Airs libres
92 pages
Français

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Airs libres , livre ebook

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Description

« Retranscrire l’émotion pour donner corps aux fictions du cœur,

Jongler avec les mots pour calmer ce qui embarrasse,

Jouer avec les thèmes pour adoucir certaines lourdeurs,

Inventer pour protéger le rêve,

Et réinventer sans cesse son style pour continuer à vivre.

Une personne, un contexte, un lieu, ou une œuvre sont autant de sources d’imagination.

Une imagination aux airs libres. »

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 08 novembre 2019
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414342136
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Cet ouvrage a été composé par Edilivre
194 avenue du Président Wilson – 93210 La Plaine Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com
 
Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.
 
ISBN numérique : 978-2-414-34214-3
 
© Edilivre, 2020
Préface de l’auteur
J’ai le souvenir d’un imprimeur en retraite qui m’a dit un jour : « L’être humain, sur terre, doit accomplir sa mission : celle de transmettre. Il y a deux façons de transmettre : mettre au monde un enfant ou écrire. »
À ma manière, j’accomplis mon devoir humain.
Je transmets.
Au gré d’humeurs variées, je transmets des messages, des émotions.
Je transmets, par le jeu des mots, par la ronde des sentiments, ces poèmes en vers libres.
Libres comme l’inspiration.
Libres comme l’Homme.
Ces poèmes sont restés pendant si longtemps soigneusement rangés sur une étagère.
Alors je me décide : je publie.
Je transmets du divertissement au cours de ces pages.
J’espère, par mon écriture, partager avec vous, chers lecteurs, un peu d’harmonie.
J’ai écrit certains de mes textes en écoutant de la musique.
Dédicace
 
D’autres ont puisé leur source au hasard d’une situation vécue, d’une phrase soudainement prononcée, d’une réflexion improvisée sur la vie, sur l’amour ou encore au détour d’un regard.
Une vague de vacarme
Une vague de vacarme déferle comme un marécage,
Vers moi, au bas de l’amphi, le tintamarre m’assaille depuis le haut,
Cette mer salée d’injures que l’on pourrait sucrer d’adages
Mouille mon enclume auditive dans laquelle les mots
Se forment en une écume,
Dont la source est cette écume,
Cette foule de camelots
Non purifiés par les eaux.
Moi qui n’ai toujours pas mordu à l’hameçon de mon âme sœur,
L’absence d’attraits pour des appâts
Ne me fait pas peur,
La mansuétude de la vie ne m’oublie pas.
Le volcan de mon cœur est de glace,
Alors je déambule, rabougri, sur cette place
Pavée d’amoureux qui s’enlacent,
Les minutes s’allongent devant les couples qui s’embrassent.
Comparons le cycle d’une année à celui d’une vie,
J’en suis au printemps,
Béat dans mes rêves ou sur leur parvis,
J’écoute la trotteuse de ma montre qui aide à s’écouler le temps.
J’aime la pénombre du silence
Où je respire l’air tendre de la solitude,
Parfois, un soubresaut d’espoir caché derrière la contre-jouvence
Me fait part de son entière sollicitude.
En attendant de caresser les fibres
Qui vêtiront ma future bien-aimée,
J’écris des vers libres,
En toute liberté.
De fil en aiguille
Le temps s’écoule de fil en aiguille,
Les minutes filent en aiguilles,
Le futur enfile les mailles d’un guilledou
Tricotées par les aiguilles d’un doux passé effiloché.
Si c’est ça s’appeler Saint-Exupéry
À Antoine de Saint-Exupéry.
Ô petit prince de tous mes ennuis,
Le temps qui défile me lance un dernier défi,
Tout ce qu’il veut c’est un défilé d’affranchis,
Serais-je un gangster devenu blanchi ?
Ô mur du son que je franchis
Dans un avion empli de zèle,
Aux ailes empourprées par elles :
Ces musiques d’ici.
Mais tout doit se sacraliser,
Tout est aseptisé.
Quelle est cette peur transgénérationnelle qui crie ?
Serait-ce un refouloir de l’enfance qui résiste
À la folie de l’artiste ?
Pourrais-je écrire comme Saint-Exupéry ?
Mais voilà que l’aventure en face
M’appelle et me démasque
Dans un vol de nuit !
Serais-je entré dans la peau de Saint-Exupéry ?
Ou dans une boîte à mouton ?
Quand de si belles criant mille décibels
Envahissent mon esprit
Et se frottent à mon inspiration
Pour donner corps à ma chanson,
Plus rien ne me résiste,
Aidez-moi à trouver la piste !
Comment mettre les mots en musique ?
Et aussi de la musique dans les mots ?
Tout se trouve dans la démocratie sémantique.
Mon crayon titube comme un aéroplane,
Dans la troisième dimension il plane.
Ô ma douleur : pénurie de mots
Pour exprimer tous mes ressentis.
Ô mon amour, je t’écris de ma plus lyrique calligraphie,
Cette emphase du silence
Me laisse en transe.
Victime d’un trafic de virgules caractéristique,
L’aventure se démasque dans une lancée artistique.
On dirait que plus rien ne me retient,
L’inspiration me dit : « Viens petit, viens ! »
Plus rien n’est à sacraliser,
Rien n’est à aseptiser !
Je deale un dol contre une idylle
Si les mauvaises pensées sont un dol,
Pourvu qu’elles s’échangent dans un deal ,
Des plus noires aux plus frivoles,
Je deale un dol contre une idylle.
Je ne veux plus penser à la violence,
J’en ai marre d’être un garçon aussi vil,
Je ne veux plus mettre mes désirs en concurrence,
Je ne suis plus soldat, je suis au civil.
Je ne veux plus de blues ou de rock’n’roll,
Je veux simplement rester tranquille,
Que l’on soit en pantoufles ou en baby doll,
Je deale un dol contre une idylle.
Je ne veux plus jouer le vice et le méchant,
Je veux changer de rôle,
Je veux apprendre ta sagesse entièrement,
Contre une idylle, je deale un dol.
J’en ai marre de ces années folles,
J’aspire à une vie plus tranquille,
Je me débarrasse de tous mes dols,
Je deale un dol contre une idylle.
Dans mon passé plus qu’un seul deal ,
Dans mon futur pas de dol,
Une vie au pied de mon idylle,
Contre une idylle, je deale un dol.
À l’hôtel des femmes perdues
À l’hôtel des femmes perdues,
Je te reconnaîtrai,
À l’hôtel des femmes perdues,
Je réentendrai
Nos mélodies de mots
Et nos promesses perdues,
Tant de fidélités adultérines
À l’hôtel des femmes perdues.
À l’hôtel des femmes perdues,
Quand j’y invite une maîtresse pour l’aimer,
C’est pour la perdre après,
À l’hôtel des femmes perdues.
Au rez-de-chaussée,
Il y a des tables et un comptoir,
On peut s’y asseoir et boire,
Ici on peut consumer
Nos cigarettes comme nos passions déchaînées.
Mais tout s’efface,
Même nos cœurs se lassent,
Le rythme du...

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