100 lettres d amour à une inconnue
136 pages
Français

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100 lettres d'amour à une inconnue , livre ebook

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Description

100 lettres,
100 portraits,
100 prénoms,
100 visages,
Parmi eux, il y a peut-être le tien,
Prends, Lis, Deviens.

Albert Terrasse.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 21 novembre 2019
Nombre de lectures 10
EAN13 9782414396641
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
194 avenue du Président Wilson – 93210 La Plaine Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-39752-5

© Edilivre, 2020
Préface
Parce qu’on a trop souvent tendance à oublier que derrière chaque métier, chaque action quotidienne, chaque père de famille, chaque humain usé par la vie ou rongé par les âges ; il y a un homme qui a connu l’amour, l’a cherché souvent et l’a trouvé parfois. C’est pour nous rappeler cet âge d’idéalisation où toutes les utopies semblent encore possibles que l’écriture se charge de révéler le plus profond de notre être et que la poésie offre le langage qui permet de coucher sur le papier nos indicibles pensées. Les poèmes prennent ici le titre de lettres, comme pour marquer l’immobilité d’un sentiment qui est resté sans envoi, sans destinataire. Il semble alors que la forme poétique, où la seule voix du poète se fait entendre, se substitue à un échange épistolaire resté sans réponse.
Le thème de la passante, de l’aimée perdue ou encore de l’inconnue jamais retenue, n’est pas nouveau dans la poésie française. On pense tour à tour, à Baudelaire qui a saisi la « fugitive beauté » d’abord sous une forme versifiée puis dans les Petits Poèmes en prose . On se souvient aussi d’Antoine Pol, qui a choisi de « dédier ce poème, à toutes les femmes qu’on aime », lequel nous est devenu familier par l’interprétation qu’en a faite Georges Brassens. Enfin, mais cette liste est loin d’être exhaustive, il est une Barbara qui semble faire partie, elle aussi, des femmes qu’on a un jour rencontrée, au travers des mots de Jacques Prévert.
On peut alors s’étonner du choix d’Albert Terrasse de renouer avec un tel héritage poétique. En effet, en reprenant des objets et des formes de versification canoniques de la poésie française, le poète se heurte aux exigences du lecteur et à ses attentes déjà largement façonnées. Il prend aussi le risque d’être comparé à ses prédécesseurs et dévalorisé par rapport à ceux-ci. Cependant, c’est aussi l’occasion pour le poète de marquer son attachement à une littérature existante et de lui offrir, à travers son œuvre, une certaine continuité. Ce recueil n’est-il pas la preuve qu’un idéal amoureux est encore possible dans la noirceur des villes et la désillusion de notre monde ? N’est-il pas la preuve que le poète est celui qui est capable de voir la beauté dans la banalité de la modernité ? N’est-il pas la preuve qu’il est encore des gens qui reviennent à la forme poétique pour chanter l’amour ?
On peut aussi s’étonner du nombre symbolique qui a été choisi : 100. Un nombre à la fois grand quand on pense au travail d’écriture dont il résulte, mais aussi petit si l’on songe à l’infime fraction de femmes que ce nombre représente sur notre planète. Ainsi, ce recueil nous rappelle à quel point il est impossible de saisir la réalité dans son ensemble et de dépeindre la totalité des femmes que nous croisons dans nos vies. Néanmoins, il nous rappelle aussi que l’amour ne se résume pas à une seule et unique personne, mais se déploie et se ressent dans diverses situations ; de la plus simple à la plus extraordinaire et que, de ce fait, il y a autant de poèmes possibles que de passantes. Ces nombreux cas de figure sont ici abordés sous des facettes très différentes, pertinentes et originales. Certaines configurations feront écho au vécu personnel du lecteur, marquant l’universalité du sentiment amoureux et de son expression poétique, tandis que d’autres interpelleront le lecteur par leur caractère insolite, comme une invitation à observer d’un œil nouveau les scènes qui surviennent sans qu’on ne les discerne clairement.
Enfin, ce recueil s’impose comme un exercice de style dans lequel le poète s’est amusé à respecter des contraintes qu’il s’est lui-même données, offrant ainsi au lecteur le plaisir de chercher la nature de ces règles qui ne cessent de varier, d’un poème à l’autre.
Aurore Chloéros
– Peut-être
Ô belle toi qui peut-être, as dans les mains ce livre
Ce recueil de pensées, sentiments réunis
Souvenirs sublimés, ou rêves retranscrits
Tu lis des passions, qui ne veulent que vivre
Et dans tous ces portraits, de belles différentes
Ou parfois ressemblantes, comme une obsession
Tu lis cette constante, mon admiration
Pour ces femmes si belles, ces possibles amantes
Ô belle qui peut-être, découvres ces émois
Reconnais dans ces lignes, de ces désirs vécus
Alors tu le comprends, cet amour en vertu
Ce moteur de la vie, qui compte tant pour moi
Il est même possible, que tu t’identifies
À celles évoquées, pour toi une semblance
Personnes véritables, irréelles apparences
Laquelle est ton miroir, laquelle est ton sosie
Ô belle qui peut-être, à travers tous ces mots
Ressens l’essentiel, pour moi universel
Ou qui alors émue, comme une villanelle
Rejoins pareil désir, et le place au plus haut
Alors tout ton passé, devenu anathème
Tous ces choix ordonnés, pour une vie plus sûre
Et ces amours brisées, subissant la censure
Ô toi belle inconnue, vois-tu combien je t’aime.
– Le rêve
Cette nuit j’ai rêvé, image du passé
Qui alors survenue, dans cette nuit passée
De toi tant admirée, toi amour du passé
À moi subitement, apparaissant soudain
Mes mains encore blessées, étrange mal soudain
T’effleurent légèrement, te surprennent soudain
Là vers moi tu regardes, troublée ne disant rien
Yeux bleus à moi offerts, et qui n’expriment rien
Je dis ton doux prénom, et tu ne réponds rien
Après toutes ces années, comment ne pas rester
Toi belle tant aimée, en mon cœur es restée
Ainsi je ne peux fuir, devant toi veux rester
Mais tu n’es pas partie, alors je t’ai souri
J’ai caressé ta joue, alors tu m’as souri
J’ai caressé ta main, la chance me sourit
Celle de pouvoir enfin, te dire mon amour
Toi qui depuis toujours, comme un secret amour
Es restée dans mon cœur, ignorant cet amour
Cette nuit est passée, et ce n’était qu’un rêve
Ô amour ressurgi, qui enchante ce rêve
Retourne à la vie, ma vie sera un rêve.
– Une Ode
Ô jolis souvenirs, images conservées
Du passé vénéré, sentiments révérés
Qui s’accrochent en mon cœur, et nourrissent mes rêves
Sous les ressacs du temps, ils s’échouent sur la grève
Ils sont toujours plus gais, les visages des dames
Qui alors dans mon cœur, alimentaient la flamme
Comme sur des photos, en boites conservées
Qui jamais font état, de visages affligés
Faudrait-il donc céder, à la mélancolie
Ou alors n’est-ce là, que vague nostalgie
Du premier sentiment, que nous en dit Rousseau
« Une ode enchanteresse, errant au bord des eaux »
Alors que la seconde, n’est qu’une maladie
Qui nous dit du passé, avoir été trahi
Quant à moi je choisis, le premier sentiment
Qui atténue la peine, les désappointements
Vous mes amours du temps, qui alors à ma vie
Avez laissé les traces, quand nos corps furent unis
Avez marqué le temps, là ineffablement
Que puis-je dire de vous, quand le mot alors ment
Vous êtes tel un phare, qui avec sa lumière
Éclairant le moment, éclairant le repère
Qui jalonne l’histoire, et alors dans le temps
Fait briller dans la nuit, ces savoureux instants
Je préfère savoir, en mon cœur souvenirs
Consolant le présent, créant de doux soupirs
La catharsis du temps, ces souvenirs glorieux
Douce mélancolie, pour mon cœur amoureux.
– La carte postale
Le temps est à l’envers, car aujourd’hui j’écris
Les mots qui en mon cœur, il y a si longtemps
Ne voulaient point sortir, oui pour toi seulement
Ces mots tant désirés, qui alors avaient fui
Envolés sous ma main, échappant au stylo
L’impossible exercice, d’une carte pour toi
D’une carte postale, choisie pensant à toi
Par celui amoureux, qui ne trouvait les mots
Je me revois encore, sous ce soleil d’été
Rager de ne savoir, ni dire ni écrire
Le désir de mon cœur, ce qu’il voulait t’offrir
Finalement minable, elle te fut envoyée
Alors rien n’arriva, car on ne leur apprend
À ces adolescents, que des choses utiles
Pour quand ils seront grands, mais tellement futiles
À ces tout jeunes gens, pour dire leurs sentiments
Maintenant tu les lis, ces mots d’amour écrits
Que je voulais pour toi, pour faire frémir ton cœur
Qu’il regarde vers moi, qu’il fasse mon bonheur
Crois-tu qu’ils sont alors, ceux d’un amour prescrit ?
– L’épreuve
Un rêve un souvenir
Ou désir d’avenir
Dans l’air d’un chaud printemps
Exhalant les senteurs
D’une prairie en fleurs
Il est ce beau moment
Bourdonne à nos oreilles
Des bruits qui sans pareil
Ravissent cet instant
Plus loin et plus précis
Des oiseaux sont les cris
Aux oreilles un chant
Là-haut quelques nuages
Dans le bleu se dégagent
Blancs presque transparents
Tel est ce paysage
Toujours un peu volage
Devant nous se dressant
Ta main est dans la mienne
Qui soulage la peine
De mes douleurs d’avant
Elle est le réconfort
Aussi le contrefort
À ce grand cœur battant
Alors les lèvres douces
De toi quelque peu rousse
Vont vers moi tendrement
Déposent un baiser
Effacent le passé
Subliment le présent
Ainsi naît le désir
Celui de nous unir
Nous voilà donc amants
À nous le merveilleux
Tous ces instants joyeux
Qui font de nous vivants
Enfin heureux plaisirs
D’amour pouvaient jouir
De moments exaltants
Désordre dans les cœurs
Ce violent bonheur
Des si grands sentiments
Et puis s’en vont fugaces
Échappent à l’espace
De cet endroit charmant
Dans ma main qu’y a t’il
Un souvenir tactile
D’un corps qui est absent
Mais où sont les oiseaux
Leurs chants sont au repos
Insectes bourdonnants
Vous aussi n’êtes plus
Partis d’être repus
Abandonnant le champ
De fleurs maintenant closes
Les couleurs sont en pauses
Le bleu évanescent
Un ciel quelque peu gris
Les nuages aussi
D’un soir font le tombant
Un rêve un souvenir
Un tr

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