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Description
Sujets
Informations
Publié par | L'Harmattan |
Date de parution | 01 juin 2010 |
Nombre de lectures | 163 |
EAN13 | 9782296697782 |
Langue | Français |
Informations légales : prix de location à la page 0,0350€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
Au souffle des jours enfouis
(40 poèmes)
Accent tonique – Poésie
Collection dirigée par Nicole Barrière
Maquette de la couverture
Nicole Barrière
Illustration de la couverture
Peinture d'Augusta de Schucani
© L'H ARMATTAN, 2010
5-7, rue de I'École-Polytechnique ; 75005 Paris
Fabrication numérique : Socprest, 2012
Ouvrage numérisé avec le soutien du Centre National du Livre
http://www.librairieharmattan.com
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
harmattanl@wanadoo.fr
ISBN : 978-2-296-11698-6
EAN : 9782296116986
Jean-Noël CORDIER
Au souffle des jours enfouis
(40 poèmes)
Avant-propos
de Paul-Bernard SABOURIN
L'H ARMATTAN
Du même auteur
Poésie :
Sous le Laurier et l'Olivier
(Nouvel Athanor, 2008)
Les Chambres de Cristal
(Nouvel Athanor, 2006)
Aux Fontaines obscures
(Nouvel Athanor, 2004)
Les Chansons de Septembre
(Nouvelle Pléiade, 2001)
Invisible partage
(Nouvelle Pléiade, 1998)
L'Aurore en ses jardins
(Barré et Dayez, 1994)
Les rivages des airs
(La Bartavelle, 1992)
Étreinte minérale
(Chez l'auteur, 1990)
Autres publications :
Aspects de l'ésotérisme chrétien
(Lacour-Ollé, 2002)
Mozart et la Franc-Maçonnerie
(Lacour-Ollé, 2001)
La Chevalerie, un idéal pour notre temps
(Lacour-Ollé, 2000)
Le Labyrinthe, tradition et symbolisme
(Lacour-Ollé, 2000)
Le Culte de Mithra : religion ou société secrète ?
(Lacour-Ollé, 1999)
Le temple de Salomon, un cryptogramme ésotérique
(Lacour-Ollé, 1999)
Les Mystères de la Dame à la Licorne
(Lacour-OlIé, 1999)
Avant-propos
« Il est trop facile d’imiter Dieu
Quand le ciel joue à la marelle »
« Nous ne fatiguerons plus la terre en nos voyages »
Ces vers du nouveau recueil de Jean-Noël Cordier nous font entrer dans le monde mystérieux du poète initié. Que l’on ne s’y trompe pas : écrire en poésie, c’est supporter ensemble affres et jouissances, joies fulgurantes et profonds désespoirs. Je ne crois pas à un art d’écrire préexistant à toute œuvre. On doit seulement se demander si le poème que l’on vient d’écrire est vérité, si l’on est resté dans son être. La poésie scande la gravité inexorable de l’existence. Aussi est-il recommandé de parfois composer le bouquet final avec quelques brins d’humour. En toute hypothèse, essayer d’éviter une posture trop décalée par rapport à sa personnalité, en jouant à l’écrivain.
Si le poète se trouve lié à l’événement historique comme au drame quotidien, il veut dire clairement le goût de vivre, ses temps forts. La poésie n’attend point de reconnaissance du monde, de celui qui s’apitoie sur les rêveurs qui ne se sentent en aucune façon soumis à l’emprise des honneurs ou des biens matériels. Mais l’amitié de celles et ceux qui goûtent les textes poétiques est au créateur comme autant de parcelles d’un mystérieux foisonnement de gouttes d’or sur bleu céruléen.
La poésie est éclaboussures mélodieuses de réalité, anarchie contrôlée.