Après la pluie... Le beau temps
115 pages
Français

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Après la pluie... Le beau temps , livre ebook

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Description

Un jour, un ami m'a donné une phrase. Cette phrase ne s'appliquait pas à moi à l'époque.
Inconsciemment, elle est restée dans le fond de mes connaissances, près des oubliettes. Six mois plus tard, après ma deuxième tentative de suicide, au plus profond de mes ténèbres, cette petite phrase m'a permis de faire un premier pas. Un pas pour demander l'aide dont j'avais besoin.
Ce livre a été écrit avec beaucoup de petites phrases.
Si un jour de pluie, une seule de ces petites phrases remonte en toi, il aura mérité d'être lu.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 05 octobre 2018
Nombre de lectures 0
EAN13 9782923375694
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0400€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Raymond Viger
Après la pluie...
Le beau temps




Après la pluie... Le beau temps
Deuxième édition
Éditeur
Éditions TNT
4264 Ste-Catherine Est
Montréal, Qc. H1V 1X6
(514) 256-9000
www.editionstnt.com info@editionstnt.com
Illustration extérieure
JuanCa
Chargée de projet
Delphine Caubet
Droit d'auteur
Raymond Viger 2017. La reproduction totale ou partielle, pour un usage non pécuniaire est autorisée à la condition d’en mentionner la source.
Dépôt légal 2017
Bibliotèque et archives nationales du Québec
Bibliothéque et archives Canada
ISBN
Papier : 978-2-923375-52-6
E-pub : 978-2-923375-69-4
PDF : 978-2-923375-70-0




REMERCIEMENTS
Un séminaire sur la croissance personnelle m’a permis de prendre conscience de la distance qui me séparait de mon père. J’ai pris le temps de diminuer un peu cet écart avant que son suicide ne nous sépare quelques semaines plus tard. Merci Marcel Mailloux pour ce séminaire.
Après ce suicide, je me suis cherché. J’ai fui dans le travail et la lecture. Dans tous les livres que j’ai dévorés, deux auteurs m’ont vraiment touché; Anne et Daniel Meurois-Givaudan. J’ai lu tous leurs bouquins. Félicitations pour votre beau travail!
Au moment où l’éruption de mes émotions refoulées faisait rage, une petite phrase est remontée à la surface. Merci Jean Deveault pour cette phrase.
Dans ma demande d’aide, j’ai été accueilli par Manon, un exemple de courage qui m’a permis de m’accrocher pendant la dure période de transition. Merci Manon Mailloux.
J’ai été guidé par Marcel vers l’aide tant recherchée. Merci Marcel. Cette aide, je l’ai trouvée avec René. Merci René Sirois.
Après la crise passée, je me suis retrouvée, seul, complètement vidé. Sans connaître qui j’étais, à la recherche de ce que je voulais devenir, de ce que j’étais. Par hasard, j’ai croisé une artiste peintre. Devant un magnifique paysage de Sainte-Adèle, en écoutant un ruisseau murmurer, j’ai senti sa capacité d’être inspirée par la nature. J’ai senti tout l’amour et la sincérité qu’elle mettait dans son travail. Cette sensibilité m’a touché. Merci Diane St-Georges.
Cela m’a permis de reprendre mes lectures que j’avais abandonnées depuis huit mois. Par hasard, je suis tombé sur un texte que j’avais déjà lu mais qui, à l’époque, était passé inaperçu. Voici ce texte de Anne et Daniel Meurois-Givaudan dans le livre Wésak. L’heure de la réconciliation.
Prenez donc un stylo et rédigez. Rédigez, comme votre cœur vous le dicte, votre engagement envers vous-même et envers l’humanité. Adoptez les mots et les phrases qui murmurent en vous, même malhabiles; laissez-les ondoyer sous votre plume. Ainsi, ils seront plus vivants que vous ne le pensez. Ils seront votre moteur, un peu de l’étincelle de Vie qui, sous vos doigts, a déjà pris forme.
Merci à Anne et Daniel Meurois-Givaudan.
Depuis ma tendre enfance, j’ai toujours écrit; chroniqueur sportif, livres techniques, chroniqueur pour Habitabec… J’ai toujours écrit avec la tête. Maintenant, je me suis découvert dans une écriture qui passe par le coeur. Et depuis ce temps, je ne peux m’arrêter, je ne veux plus m’arrêter. Plus j’écris, plus je me découvre.
Merci à tous,
Raymond.


PRÉFACE
J’ai mis 35 ans pour bien refouler mes émotions.
J’ai mis 35 ans à ne pas exprimer ce que je vivais.
À 16 ans, à la demande de ma mère, j’ai dû me présenter en cour.
Pour témoigner contre mon père au moment de leur divorce.
De 17 à 20 ans, j’ai pris soin de ma mère qui avait le cancer.
À 21 ans, j’ai vu ma mère mourir à l’hôpital.
J’ai promis, devant Dieu et les hommes,
De prendre soin d’une femme et de l’aimer.
De la protéger toute la vie, pour le meilleur et pour le pire.
Devant Dieu et les hommes, je n’ai pas su tenir ma promesse,
Laissant deux magnifiques enfants derrière moi.
J’ai défoncé la porte de l’appartement de mon père.
Je l’ai découvert, les veines tranchées.
Un suicide qui m’a touché profondément.
À une autre femme,
Je lui ai promis protection et amour pour la vie.
Je m’étais promis que je vivrais un bonheur parfait.
J’ai été brusqué par son départ très rapide.
J’ai mis 35 ans pour bien refouler mes émotions.
J’ai mis 35 ans à ne pas exprimer ce que je vivais.
Un homme ne peut pas vivre d’émotions.
Un homme ne peut pas pleurer.
Jusqu’au jour où toutes ces émotions refoulées explosent.
Une explosion qui m’aura mené à deux tentatives de suicide.
J’ai cherché un peu de lumière pour m’accrocher.
Je me suis découvert dans une grande sensibilité.
Je me suis donné le droit de vivre mes émotions.
Je prends le temps de les vivre à tous les jours,
Un jour à la fois.
J’aurais mis plus de 35 ans à préparer ces textes.
Je voudrais aujourd’hui vous les offrir.
En espérant que vous prendrez le temps… de ne PAS les lire.
Prenez le temps de vous les laisser conter
Par cette voix intérieure,
Que trop souvent on enterre,
Dans le tumulte de nos activités quotidiennes.


INTRODUCTION
L’oiseau
Face à un ciel vaste et éclairé, un oiseau s’étire et se prépare à prendre son envol. Il cambre ses ailes et accepte en lui le support du vent qu’il s’est créé. Il fonce vers le bout du rivage. Il a confiance en lui. Il sait qu’il aura atteint sa vitesse avant la fin de la plage.
Soudain, c’est la métamorphose. Il se retrouve dans les airs. Son coeur bat à se rompre. Fini la limitation terrestre. Il s’élève selon son bon vouloir. Il peut tournoyer au gré de ses fantaisies. Liberté enfin retrouvée. Il se retrouve. Comme si la période terrestre n’était qu’un temps de pause entre deux envols, un instant de maturation entre deux métamorphoses.
Dans une étendue céleste si vaste, il se sent petit, humble et respectueux. Sa liberté de mouvements lui donne la sensation de faire parti de cette force de la nature. Il se sent accueilli, respecté et aimé. La libre expression de ses changements d’attitudes de vol lui font ressentir la paix et le calme intérieur.
L’ambiance de vol n’est plus la même. La densité de l’air a changé. La température de l’air fait un bond important. Il sent un peu de confusion dans son coeur. Il ne réussit plus à voir aussi loin. Le décor commence à grisonner. Il ressent que ces signes avant-coureurs annoncent l’arrivée d’un changement majeur. L’instinct naturel de cet oiseau lui permettra d’être à l’écoute de ces signes. Sans plus tarder, il redescend tranquillement, avec prudence. Même si ce vol est sa passion, il sait qu’il est préférable, pour un certain temps, de redescendre vers cette terre limitative. Prendre le temps de se ressourcer pour son prochain envol.
Pendant ce temps, l’étendue aérienne s’est couverte d’un gris s’approchant du noir. L’atmosphère est pesante et lourde en humidité.
Tous et chacun se sont abrités, le temps d’une crise. Le vent s’est levé. Le vol n’aurait pu se continuer dans des conditions de sécurité. La force du vent dépassait largement les capacités de vol de cet oiseau. Le tonnerre gronde à vous en faire perdre tout votre calme.
Les éclairs fulminent dans ce ciel déchaîné. Même le soleil semble s’être caché derrière cette masse imposante de nuages noirs. Ces nuages qui s’élèvent à l’infini dans le ciel, comme des tours démoniaques. Ces nuages qui, à leur base, créent des vents ascendants d’une force insoupçonnable. C’est à leur base que tout semble si calme, mais qui pourtant, rassemble toutes ces turbulences, capables de vous déchirer une aile en plein vol.
Après une forte avalanche de pluie et de grêle, le ciel se dégage et retrouve son calme habituel. Sur la plage, face à un ciel vaste et dégagé, un oiseau s’étire et se prépare à prendre son envol. Pendant sa métamorphose magique, cet oiseau médite un peu sur la condition humaine.
Si, comme un oiseau, les hommes pouvaient avoir le courage de prendre leur envol.
Si, comme un oiseau, les hommes pouvaient avoir la volonté de s’exprimer en toute liberté, en se respectant dans leurs attitudes.
Si, comme un oiseau, les hommes pouvaient apprendre à lâcher-prise de temps à autre pour se ressourcer.
Si, comme un oiseau, les hommes pouvaient apprendre à rester collés à soi, sur leur terre, pour éviter de se perdre dans la tempête.
Ce jour-là, peut-être, l’homme aura atteint la sagesse nécessaire pour rejoindre l’oiseau dans son calme et sa paix intérieure.
Dédié à tous mes amis et confrères de l’aviation.
À tous ces amis qui ont pris leur envol avec moi.
À tous ceux qui n’ont pas eu la chance de revenir au sol
Et qui sont restés dans ce ciel vaste et éclairé.
Amitiés,
Raymond.


CHAPITRE 1 - INTRODUCTION
Les émotions
Une porte que je croyais bien verrouillée.
Sans pitié, s’est ouverte brusquement.
Sous la pression refoulée,
D’un monde intérieur en pleine ébullition,
La dépressurisation a été radicale.
J’ai chuté comme jamais on ne peut avoir chuté.
Derrière mes craintes, mes peurs.
J’ai gardé cette porte ouverte encore un peu.
J’ai commencé par dépoussiérer.
Enlever les fils d’araignée.
Enlever toutes ces mauvaises herbes,
Accumulées depuis tant d’années.
J’ai affronté mes squelettes.
Que j’avais bien enterrés.
En acceptant ce grand ménage.
J’y ai découvert un monde nouveau.
En m’acceptant dans cette réalité.
Je me suis donné le droit de changer.
Dans ces nouveaux jardins intérieurs.
J’y ai déposé mes nouvelles semences.


Le malaise
Si tu te sens mal dans ta peau, sois heureux.
C’est que Je suis au fond de toi. Tu te remets en question.
Si tu te remets en question, c’est qu’il existe en toi,
Autre chose que ton malaise. Cette autre chose, c’est Moi.
Ma lumière qui

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