48
pages
Français
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2013
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Ebook
2013
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Publié par
Date de parution
18 octobre 2013
Nombre de lectures
0
EAN13
9782342014389
Langue
Français
« Par tous les temps, Je partirais sur mon bateau, Et flottant sur cette eau, Je prendrais le large vers des moments Reflétant tous mes rêves, Et je ferais une trêve Pour recommencer tout à zéro. »
Publié par
Date de parution
18 octobre 2013
Nombre de lectures
0
EAN13
9782342014389
Langue
Français
A travers les mots
Françoise Wasselin Marchesan
Société des écrivains
Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.
Société des écrivains
14, rue des Volontaires
75015 PARIS – France
Tél. : +33 (0)1 53 69 65 55
A travers les mots
Ce livre représente des instants de la vie.
Écris en observant, il retranscrit mon univers, ainsi que le vôtre.
Chacun de nous pourra certainement se retrouver dans un poème.
Ce livre reflète la douceur, l’amour, la tristesse, le désespoir et la mort.
Toujours dans une envie de me libérer de mes pensées, ou plutôt de les partager avec vous.
En jouant avec les mots, en les faisant sonner, les mots nous donnent envie de tout dire, et surtout de se laisser lire.
Juste un soir,
Immergé dans le noir,
Les yeux fixés sur le miroir,
Reflètent les moments de désespoir.
Juste un soir,
Rien que pour revoir,
Peut-être stopper le brouillard,
Pour arriver à dire bonsoir.
Juste un soir,
Pour retrouver des lendemains,
Certainement plus humains,
Et encore pouvoir garder espoir.
Juste un soir,
Pour remettre l’horloge à jour,
Courir sur ce fameux parcours,
Dressé derrière ce miroir.
Juste un soir,
Pour dire au revoir,
À tout ce désespoir,
De ce soir.
Je ne suis plus moi,
Je ne suis que du bois.
Je ne sais plus la définition du mot cœur,
Je perds le rythme du bonheur.
Je reste dans le noir,
Je passe mon temps à broyer du noir,
Je divague pour vider les larmes,
J’ai des envies de prendre une arme.
Je ne sais plus mon nom,
Je ne dis que le mot non.
Je perds envie de tout,
Je me roule dans la boue.
Je reste sans rien.
Je déteste le bien.
Je vis dans la mort,
Je marche en dehors.
Je… Je… Je ne suis plus
Je suis complètement fichue,
J’ai perdu.
Les mots dansent sur une feuille,
Je les cueille.
Je les place,
Pour qu’ils forment une phrase.
Je les enlace,
Pour qu’ils prennent place.
Les mots volent dans ma tête,
Je les chante à tue-tête.
Je les apprends,
Pour qu’ils forment un chant,
Je les inscris,
Pour qu’ils prennent dans le temps.
Nous marchons dans cette vie,
Comme nous marchons sur la rivière.
Nos pas se noient,
Comme nous nous noyons dans la bière.
Nous marchons dans cette vie,
En avalant tout ce que l’on entend,
Nos pas perdent de leur élan,
Nous sommes hors du nid.
Nous marchons dans cette vie,
Avec des pas plus qu’hésitant.
Nous faisons attention aux gens,
En perdant conscience de la vie.
Nous marchons sur le fil de cette vie,
Avec des gestes lents,
Pour ne pas perdre le chemin du nid.
Nous marchons dans cette vie,
Avec des yeux fermés,
Nous ne faisons que tomber,
Car nos pas se momifient.
Nous marchons dans cette vie,
Avec la tête basse,
Et une démarche lasse,
Pour échapper à cette vie.
Nous marchons, je marche…
Mais où nous emmène cette marche ?
Mais s’ils t’embêtent,
Tu n’as qu’à les ignorer.
Tu sais, c’est eux qui ont l’air bête !
Car c’est eux qui vont pleurer.
Mais si tu manques de courage,
Tu n’as qu’à avoir la rage,
Tu sais, c’est toi qui seras vainqueur,
Car c’est eux qui ont peur.
Mais si tu ne sais pas comment faire,
Alors ne bouges pas et ne fais pas,
Car tu sais, c’est eux qui vont se taire.
Mais surtout ne fais pas comme eux.
Ne deviens pas rageux,
Parce qu’ils veulent te casser la gueule,
Car tu sais, c’est toi qui gagneras en leur faisant la gueule.
À vous les ado’…
Ce n’est pas facile d’être un ado’ !
Vous avez toujours bobo,
Vous voulez toujours être les plus beaux,
Vous n’êtes même plus très rigolo.
Ce n’est pas facile d’être un adolescent !
Vous avez toujours besoin d’argent,
Vous manquez toujours de temps,
Vous nagez toujours dans le fatiguant.
Ce n’est pas facile d’être un ado’ !
Vous avez perdu vos mains,
Vous ne connaissez que les textos,
Et comme texte, des gros mots.
Ce n’est pas facile d’être un adolescent !
Vous devez être à la pointe du progrès matériel,
Vous commencez à vous mettre au pluriel,
Vous avancez face au vent.
Ce n’est pas facile d’être un ado’ !
Vous vous prenez pour des grands,
Vous avez trop de boulot,
Vous pleurez sur vous et tout le temps.
Ce n’est pas facile d’être un adolescent,
Mais ce n’est pas si difficile de devenir grand.
Si vos pensées restent seines,
Vous n’aurez pas de peines,
À devenir comme tout le monde, des grands…
Adolescents.
Plus envie d’entendre,
Tout ce que vous avez à dire !
Plus envie de sourire,
Pour faire plaisir !
Plus envie de vous aimer,
Pour ne pas faire de peine !
Plus envie de chagriner,
Pour sortir ma haine !
Plus envie de vous dire,
Ce que je ne veux pas vous dire !
Plus envie de raconter,
Plus envie d’aimer !
Que de mouvements !
Que de perturbations !
Que d’illuminations !
Que de désespoirs !
Que de manque de temps !
Que…
Pour arriver sur une réussite.
Quel coup !
Le coup fatal !
Le coup qui fait mal !
Le coup qui vous met à mal !
Le coup dans le dos !
Le coup qui vraiment fait bobo !
Le coup qui fait qu’on est con !
Le coup qui en dit long !
Le coup qui vous détruit !
Le coup qui vous plonge dans la nuit !
Le coup qu’on n’a pas vu venir !
Le coup qui vous fait partir !
Le coup pour vous faire taire !
Le coup qui vous met parterre !
Le coup qui vous rend petit !
Le coup qu’on en vomit !
Ce coup qui vous enlève vos illusions,
Ou tout simplement votre vision…
Ce coup que vous n’oublierez pas,
Car il réduit tous vos pas,
Il freine l’élan de réussir,
Et empêche de dormir.
Ce sale coup !
Rien ne m’empêchera…
Ce n’est pas en nous faisant la morale,
Que vous nous mettrez à mal.
Ce n’est pas en nous rabaissant à zéro,
Que vous nous enlèverez notre boulot.
Ce n’est pas en crachant du venin,
Que nous baiserons vos mains.
Ce n’est pas en nous menaçant,
Que nous freinerons notre élan.
Non ! Ce n’est pas en…
Rien ne nous empêchera de continuer.
Rien ne nous empêchera de travailler.
Rien ne nous empêchera de penser.
Rien ne nous empêchera d’agir,
Rien ne nous empêchera de grandir,
Rien ne nous empêchera d’avoir la rage,
Rien ! Car vous ne pourrez pas nous empêcher…
Vous ne prendrez pas nos pensées.
Vous ne changerez pas nos manières.
Vous ne pourrez pas nous parler.
Vous ne prendrez pas les lanières.
Non ! Rien ! Nous ne vous lâcherons rien !
Si j’ai le droit de crier,
Je crierais ma colère.
Si j’ai le droit de parler,
Je parlerais de notre terre.
Si j’ai le droit de faire,
Je ferais les jours heureux.
Si j’ai le droit de renaître,
Je dessinerais le monde en bleu.
Si j’ai le droit d’effacer,
Je supprimerais toute votre copie.
Si j’ai le droit de recommencer,
Je réécrirais la vie.
Si j’ai le droit de la magie,
J’embaumerais tous les nids.
Si j’ai le droit d’arracher,
J’anéantirais la méchanceté.
Si j’ai le droit de jeter,
Je jetterais toutes les maladies.
Si j’ai le droit d’agir,
J’agirais pour pouvoir en sortir.
Mais sortir…
Pour reconquérir…
Notre avenir…
Accrocher que des sourires.
L’amour est comme un fruit.
Il prend le soleil
Pour survivre au jour de pluie,
Et se gorger de merveilles,
Pour mieux être apprécié,
Dans les consommations les plus intenses.
Il prend le temps de mûrir,
Pour donner que de beaux souvenirs,
Et rester dans les esprits,
Comme le plus savoureux de la vie.
Il prend le temps d’être manger,
Avec tous ses goûts,
Et tous ses plaisirs,
Pour y être encore plus attaché.
Mais au fil du temps,
Il peut perdre de son envoûtement,
Pour devenir de moins en moins envoûtant,
Et complètement discordant.
Discordant à le jeter,
À tout oublier,
Pour se permettre de retrouver,
Le fruit qui deviendra le plus apprécié.
La nuit tombe et nos pensées vont pour toi.
Commençant ta vie à travers moi,
À chaque coup, une image rien que de toi.
La couleur de tes yeux nous apparaît,
Ta chevelure change à chaque pensée,
Et ton visage devient le plus ensoleillé.
Tout toi, prend de nous,
Et les jours deviennent les plus fous.
Tes premiers sons font notre tout.
Tes premiers pas deviennent les plus fabuleux,
Dans un état de jours heureux,
Nous te voyons grandir à travers nos vœux.
À chaque petit coup, tu deviens notre vie
Nous te voyons enfants,
Et nous, dans les moments fatiguant.
À chaque petit coup, tu deviens plus grand.
Nous, nous continuons à imaginer les moments,
Et d’un coup, nous te voyons adolescent.
Là, on attend ce jour,
Où à ton tour tu verras le jour,
Et tu découvriras enfin tes parents.
On attend ce jour,
Où enfin, les yeux fatigués,
On sera à te choyer,
Et inlassablement à tes pieds.
Sans s’user, nous répétons ton prénom,
Nous en inventons une chanson,
Sans se lasser l’amour devient jour,
Pour être papa-maman à notre tour.
Si le temps me le permet…
Si le temps me le permet,
Je voudrais vous écrire,
Rien que pour vous dire,
Réellement ce que je sais…
Si le temps me laisse le temps,
Je voudrais vous donner le temps,
De voir le temps me prendre mon temps,
Et m’enlever de votre temps.
Si le temps me laisse encore quelques jours,
Je voudrais vous garder pour toujours,
Et essayer de graver votre image pour toujours,
Dans le rayon de mes discours.
Si le temps peut encore me supporter,
Je voudrais pouvo