Brutal
108 pages
Français

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Brutal , livre ebook

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Description

«Ce téléphone qui sonne,
Mon cœur qui détonne.
"A tout de suite" ! Tu as dit,
"Encore ?" Je me suis dit
Cette eau qui te mouille,
Ma vue qui se brouille ;
Cette tenue dans laquelle tu jubiles,
Ma soyeuse nuisette, sur moi, désormais inutile
Ces clés qui virevoltent entre tes mains,
Mon programme télé qui, compagnie, me tient
Cette porte du salon que tu franchis,
Mon canapé dans lequel je me blottis ;
Cette voiture qui déchire la nuit,
Ma soirée à tes cotés qui s’enfuit...»


Brutal revisite différentes facettes du quotidien en mettant en lumière la tumultueuse inconstance de la vie, de la société, des sentiments, et de toutes ces successions de montagnes et vallées, qui rythment les jours dans l'attente de la brusque éclosion du bonheur.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 22 juin 2015
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332907134
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-90711-0

© Edilivre, 2015
Citations


« Nous ne savons jamais de quel côté viendra la brusque descente du hasard »
Victor Hugo


« Jusqu’à un certain point, les gens sont si faciles à comprendre. Puis, brusquement, ils deviennent impossibles à comprendre,… »
Francis Dannemark
La pétasse du coin
Ces mots, cette douceur, cette attention…
Ces caresses, cette délicatesse, cette passion…
Ces baisers, cette volupté, cette précaution…
Tout ceci m’a tant manqué…
Ses injures, sa brutalité, son indifférence…
Ses prises, sa rudesse, sa violence…
Ses morsures, ce cauchemar, sa négligence…
Tout cela m’a tellement blessée…
Il s’est jeté une fois de plus sur moi
Comme l’ont fait tous les autres avant lui
Dans l’unique but d’assouvir leurs envies
Sans aucun égard pour mon émoi…
Oui… je passe pour la pétasse du coin
Qui se fait culbuter pour un rien
J’imagine qu’ils se marrent tous bien
Quand ils débattent de la morphologie de mes seins…
Pour tous, comme ils disent, je ne suis pas sérieuse
Pour les moins acerbes, je ne suis qu’une malheureuse ;
Mais pour aucun je ne suis précieuse
Et pour moi-même… pour moi-même…
Je suis celle qu’on disait toute petite, belle,
Celle qui faisait tourner la tête à mes si petits amis
Mais à des personnes bien plus âgées aussi
Ce que j’appris… d’une façon bien cruelle…
Dans mon esprit, ce filet de sang
Dans ma mémoire, les pleurs de cette pauvre enfant
Qui crie mais que personne n’entend
Et qui souffre sous les assauts de ce géant…
Ils me traitent tous avec condescendance
Mais où étaient-ils tous quand j’appelais à l’aide ?
Quand je me faisais spolier mon innocence
Par cet oncle en qui j’avais toute confiance ?
Oh que j’aurais aimé l’offrir à mon bien-aimé
Mais là, je n’ai aucun remède
Pour soulager mon âme ravagée
Et ma fierté à jamais bafouée…
Si cela leur dit, qu’ils me passent tous sur le corps.
Qu’est ce qui pourrait bien me faire plus de mal encore
Que d’avoir par impuissance noyé ma souffrance
Sous la coercitive loi du silence ?
Seulement peut-être feraient-ils mieux
De penser à leurs sœurs à eux
Et à ces loups qui leur rodent autour,
Peut-être qu’à elles, ils pourront porter secours.
Mi-belle, ni belle
Dieu qui est grand devrait, parfois
Nous prêter ses grands yeux.
Les nôtres, à raison, ne verront rien
De beau, derrière l’hideux
Comme nous ne pouvons sonder les cœurs
Ni refréner ce tic
Devant l’invite à sourire d’une belle hémiplégique.
Dieu qui est grand, n’est-Il pourtant pas
Un brin paresseux ?
Lui qui ne vous fît qu’un beau sein
Dru au lieu de deux
Faussant d’un parfait coup de maître
Une callipyge statue
Imparfaite qu’à moitié mais du populeux canon, exclue.
Quand l’on a vu avec quelle passion
Troyens et Grecs s’éventrent pour Hélène
On se dit que cela a du bon
Qu’ils vous trouvent si vilaine
Et qu’ils courent mourir cocus et cons
Pour une quelconque sirène.
Soyez borgne ou grosse à volonté
Tant que vous souriez jusqu’aux oreilles.
Je serai attentif à votre surdi-mutité
Et j’épellerai chaque décibel
Pour vous si belle non pas à moitié
Mais bien en entier : « naturelle ».
Ce jour-là
Ce jour-là sonnera le ralliement de toutes larmes
Fussent-elles de sang, de douleur, d’amour, ou de joie
Qui précèderont mes cris pour t’annoncer au monde.
De ces gants rougis ; de ces longues heures interminables
Du volcan de souffrance s’éveillant au creux de ma chair
Je ne garderai qu’un unique et précieux souvenir.
Toi, jusqu’à lors inconnu à mes yeux, mais si cher à mon cœur
Toi, à la fois cause de mes cris, et source de mon bonheur
Toi, l’illustre artiste de mon avenir que je devine déjà heureux.
Ce jour-là, assurément le plus beau d’une moitié de vie,
Je donnerai mon honneur pour accueillir la dignité et la fierté
A moi, offertes, dans le premier regard que tu m’adresseras.
La fin des temps
Il arrivera un aujourd’hui qui n’aura pas de demain
Quand hier aura anéanti les possibles lendemains,
Un jour où notre calendrier prendra fin
Dans une dispute, un silence ou un autre petit rien.
Il y aura une matinée qui n’atteindra pas midi
Et un de ces déjeuners qui ne sera plus jamais pris,
Un soleil qui arrêtera sa course avant son zénith
Emprisonné dans deux cœurs brûlants de non-dits.
Il viendra une heure qui aura perdu sa montre
S’arrêtant pour contempler le dialogue de deux monstres
Maudissant l’affreuse seconde de leur rencontre.
Et il viendra un temps où il ne restera plus de temps
Celui qui permettait avant, de pardonner autant
Il viendra ce moment où nous dirons : « il était temps ».
Éternelle
Dans ma mémoire, cette image reste imperturbable
Dans mon âme, cette nostalgie reste immuable
Je revois ces larmes dont tu as baigné toute la gare
Quand pour la première fois on se disait « au revoir ».
À chaque voyage je revis ce moment
Et je me sens protégé par ton nuage de bénédictions
À chaque carrefour je me demande comment
Te remercier pour toute ton affection.
Quel ingrat suis-je de t’avoir presque dit adieu
Quand elles m’ont fait croire que j’étais un dieu
Je me croyais fort, je me croyais grand
Alors que je ne serai jamais que ton enfant.
Je comprends Maman la jalousie d’une mère
Mais sache que, mes rimes sempiternelles
Je les adore d’une affection éphémère
Mais toi, je t’aime d’un Amour Éternel.
La décision
Puis tu as décidé de partir,
Un soir comme les autres, d’un jour à l’autre,
Notre histoire n’était désormais plus nôtre,
Fin de raison pour qui aime quand il fait sombre,
Le regard d’autrui est la lumière qui fait ombre.
Puis tu as décidé de partir,
D’une idylle qui appartient au présent du passé.
Depuis qu’entre deux baisers Judas s’est invité,
Si l’égo cache sa peine derrière son outrecuidance,
Par pudeur, la souffrance sait pleurer en silence.
Puis tu as décidé de partir,
Le verbe ferme et désinvolte, les rétines plus félonnes
Confiant ce que tes lèvres gardent en secret de nones
« La verve sur voile, un geste fébrile, un cœur qui hésite »…
« Sous le calme apparent couve l’exploit de celui qui résiste »
Puis tu as décidé de partir.
Tu es parti de ce monde merveilleux peuplé que de nous deux
Et depuis… je suis orpheline de mes jours heureux.
Le silence des anneaux
Je vous aime. À la vie, à la mort, je vous veux.
Vous êtes l’être voulu, l’envoyée des cieux,
Ma dulcinée, ma destinée, promise par Dieu
… Oui ! JE LE VEUX.
Fini les cotillons et ton costume tout blanc,
La chapelle, le prêtre et le père-révérend,
Les vœux pieux, le lyrisme et les mots élégants
… Oui ! JE T’EN VEUX.
Depuis ce jour où tu l’aimas plus que nous deux
Offrant tes lèvres à son baiser, allumant un feu
Qui brûla vos corps en douze ébats sulfureux.
… Ici ! FAIS L’AVEU.
Mais irais-je par toute la terre vous maudire ? Te maudire ?
Toi que j’ai choisie pour un meilleur et tous les pires
Impuissant, je regarde mon anneau me l’interdire.
… Car ! C’ETAIT MON VŒU.
Nous, les hommes
Nous, les hommes, naissons si innocents, si mignons
Pour la fierté de...

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