Balade littéraire
174 pages
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Balade littéraire , livre ebook

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Description

Balade littéraire est un recueil littéraire de 103 textes. Dans cet ouvrage éclectique et riche, le jeune auteur africain Camerounais Kaane Emmanuel Philibert balade le lecteur dans le canevas des composantes littéraires variées. Le cas échéant de 54 poèmes portés sur l'art de l'écriture, l'amour, la spiritualité et le rapport de l'auteur avec la vie et la nature. Ensuite deux nouvelles liées au contexte sociologique africain et à la problématique du matérialisme, de l'art et de son acceptation. Dans la même lignée, on retrouve 39 pensées liées à la vie, 4 mini essais portés sur les problématiques de l’égoïsme de l'Homme, de l'intelligence et du développement personnel. Par la suite, l'ouvrage recèle 3 textes philosophiques qui explorent les notions de désir, de passion et de logique. En outre, à la fin du livre, on retrouve également une fable qui dresse un récit allégorique sur le parcours qui mène à l'amour dans une relation sentimentale. Ceci dit, en définitive, balade littéraire est un ouvrage qui convie le lecteur ou la lectrice à une balade idyllique et éclectique dans l'antre de la littérature.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 11 août 2016
Nombre de lectures 1
EAN13 9782334126038
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0067€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-12601-4

© Edilivre, 2017
1 Poèmes
1 Liberté artistique
Laisse-moi écrire pour transcrire.
Laisse-moi écrire pour décrire.
Laisse-moi écrire pour pétrir.
Laisse-moi écrire pour réécrire.
Laisse-moi sculpter les mots.
Laisse-moi donner vie à mes échos.
De mes écrits que mes lecteurs s’en fassent l’écho.
De mes trémolos je veux donner naissance à des mots.
Alors laisse-moi écrire pour transcrire.
Laisse-moi écrire pour décrire.
Décrire, dédire des dires pour ré instruire.
Écrire, réécrire, fleurir pour embellir.
Écrire pour embellir l’embellie.
Écrire pour harmoniser l’harmonie.
Alors laisse-moi sculpter mes mots.
Car De ce mémo de mes mots afin qu’il n’ait plus
Jamais de mots,
La seule condition serait de donner vie à mes échos.
Alors laisse-moi donner naissance à mes mots.
Permets-moi de décrire, de dédire des dires pour dire et prédire. Permets-moi de sculpter, forger, reforger les consciences pour prévenir et anoblir.
Alors parce que je veux écrire pour transcrire,
Laisse-moi écrire pour retranscrire.
Laisse-moi réécrire pour écrire.
Laisse-moi redécrire pour décrire.
Laisse-moi donner vie à mes échos.
Laisse-moi sculpter mes mots.
2 La bibliothèque brule
Une canne tatillonne,
Une démarche monotone,
La bibliothèque brule.
Le feu qui embrase le feu.
La flamme qui allume le feu.
La bibliothèque brule.
Une allure pale,
Le visage qui reflète la détresse totale,
La bibliothèque brule.
Le lecteur qui oubli ses livres.
Le libraire qui opte pour le qui vive.
La bibliothèque brule.
Alors du haut de ma plume, mon encre s’est éteinte.
Du haut de mon bas, j’ai aperçu le jeune Quentin.
Oh ! Si seulement jeunesse savait.
Oh ! Si seulement vieillesse pouvait.
Du bas de mon haut, j’ai perçu des tonnes de conseils.
Du haut de mon bas, j’ai perçu des tonnes d’égarements.
Quentin-Quentin qui croit apercevoir la nuit du matin,
Grand père destin-destin qui assiste à son enterrement.
Fils, si seulement jeunesse savait. Fille, si seulement
Vieillesse pouvait.
Du haut de mon haut, j’ai perçu de l’abandon.
Du bas de mon bas, je plaide pour le pardon.
A cet effet, grand père destin-destin veuillez pardonner cette
Société inconsciente.
Inconsciente société veuillez ramener ces jeunes à
La conscience.
Car c’est le lecteur qui a déchiré ses propres livres.
Car c’est le libraire qui a opté pour le qui vive.
Et sur ce, le feu avait enflammé le feu.
La bibliothèque s’était brulée.
Ma plume s’était allumée.
Et du bas de mon haut, je voyais Quentin-Quentin
Se consumer.
« -oh ! Si seulement grand père destin-destin pouvait
Revenir à la vie, surement que j’aurai pu bénéficier de
Ses conseils, surement que la bibliothèque ne se serait
Pas brulée, surement que la bougie ne se serait pas consumée »
Fils ! Si seulement vieillesse pouvait.
Fille ! Si seulement jeunesse savait.
Surement que la bibliothèque ne se serait pas brulée.
Surement que la bougie ne se serait pas consumée.
Car du haut de mon haut, j’ai suivi ma plume poussé
Des cris d’alarme.
Du bas de mon bas, j’ai perçu des tonnes de larmes.
Alors, ma plume s’est exclamée : -au feu ! La société la vieillesse se brule.
– au feu ! Les dirigeants la vieillesse se brule.
Une allure pale, le visage qui reflète la détresse totale,
La bibliothèque brule.
La flamme qui embrase le feu,
Le feu qui allume le feu.
La bibliothèque brule.
3 Germination
La blancheur blanchissait mes idées.
La grandeur animait mes pensées.
L’aube de l’espoir redonnait espoir.
L’onde de la foi donnait à croire.
Le calice du fruit germait tout en germant.
Les délices de la saveur savouraient tout en savourant.
Les racines du sol avaient enraciné mon grand sol.
Les feuillages de l’arbre avaient embellit mon grand arbre.
L’été radieux s’annonçait.
Le temps odieux décampait.
Les oisons oiseaux parcouraient le long du ciel.
Les maisons d’oiseaux abritaient le grand ciel.
L’ombre du jour éclairait.
La clarté de la nuit conseillait.
Simultanément, le feuillage du marbre avait embellit tout le sillage.
Momentanément, la grande heure de la grandeur raisonnait dans tout le village.
Car le temps odieux décampait.
L’été radieux s’annonçait.
Germination…
4 Contemplation
Elle parlait, je la regardais, les cheveux au vent, la mine de verre glacée.
Elle marchait, je l’observais, les cheveux au vent, la mine de verre glacée.
Elle, la déesse incomparable, l’objet de tous mes désirs.
Elle, la prophétie qui s’accomplit en plein cœur de mon Egypte,
Je l’admirai et soudain, je me sentis intronisé en tant que pharaon de
Son Egypte.
De ce fait, elle m’embrasait et je sentais le feu s’embraser.
Elle murmurait cette mélodie, et je voyais les arbres et le ciel danser.
Le soleil paraissait pale, au cœur de la mine de verre glacée.
Eperdument plongé dans mes pénombres,
Je voyais mon cœur s’enliser.
5 Presencia
La terre tournait sans tourner.
Le temps s’étiolait sans s’étioler.
L’ombre de sa silhouette venait d’embraser ma journée.
La splendeur de sa beauté venait d’enflammer ma soirée.
Je tombai en transe…
Subjugué par son charme charmant.
Epoustouflé par son calme parlant.
Son regard scintillait.
Mon cœur pétillait.
Sa démarche m’aguichait.
Mon corps s’embrasait.
Menotté dans ma cellule j’ai voulu lui dire un mot.
Paralysé par le désir je n’ai trouvé aucun mot.
L’angélisme de son angélisme avait coulissé mon paroxysme.
La prestance de sa prestance avait bousculé mon existence.
En sa présence je tombai en transe…
Epoustouflé par son calme parlant.
Subjugué par son charme charmant.
En effet, le temps s’étiolait sans s’étioler.
La terre tournait sans tourner.
Le soleil et la lune dansaient.
Les étoiles et les astres chantaient.
Dès lors, mon regard pétillait.
Son corps scintillait.
Son regard m’aguichait.
Mon corps s’embrasait.
La candeur de sa splendeur avait enflammé ma soirée.
La ferveur de sa beauté avait embrasé ma journée.
En sa présence je tombai en transe…
Presencia.
6 La drague
Mots je vous aime, mots je suis amoureux de vous.
De l’encre, du stylo, de la matrice de vos origines.
Des syllabes, des lettres, de la manifestation de vos êtres.
Mots je vous aime, car je frémis au contact de vos moutures.
Mots je vous anoblis, car je m’intellectualise à la lecture de vos lectures.
En effet, Le crépitement des bruits de vos consonnes avait plongé mon cœur
En transe, le chatoiement de vos mélodies plongeait tout mon corps en danse.
Car mots je vous aime. A cet effet, je viens de convoquer tout notre alliage.
Mots je vous admire, et c’est ici la raison de ma demande en mariage.
Le mariage des lettres et de l’être,
Le mariage des mots et des maux.
Les mots-mots qui refroidissent l’émoi de mes
Maux.
Mes maux-maux qui iceberguisent le moi de mes mots.
A cet effet, mots je vous aime, et je vous déciseberguise.
Mots je vous adule, et je m’amourache à votre guise.
L’amourache du béguin de mon cœur.
L’amourache au cœur de mon béguin.
Alors mots je vous aime, et en vue de nos noces j’ai préparé nos vêtements les plus
Somptueux.
Mots je vous revêts, car grâce à vous j’ai dévêtu mon délictueux.
En effet, la beauté de vos formes éparses avait convoqué mon admiration,
La splendeur de vos cryptogrammes avait traduit mon inspiration.
Mots je vous aime. « Pause »
Dans ce sillage, du tréfonds du bas-fond de mon fond je vous ai senti naitre,
En effet, du bas-fond du tréfonds de mes fonds je vous ai vu paraitre.
L’encre, le stylo, la matrice de vos origines.
Les syllabes, les lettres, la manifestation de vos êtres.
Car mots je vous aime, et je pense que je suis amoureux de vous.
Mots je vous admire et je souhaite me marier à vous.
Le mariage d’un être avec des lettres.
Le mariage des lettres et de l’être.
Mots je vous aime, mots je suis amoureux de vous.
7 La saison des lumières
Le temps achetait le temps,
L’air raisonnait le vent.
La pensée éclairait la période,
L’absurdité prenait une pause.
Les génies naissaient, naissaient, et naissaient.
Les envies croissaient, croissaient, et croissaient.
La lumière de la raison venait de paraitre,
La splendeur de la saison affichait son être.
Le temps commençait à naitre,
Sa durée régnait en maitre.
Le je nie génie troublait l’être,
Le génie je nie manifestait l’être.
Car l’air raisonnait le temps,
Le temps achetait le vent.
Les rayons du soleil venaient de briller.
Le coq enchanté venait de chanter.
Aussitôt, l’aube d’un nouvel horizon s’annonçait.
Et de si tôt, une nouvelle saison se précisait.
La saison des génies.
La saison des lumières.
La saison de la grandeur.
La saison de la splendeur.
Car l’imprésario de mon stylo venait de présenter : l’intélligencia,
La magnificiencia
La grandeuricia…
La saison des lumières.
8 Plume d’hivers
Grêlons de glaces glacées,
Frissons de grêles brassées.
L’hiver s’abat.
L’ombre de la fraicheur boostée,
La pénombre de la chaleur chassée.
L’hiver s’abat.
En plein cœur du temps froid conditionné,
Le vent de la déveine venait de souffler.
En pleine lueur des cent fois congelées,
Le sang de la mouise venait de circuler.
Car Le temps jadis radieux venait embrasser l’air froide,
Le vent jadis copieux venait rassasier l’air chaude.
Le silence n’était plus calme.
Son calme était vacarme.
La cloche de la mouise venait de sonner.
Le vent de la déveine venait de souffler.
Car l’ombre de la pénombre envahissait toutes les ombres.
La froideur des décombres congelait tous les songes.
L’hiver s’annonçait glacial.
Son jugement s’appelait martial.
A cet effet, la plume de l’écrivain s’était muée en plume d’hiver.
Recouverte de ne

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