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Description
À l'oblique oscille entre la faiblesse et le défi, soit « je ne veux pas être moi-même » ou bien « je le veux ». C’est une gageure de vouloir poursuivre cette synthèse entre l’être et l’existence, nous savons que c’est impossible et cela nous conduit à avoir une conscience perpétuellement déchirée par une double postulation : l’horreur de la vie et l’extase de la vie – mais nous n’avons pas le choix, nous devons à la fois être et exister. Nous resterons écartelés par ce désespoir. Ce désespoir que nous ressentons devant Dieu comme un péché et devant nous-mêmes comme une punition. Le but de la poésie n’étant pas nécessairement d’arriver au port, mais à tout le moins d’en emprunter le chemin.
Sujets
Informations
Publié par | Edilivre |
Date de parution | 23 août 2017 |
Nombre de lectures | 0 |
EAN13 | 9782414113309 |
Langue | Français |
Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
Couverture
Copyright
Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com
Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.
ISBN numérique : 978-2-414-11328-6
© Edilivre, 2017
Préface, mon projet poétique
« L’art lave notre âme
De la poussière du quotidien »
Pablo Picasso.
Mon projet poétique oscille entre la faiblesse et le défi, soit je ne veux pas être moi même où bien je le veux. C’est une gageure de vouloir poursuivre cette synthèse entre l être et l’existence, nous savons que c’est impossible et cela nous conduit à avoir une conscience perpétuellement déchirée par une double postulation : l’horreur de la vie et l’extase de la vie – mais nous n avons pas le choix, nous devons à la fois être et exister. Nous resterons écartelés par ce désespoir. Ce désespoir que nous ressentons devant dieu comme un péché et devant nous mêmes comme une punition.
(sources : s. Kierkegaard : »
Le traité du désespoir « et Jp Sartre « Baudelaire »
I Mon enfance, pourquoi ?
Dis – Maman, pourquoi le ciel est bleu ?
Je devais avoir 6 ou 7 ans : l’âge, où l’on pose des bêtes questions auxquelles les adultes ont parfois bien du mal à répondre (du style, « Maman, pourquoi le ciel est bleu ? ») ; et lors d’une conversation entre mes parents, j’entends mon père déclarer cette phrase sentencieuse et sans appel : « ah oui ! Mais lui c était un artiste ».
Je ne comprenais pas ce que ce mot voulait dire, mais çe devait être terriblement important à la façon dont mon père avait prononcé cette phrase. Alors, je demandais immédiatement à ma mère : « dis, Maman, c’est quoi un artiste ? »…… celle-ci me répondit en voulant faire court que c était quelqu’un qui ne voyait pas la vie comme nous, qu’il la voyait autrement ; ce que j’avais traduit « par quelqu’un qui voyait la vie plus belle que le bas commun des mortels, ou qui, du moins avait le pouvoir de l’embellir. Candeur d’enfant, mais voilà pourquoi j’ai toujours voulu être un artiste et si je ne sais toujours pas pourquoi le ciel est bleu, je pense seulement que c’est une belle couleur pour s’y perdre.
II Les mondes parallèles
1 L’oblique
On est condamné à la diagonale, à l’oblique
Au Malaise, à l’inconfort
Au MALCONFORT : ce cul de basse-fosse
Pas assez large pour qu’on s’y couche
Ni assez haut pour qu’on s’y dresse
...