Chansons du Loup suivi de Wolf s Songs
130 pages
Français

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Chansons du Loup suivi de Wolf's Songs , livre ebook

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Description

Chansons du Loup est le cri de ferveur d'un loup qui dans la nuit chante ses émotions pour qu'elles soient transmises à sa louve attendue et pour qu'elle reçoive son amour, son intégrité et sa liberté. Et le loup plein d'espoir, de foi et de courage, parle de la nature, de la vie, de la terre et des sentiments qu'il éprouve pour enchanter sa belle et qu'elle le rejoigne au milieu des étoiles. Chansons du Loup est un recueil de poèmes d'amour et de liberté dans lequel le poète, par la voix du loup et dans son hurlement, transmet et partage la vérité de ses propres émotions.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 13 janvier 2017
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414016853
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-01683-9

© Edilivre, 2017
Chansons du Loup
1 A Genoux
Tu ne sais plus quoi dire, tu ne sais plus quoi faire,
Tu ne vois plus la route et tu n’as plus le choix,
Tu roules, tu voles, tu ressens, tu te mets par terre,
Tu t’agenouilles, à genoux, tu n’es plus à l’endroit
Tu te traines à genoux
A genoux
Tous ces gens de pierre grise qui te tournent autour
Dans leurs habits factices liquoreux et sucrés,
Tu ne peux pas attendre, tu ne peux hésiter,
Tu dois chercher encore et retrouver l’amour
Tu roules, tu voles, tu ressens, tu t’agenouilles,
Tu te traines à genoux
A genoux
Le soleil te rappelle des ciels tout en béton,
Tu croyais bien voler mais en ouvrant les yeux
Tu vois les mensonges d’hier, les trahisons,
Les promesses de retour et l’amour au milieu
Tu roules, tu voles, tu ressens, tu t’agenouilles,
Tu te traines à genoux
A genoux
Au crépuscule ton amour vient dans ta chambre,
Il t’entortille, te tisse dans son métier d’ambre
Et tu l’écoutes et tu lui chuchotes à l’oreille :
« J’aime ton amour à la douceur sans pareil,
Je roule, je vole, je ressens
Jusqu’à m’agenouiller »
2 Le Chant des Baleines
Du fond de l’océan elles viennent pour l’été
Exhalant leurs embruns sur la mer de saphir
De leur souffle puissant dans un air de soupir
Et en ouvrant l’esprit on les entend chanter.
Et quand on va sous l’eau, on pénètre leur vie
Toute irisée de bleu, leur cathédrale immense.
Enrobés de silence, on entre dans leur danse,
Atmosphère translucide où tout n’est qu’harmonie.
Pour faire part de leur joie, hors de l’eau elles jaillissent
Battent l’air de leur queue et retombent en geysers.
Ensuite elles sillonnent les hauts fonds de la mer
Avant de disparaître au profond de l’abysse
Comme des aigles géants, volant haut sur la plaine
Venant au rythme lent de leurs nageoires sans fin,
Ondulant de leur dos comme font les dauphins,
Suspendues dans l’azur, elles remontent sans peine.
Et là, elles s’avancent, calmes et majestueuses
Elles viennent voir curieuses ces gens qui font des bulles
Et saluent poliment ces plongeurs minuscules,
Gentils monstres des mers humbles et respectueuses.
Elles n’ont pas de rancune pour leurs sœurs massacrées
Et les fleuves de sang qui ont rougi les mers
Quand elles furent harponnées par nos fières baleinières
Et les mères confiantes nous montrent leurs bébés.
Elles ne font pas de vagues, rien qui ne porte atteinte
A la sérénité. Seule leur douce musique
Comme un chant de sirènes aux accords angéliques
Dans l’univers liquide et bleu doucement tinte
L’automne revenu, elles repartent en voyage
Et je voudrais les suivre, emprunter leur sillage,
Leur tenir compagnie, me couler dans leur nage
Et finir avec elles leur long pèlerinage.
Je pourrais écouter au milieu de la mer
La pure mélodie qu’en nageant elles fredonnent
Cette éternelle leçon que leur chanson nous donne :
Un peuple intelligent peut vivre sans la guerre.
3 Le Plus Doux des Baisers
Les cloches sonnent dur dans la rue d’à côté
Je voudrais des accords dotés d’échos plus doux
Leur danse dans mon cœur est dingue et déglinguée
Je dois aimer encore pour ne pas tomber fou.
Pourtant l’après-midi était de bon aloi
Le monde était en feu des guerres et d’Ebola
J’étais assis, tapi, paresseux comme un chat
Dans l’ombre j’attendais la pleine lune et toi.
Le plus doux des baisers, tu me le donneras,
De tes lèvres menteuses, je ne l’oublierai pas
En dépit de tout ça.
Tu sais que j’étais loin des vilaines déprimes
Bien au calme, à l’abri, discret mais en éveil
Le dimanche évanoui dans un lointain sublime
Evadé en vacances au coucher du soleil.
Une pirouette encore et mué par l’habitude
Je m’enfuis comme un lièvre et je sens le parfum
Qu’exhale dans la nuit ton poignet tendre et fin
Et je t’aime toujours plus que la solitude.
Le plus doux des baisers, tu me le donneras,
De tes lèvres menteuses, je ne l’oublierai pas
En dépit de tout ça.
Les enfants à l’étage dorment comme des souris
Mes soucis sont trop grands pour cette maison triste
Les journaux veulent me dire ce qui doit être appris
Je dis qu’ils sont cinglés autant que des dentistes
De ta lèvre inférieure il me revient l’éclat
Et ton sourire qui grée tous les bateaux du soir
Ou bien je reste assis, asséchant ma mémoire
Ou je vais n’importe où, là où tu m’attendras
Le plus doux des baisers, tu me le donneras,
De tes lèvres menteuses, je ne l’oublierai pas
En dépit de tout ça.
4 Les Soirs d’Eté
Tu avais fait des mauvais rêves
Et déchiré ton oreiller
Tu es si jolie quand tu pleures
La pluie t’avait toute mouillée
Et ta poitrine était en sueur
Des chaleurs d’une nuit trop brève
J’aimais te veiller endormie
Enfouie dans tes chiffons d’orient
Je me suis attaché à toi
Comme à un vieux cliché souriant
Et la pluie d’été sur le toit
Fait le bruit d’une douce amie
L’amour devait rester caché
Quand je te chantais ma chanson
La pluie faisait la batterie
Tu es demeurée la raison
Qui fait que toujours je souris
Aux feux de bois les soirs d’été
Je n’ai pas su tout remplacer
Tu riais de moi trop souvent
Les fleurs fanées, l’hiver enfin
Nous amusaient comme des enfants
Et on buvait, toi du bon vin,
Et moi mon cher coca glacé.
5 L’Etreinte
Dans cet immense aéroport
J’ai couru sur l’escalator
Mon cœur est tombé tout en bas
Quand j’ai vu que vous étiez là.
J’ai demandé « où allez-vous ? »
Vous avez dit « où étiez-vous ? »
Moi : « J’ai couru droit devant moi
Pour vous revoir encore une fois. »
Dans vos bras vous m’avez serré
Et réarrangé mes cheveux
J’ai cru que vous m’aimiez un peu
Pour un instant. Mais j’ai rêvé :
Votre regard était trop loin
Envolé dans l’air du matin.
6 Nul ne sait où est la Guerre
Tous les jours on voit les images
D’armes, de feux et de carnages
De malheureux portés en terre
De terroristes sans visage.
Les guetteurs sont sur le rivage
Mais nul ne sait où est la guerre
Et on entend les hurlements,
Les cauchemars des hommes en sang
Et les missiles de croisière.
On prie à côté des linceuls
Les grands condamnent mais sont veules
Et nul ne sait où est la guerre
L’humanité pleure ses morts
Les reporters ont des remords
Le cinéma montre l’enfer
Les poètes larmoient encore
Le monde entier connait le score
Mais nul ne sait où est la guerre.
Est-elle en mer, derrière ses lames ?
Ou au-dessus des nuages lourds ?
Sommes-nous tous aveugles et sourds ?
Ou est-elle enfouie dans notre âme ?
7 Où le Temps s’en va
Dans le ciel de l’Automne, tous les oiseaux s’en vont
Mais comment savent-ils qu’il est temps de partir ?
Tout au long de l’Hiver, moi je rêve au présent
Je ne sens pas le temps
Qui sait où le temps s’en va ?
Et qui peut dire pourquoi ?
Sur le triste rivage, tes faux amis s’en vont
Ils savent comme toi qu’il est temps de partir
Mais moi je reste là, je n’ai rien qui m’attend
Je ne vois pas le temps
Qui sait où le temps s’en va ?
Et qui peut dire pourquoi ?
Seuls avec mon amour ensemble nous savons
Qu’un jour nous nous dirons qu’il est temps de partir
Les fidèles oiseaux reviennent au Printemps
Je n’ai pas peur du temps
Je sais que mon amour grandira
Et je sais où il m’emmènera.
8 Seule le Soir
Seule le soir, âgée, usée, ensommeillée,
Vous serez près du feu, le chien à vos côtés
Vous prendrez le vieux livre, et puis vous l’ouvrirez
Le lirez avec soin et vous vous souviendrez.
Vous verrez revenir ceux qui vous ont aimée
Certains sincères et d’autres moins, les passionnés
Ou qui faisaient semblant, les plus ou moins blasés
Et les voleurs d’amour, toujours intéressés.
Et en recherchant bien, vous trouverez l’image
A la dernière page de cet homme un peu fou
Qui avait bien compris votre pèlerinage
Et les profonds chagrins que vous cachez en vous
Alors à la fenêtre vous regarderez
Un peu triste peut-être, mais sans doute aussi fière
Vous trouverez l’étoile dans le ciel éclairé
Qui sur vous seule veille et envoie sa lumière
9 Toi, Tu m’accompagnes
Tous ces gens qui me parlent ne me disent plus rien,
Je n’entends que l’écho étouffé de mon âme.
J’ai perdu leur visage et je ne vois au loin
Que l’ombre de leurs yeux fatigués et sans flamme.
Je vais à travers pluie là où le soleil brille,
J’ai vêtu les habits qui vont avec le temps.
Et j’ai choisi le vent sur la mer qui scintille
Pour voler simplement vers la paix qui m’attend.
Je n’ai rien emporté sinon quelques secrets
Au fond de ma mémoire et quelques souvenirs
D’images délavées, de voix et de sourires.
Mais toi tu m’accompagnes car je ne suis pas prêt
A laisser derrière moi ce qu’on ne peut m’ôter :
...

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