belle voix toute douce. Il voit cet homme en smoking sombre, lui faire un grand sourire. Il lui rend malgré lui alors qu’il luttait de toutes ses forces mentales. Son esprit forme un mur invisible pourtant il recule encore. Il ne se laissera pas manipuler, sûrement pas… jamais. L’homme avance la main devant lui et claque deux doigts. Pierre s’écroule, inconscient.
Jorge saute sur le côté et attrape le sabre sur le mur mais le vampire l’attrape sous la gorge et le soulève de terre. Il gargarise. Son corps est projeté sur le père qui vient d’entrer, chargé d’un crucifix et d’une fiole d’eau bénite. Maurine se sent soulevée à son tour. Elle n’arrive pas à bouger.
Le sabre semble arriver de nulle part et tranche le bras du vampire qui hurle. Claude sort de sa transe, lâche le sabre et secoue la tête, encore nauséeux. Bertrand se relève et s’approche de lui. Il brandit la grande croix en avant. Le vampire remet sa capuche en soie pour se protéger. Le père fait passer Claude dans son dos et ils reculent au fo

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