Plumes de Bijoux
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Plumes de Bijoux , livre ebook

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Description

Nicolas Beaumarchais, étudiant en deuxième année des Sciences et Technologies à l’université d'Évry-Val d'Essonne, ne rêve que d’abandonner ce parcours monotone pour se consacrer à sa passion ; il veut devenir un jeune écrivain célèbre. Malheureusement, il vient d’échouer honteusement pour la deuxième fois au concours d’entrée de l’institut littéraire et artistique Arthur Rimbaud de Paris, l’un des plus grands d’Europe, où sortent de jeunes artistes aux avenirs prolifiques.

Colin commence alors à mener une vie oisive jusqu’à ce qu’un couple s’installe dans la propriété d’à côté. Profitant de l’absence des parents, il fait progressivement la connaissance d'un monsieur qui va l’initier à des tas de choses avant de tomber sur sa fiancée, une femme exceptionnelle...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 20 novembre 2015
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332950802
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0060€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
CopyrIght
Cet ouvrage a été composér Edilivre 175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50 Mail : client@edilivre.com www.edilivre.com
Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction, intégrale ou partielle réservés pour tous pays.
ISBN numérique : 978-2-332-95078-9
© Edilivre, 2016
Citation
Les deux jours les plus importants de votre vie sont le jour où vous êtes nés et le jour où vous découvrez pourquoi. Mark Twain
Dédicace
Ce livre est dédié à ma grand-mère, ma mère et à Sé verine Exer, avec amour !
Mouvement I Entre hésitation et prise de décision
1 Le concours d’entrée de l’institut littéraire Arthu r Rimbaud à Paris était un concours annuel permettant aux jeunes artistes d’in tégrer l’école française connue comme l’une des meilleures en Europe. Il se tenait entre les mois de janvier et de mars. Après l’admission, les étudiant s suivaient deux ans de formation générale dans le domaine de la littératur e, de la comédie et de la peinture avec une bourse annuelle de près de 5000 euros. Les deux années suivantes étaient alors destinées à la spécialisation. La plupart des étudiants qui sortaient de l’institut p ubliaient des œuvres inédites qu’ils n’avaient guère de mal à écouler. La couverture médiatique était d’une très grande importance ; 90 % d’entre eux deviendraient célèbres et seraient abondamment lus. Peu de jeunes parvenaient à être admis à cause des critères rigoureux que le comité d’organisation imposait aux candidats. Nicol as Beaumarchais venait d’échouer lamentablement pour la deuxième fois.
Mardi 14 octobre 2014 Le premier jour de la rentrée à l’université d’Évry -Val d’Essonne. 07 h 05 – Allez ! Réveille-toi, Nicolas ! C’est l’heure. Si je reviens encore dans cette chambre, ce sera pour une fessée qui te fera bondir du lit, prononça la mère de Nicolas en refermant aussitôt la porte. Nicolas était couché sur son lit, sous son drap, un oreiller sur la tête. Il était dans une culotte fleurie… – Merde ! soupira-t-il d’une voix enrouée. Il jeta un coup d’œil au réveil que sa tante lui av ait offert à l’occasion de son dernier anniversaire. Il remarqua qu’il était plus de sept heures. Il vit à travers les rideaux de la fenêtre qu’il faisait beau depuis un moment. Il pou ssa un léger juron, tira suffisamment le drap pour se couvrir convenablement et se recoucha. Quelques minutes plus tard, son réveil se mit à son ner. Il était sept heures et demie. Il leva lourdement sa tête, tendit sa main d roite vers la table de nuit et arrêta le réveil en appuyant sur un bouton avec son index. Il se recoucha, mais ne trouva plus le sommeil. Il regarda par la fenêtre et se mit à penser à la rentrée universitaire. – Alors, c’est ça, les vacances ? se demanda-t-il. Un truc à la con… Toc ! Toc ! Toc ! – Oui ? – Bonjour Nicolas, dit une fillette de huit ans qui entra à son tour dans la chambre de Nicolas. Tu es toujours au lit alors qu’il fait beau dehors ? Maman t’a pourtant réveillé, non ? – Va manger, j’arrive… – Gros paresseux, dit-elle en riant. Cette adorable petite fille était Laura, la sœur de Nicolas. Elle aimait beaucoup son frère, mais n’arrêtait pas de le fatiguer. Il se leva finalement, bâilla, sortit de sa chambre et marcha vers sa salle de
bain. Il se regarda quelques secondes dans le miroir, puis se brossa les dents. Il retourna dans sa chambre, enfila une chemise blanch e et un pantalon de pyjama puis se présenta dans le salon. Il était décidément le dernier de la maison à se réveiller. Tout le monde était déjà à table pour le petit-déjeuner. – Bonjour ! bredouilla-t-il en prenant place à côté de sa mère. Il y avait à table son oncle paternel, Alfred, un h omme d’une trentaine d’années qui travaillait comme infirmier, sa mère, Françoise, qui tenait sa propre pharmacie, sa sœur, Marie, qui était stagiaire comp table dans une caisse d’épargne et sa petite sœur, Laura. Son nouveau petit frère, Eli, avait six mois et était dans un berceau juste à côté. Son père, Roger , était adjudant-chef, et participait à l’opérationSangaris en République centrafricaine. Il était très rarement au pays. Voilà la famille Beaumarchais au grand complet.
* * *
Après l’incendie de leur appartement à Paris quelqu es années auparavant, Roger et Françoise avaient eu beaucoup de mal à tro uver une propriété hors de la capitale et loin de toute la pression qui y régn ait. Après avoir cherché presque partout en Île-de-France, Françoise fut finalement récompensée lorsqu’elle tomba sur l’un de ses anciens camarades de classe, un cer tain homme d’affaires pieux. Ce dernier avait en sa possession un grand terrain constructible, plat et couvert d’arbres à Roinville, dans le département de l’Esso nne. Il y construisait deux propriétés traditionnelles américaines. L’isolement du terrain encouragea Françoise qui convainquit Roger. À ce moment-là, l’une des propriétés était déjà achevée et la seconde, plus petite et moins chère, était encore en première phase. La maison en question, d’une élégance extérieure ho rs du commun, était une traditionnelle bâtisse américaine agrémentée de tou ches rustiques possédant bien des atouts dignes de mention… Qu’il s’agisse d u double garage ou bien de la très belle salle familiale de l’autre côté que p lusieurs se plairaient à aménager de façon exotique, sans oublier les deux terrasses à l’arrière. Le tout était parfait. La famille Beaumarchais s’installa alors dans ce pa isible village de 1300 habitants.
* * *
Nicolas se servit et mangea allégrement. À peine av ait-il commencé à manger que son oncle Alfred se leva et, d’une voix calme, déclara : – À ce soir. – N’oublie surtout pas de me rapporter le documenta ire sur la Seconde Guerre mondiale, lui rappela Françoise. – Compris ! Il quitta la maison et monta dans sa voiture. – Nico, on dirait que tu n’es pas content de commen cer l’université, persifla Marie. – Qu’est-ce qu’il y a ? Tu veux que je fasse un fes tival matinal pour que tu saches que je vais bien ? Elle persista :
– Tu as intérêt à vite te laver et te rendre à l’université. – C’est ça… Tu crois que toi t’as déjà fini ? Nicolas était un jeune adolescent de dix-neuf ans, svelte et moyennement grand pour un garçon de son âge. Il était brun avec de grands cheveux bouclés. Sa tête reposait sur un cou de grue. Ses grands yeu x noirs étaient épuisés par les lunettes qu’il portait depuis très jeune. Il n’était pas sportif et son torse n’était pas très musclé. Ses seules distractions étaient le s jeux vidéo. Il s’embêtait tellement tout seul que sa mère lui trouva quelques loisirs : les séances de cinéma en plein air, les expositions gratuites de c ertains musées ou encore des cours de musique qu’il trouvait chiatiques. C’était sa deuxième année en Sciences et Technologies, mais il détestait ses études. Il lui arrivait quelquefois de se demander comment il avait fait pour en arriver là. Tout ce qu’il voulait réellement, son r êve, c’était d’écrire, d’être lu partout dans le monde et d’enfin devenir célèbre. Ses parents ne croyaient pas en ses qualités d’écrivain et ses professeurs de littérature du lycée n’avaient rien découvert d’intéressant en lui. Pour son père, Nicolas n’était qu’un garçon qui avait un poil au m ilieu de la main. Il n’avait tout simplement pas le niveau nécessaire pour étudier à l’institut littéraire Arthur Rimbaud. Deux de ses amis détestaient aussi les études et c’ était comme ça qu’ils vivaient ensemble depuis des années. 08 h 45 Après sa douche, il quitta la maison pour l’univers ité. Un sac à dos presque vide, les deux mains dans les poches de son jean et une casquette rouge sur la tête, il marchait sur le trottoir, des écouteurs dans les oreilles. Tout le monde était pressé dans la rue et la circul ation le dégoûtait. Il n’était vraiment pas content d’aller à l’université. Il aur ait préféré s’enfouir sous ses draps toute la matinée. À l’université, il y avait du monde. Qu’est-ce qu’ils sont tous cons ! Il n’osait pas ôter ses écouteurs. Il sortit de sa poche son lecteur et changea de liste de lecture. Jusque-là, son regard n’avait croisé aucun ami ni camarade. Il alla s’asseoir dans le café principal de l’université et déposa son sac à dos sur la chaise d’à côté. Ouf ! Quelle merde ! – Bonjour, Monsieur, qu’est-ce que je vous sers ? l ui demanda quelques instants plus tard un employé de la cafétéria. – Un jus de banane au citron et… deux pains au choc olat. – Très bien ! Quelques secondes plus tard, son téléphone se mit à vibrer dans la poche de son jean. Il saisit le téléphone : c’était Marie, sa sœur. – Oui ? – Nicolas, ça va ? T’es où ? – Selon toi… – À l’université, j’imagine. – Et alors ? – Passe chez Sophie à la sortie. J’ai quelque chose à te dire. – Parle donc maintenant ! – Non. En fait, c’est Sophie qui aimerait te parler. – À tout à l’heure.
– Tchao ! Qu’est-ce que Sophie peut bien vouloir me dire ? L’employé posa sa commande sur la table et disparut. – Ça alors ! Ils ont changé tout le personnel du ca fé. Encore un truc à la con ! murmura-t-il. Il mordit dans le pain et se mit à manipuler son té léphone. Quelques instants plus tard, il le plaça à deux centimètres de son oreille gauche. – Salut, Marc ! Vous êtes où ? Dans le bâtiment de cours ? Je vous attends au café… À tout à l’heure… Marc était un ami d’enfance de Nicolas. Ils s’étaie nt connus en primaire. La mère de Marc adorait Nicolas et demandait toujours à son fils de le prendre comme exemple. Elle avait été l’une des meilleures amies de Françoise au lycée. Trois minutes plus tard, Marc débarqua au café avec Frank, un autre ami qui avait toujours l’air hautain. – Salut, les gars ! se réjouit Nicolas en embrassant ses amis. Les deux amis prirent place. – T’as pris du poids ou quoi ? s’étonna Frank. – Bien sûr que non. – En tout cas, on dirait que tu es ravi, mon gars, ajouta Frank. – Oui ! Mon père n’est toujours pas de retour. Je p référerais qu’il ne revienne plus. – Ça alors ! Et ta mère ? s’enquit Marc. – Tu la connais, mec, elle est toujours là. Elle ne me laissera jamais tranquille. C’est comme si j’étais encore un enfant. – Il faudra lui montrer que t’es maintenant un dur, surtout que ton daron n’est pas là, lui conseilla Frank. – Bonjour, Messieurs. Vous voulez pendre quelque chose ? – La même chose pour nous deux, répondit Marc. – Qu’est-ce qu’ils font dans la grande salle ? demanda Nicolas. – La grande réunion de la rentrée, répondit Marc. – Je savais que le premier jour serait toujours de la merde. Il y a de nouveaux professeurs ? – Oui, une nouvelle prof d’algèbre, je crois… confia Frank. – Moi, je la trouve bonne de la tête aux pieds, ajouta Marc. – Et aussi un nouveau prof d’algorithme. Lui, il a l’air vraiment sérieux. Je ne vais pas du tout l’aimer. – Salut, les garçons ! marmonna une voix féminine. C’était Claire, une fille qui passait son temps à faire la belle jambe. Elle était de la même promotion que les trois amis. Nicolas était amoureux d’elle, mais elle l’avait toujours rejeté. – Salut, Claire ! Elle prit place à côté des trois amis avec l’une de ses camarades. – Voici Josiane, une cousine. Elle est nouvelle ! – Enchanté ! firent en chœur les trois anciens. Ils baisèrent à tour de rôle la nouvelle. – Mais… vous vous ressemblez ! s’exclama Nicolas. – Pourquoi ? – Euh… vous avez des cheveux courts, le même visage ovale et le même nez… – Qu’est-ce que t’es bête ! Alors, vous séchez auss i la réunion ?
– Je te renvoie la question, rétorqua Marc. – Nous venons d’arriver… – Nous… on s’en fout, de tout ça ! objecta Frank. – Ta cousine étudie quoi ? interrogea Nicolas. – Le génie mécanique. – Elle devrait suivre la réunion puisqu’elle est nouvelle… – C’est elle qui m’a encouragée à sécher la réunion . Elle n’est pas nouvelle comme tu le crois. Elle est en fait dans sa dernière année de licence. – Ha ! C’est vrai, ce que ta cousine dit ? – Oui. Je suis venue continuer ici, puisque mes par ents ont déménagé. Nous sommes à Évry depuis deux mois maintenant. – Chouette ! Et tu t’y plais ? – Oui, pourquoi ? C’est une magnifique commune et p uis maintenant, j’habite avec ma cousine. – Cool ! 10 h 30 – Claire, t’aurais changé de numéro ? demanda Nicol as. J’ai essayé de te joindre en vain. – Oui. J’ai perdu l’ancien numéro. – Et c’est quoi le nouveau ? demanda-t-il en tendan t son téléphone à Claire pendant que Josiane le lorgnait. – Je suis désolée. Seuls mes parents peuvent me joindre sur ce numéro. Le visage de Nicolas s’assombrit du coup et il rangea son appareil. 11 h 15 – Et si on rentrait ? proposa Marc. Ils ont presque fini, je pense. Il y a plein d’étudiants qui sortent. – Ah ! C’est vrai. Je dois aller voir mon père. Je vous laisse, annonça Claire en se levant avec Josiane. À la prochaine ! Claire était la fille du responsable du département de génie informatique. – Il est sympa ! avoua Josiane à sa cousine en partant. – Qui ? – Nicolas ! – Pfut ! Laisse tomber. C’est un idiot. Il est nul, comme type. – Pourquoi tu es si dure avec lui ? – Mais, c’est ce qu’il est.
* * *
– Les gars, j’ai une surprise pour vous, confia Frank. – Quoi encore ? – T’as un nouveau FPS ? imagina Marc. – Plus que ça ! Il posa son sac à dos sur ses jambes, l’ouvrit et en sortit une trousse. – Qu’est-ce qu’il y a là-dedans ? s’impatienta Nicolas. Il ouvrit la trousse et la passa à Nicolas. – Ne le fais pas sortir. On pourrait nous voir… Nicolas prit la trousse et jeta un coup d’œil là-dedans. – Mon Dieu ! D’où tu sors tout ça ? s’étonna-t-il. – De la chambre de mon frère, mec.
– Passe voir… demanda Marc. Mais, nom d’un chien ! – Ne criez pas trop, réclama Frank. On pourrait nou s entendre. Les gens ont trop de grandes oreilles par ici. – C’est de la drogue ? demanda Marc. – Non ! Du thé chinois, rigola Nicolas. – Tu me prends pour un con ? L’odeur est forte, mon gars. – Pas la peine de piailler comme des fillettes. On a une grande expérience qui nous attend, trancha Frank. – Laquelle ? demanda Nicolas. – J’ai fait une expérience inoubliable. Je ne me suis jamais senti aussi léger. – Tu veux dire que tu l’as fumé ? s’informa à voix basse Nicolas après avoir regardé à gauche puis à droite. – Après avoir vidé une cigarette, j’ai dû la remplir de nouveau en mélangeant une petite quantité de ceci, à de la nicotine. Le résultat était parfait ! – Comment ça s’est passé ? J’ai l’habitude d’entend re que ces trucs rendent fou, s’inquiéta Marc. – J’ai aussi entendu ça, mon pote. C’est toujours l a même chanson. J’ai dû attendre que tout le monde sorte et que je sois seu l avec la babysitteuse de ma petite sœur. Quand elle s’est endormie, après avoir bien fermé les fenêtres de ma chambre, je me suis senti bien. J’avais au début le vertige, mais j’ai persisté. À un moment donné, j’ai mis mes écouteurs et là, c’était le top. J’ai eu l’impression d’avoir un vertige lourd puis j’ai commencé à m’éva nouir. Je ne vous dirai pas ce que j’ai vécu à ce moment. À vous d’essayer à votre tour. On pourra faire des choses dingues avec. En tout cas, ça m’a permis de m’évader comme un oiseau au-dessus d’un champ de bataille. – Désolé, Frank, mais je ne peux pas faire ça, reno nça Marc. Je n’ai pas envie de devenir fou. – Suis-je fou ? Et toi, Nicolas ? – Moi ? Euh ! Je ne sais… – Vous allez vous décider ou quoi ? Moi, je me défo nce pour nous faire vivre des choses extraordinaires et vous me larguez comme une vulgaire petite fille de joie ? – Désolé, Frank, moi non plus, je ne peux pas prend re ça. C’est trop risqué, insista Nicolas. À peine Nicolas avait-il pris sa décision que son téléphone se mit à vibrer de nouveau dans sa poche. – Oui ? – Nicolas, t’es où ? – J’arrive. – Bouge-toi un peu… voyons ! – J’arrive, j’ai dit ! Les gars, c’est Marie. Je ne sais pas pourquoi elle m’appelle, mais je dois y aller. On se voit demain, hein ? Je vous écrirai ce soir. – T’as oublié de payer ton addition, mec, lui rappela Marc. – Voilà et pour vous aussi d’ailleurs ! – Merci, Nico ! – Attends ! lança Frank en secouant la clé d’une vieille Ford Capri MK2 rose, celle de sa mère. Je viens avec toi. – Ça alors ! Allons-y, se réjouit Nicolas. Je crois qu’on va bien s’éclater cette année. 11 h 47
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