Chants de Sylphide
192 pages
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Chants de Sylphide , livre ebook

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Description

« Vague qui approche la dune
Parée de dentelles d’écume,
Tu moutonnes et ondules,
Telle une féminine chevelure.
Majestueuse, douce ou furibonde,
Car trop capricieuse et vagabonde,
Tu rappelles cette femme du monde,
Muée par mythe en femme de l’onde :
La Sirène, cette créature de rêve,
De fantasme, de folie et de fièvre. »

Recueil poétique consacré à l’art et à l’amour, Chants de Sylphide nous ouvre les portes d’un univers musical et mélancolique.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 28 décembre 2012
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332526700
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0075€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright




Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : actualite@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-52668-7

© Edilivre, 2013
Thème L’art
À portée de plume
1
La poésie est en fête.
Aussi je vous souhaite
Poètes et gens de lettres
De composer des vers
Comme ils nous viennent,
Fluides, tels qu’à Vienne
Ce mouvement de valse.
La Muse a la vasque
Généreuse, elle déverse
Ses trésors de vers
Sur les plus en verve.
Attendrie, elle observe
Ceux que cela énerve
D’avoir tant de peine
À faire des chaînes
De vers, longues
Comme des rondes
Autour du monde.
La Muse nous cultive
Et aussi se cultive.
Celui qu’elle inspire,
Enfin, respire !
Quand on la courtise
Toujours elle nous grise.
Seule la plume s’use.
La Muse jamais ne se refuse.
Pour écrire des rimes
À portée de plume,
Apportez des plumes.
Même si on s’escrime
Pourvu qu’on s’exprime.
2
La musique adoucit notre vie,
La poésie à l’extase la conduit.
La poésie est plus que douceur,
Calme sublime, parfait bonheur.
C’est la source de régénérescence
Qui coule tout au fond de l’inconscient.
3
Là où toutes les merveilles de la nature
Se trouvent rassemblées en miniature,
Elles sont légères comme des plumes,
Le poète les a à portée de sa plume.
Lui seul nous apporte ces beautés,
Que nous portons, sans trop y penser.

Ma poésie à moi
Très boute-en-train
Avec des bribes du quotidien
Et des sentiments tout plein
Mais des paroles qui font du bien
Comme de joyeux refrains.

Mes cascades de rêves
Comme j’aime
Voir les vers
Descendre en cascade
La feuille de papier.
Ils font la cavalcade.
Ils dégringolent
Comme
Des fous
Qui dévalent un escalier.
Je n’ose les arrêter !
Vont-ils se casser
Le nez
Ou plutôt se tordre le pied
À l’envers
Allant vers
Mon cœur
Qui a peur
D’attraper
Des vertiges ?
Des vers tiges
Pour accrocher
Des sonorités
De haute voltige,
De haut vol tige
Pour ainsi dire.
Quel plaisir
J’éprouve de voir des vers
S’empiler comme des assiettes
Mal rangées, sur l’étagère
De la ménagère tête en l’air
Que je suis
Qui rêve
De faire pire
Qu’à Pise !
Avec des tours
Et des détours
De mots,
N’est-il pas beau
De bâtir un château
Descartes
De cartes
Qui ainsi s’écarte
Avant
De s’écrouler
Pour virevolter
En lai
Ou en
Virelai ?

Profusion… (Marché africain)
Odeurs, images, couleurs, sons, saveurs, sensations…
Que de vie ! Que de rêves ! Que d’émotions !
Ici, tout cela existe en abondance, à profusion.
En cela se fonde toute la richesse de l’art,
Qui plus qu’ailleurs foisonne de toutes parts.
Dans ce domaine tout est luxuriance,
Fascinante et exubérante surabondance.
Palette variée jusqu’aux extravagances
De teintes, de dégradés, de nuances…
Couleurs primaires, secondaires, tertiaires
Nous concoctent leurs surprenants cocktails.
Tout est art, tout est œuvre de maîtres.
L’art est partout et à cœur joie on s’y met.
Il se niche ou se vautre en pleine nature,
En forêt, dans les savanes ou les pâtures.
Là où l’humain se trouve, parfois sans habit,
Et souvent même sans habitat, sans abri.
Alors c’est la fusion totale : artiste et art.
L’artiste n’est-il pas lui-même œuvre d’art ?
Lui en tenue d’Adam, elle en tenue d’Eve,
Sources d’inspiration, ils façonnent le rêve.
Thème L’amour
Cet amour-là…
Fais-moi vivre cet amour
Dont nous rêvons souvent
À peine adolescents,
Au sortir de l’âge tendre.
Je veux vivre cet amour
Que chantent tous les anges
Et qu’au grand firmament
Proclament les archanges.
Fais-moi vivre cet amour
Aux millions de « je t’aime »,
Qui grandit en nous-mêmes
Et qui ne dégénère.
Je veux vivre cet amour.
J’y prétends. J’y ai droit.
Dussé-je attendre, ma foi…
C’est en lui que je crois.
 
À chaudes larmes
Je n’ai plus de larmes.
Leur source s’est asséchée
Comme une rivière en été.
Mes douleurs qui se ravivent
Sont d’autant plus incisives
Qu’elles ne s’extériorisent.
Je n’ai plus de larmes.
Et j’ai perdu le charme
Attendrissant des femmes
Qui séduisent en pleurant.
Je n’ai plus cette arme
Que donnent les larmes
À celles qui de leurs yeux,
Scintillants de mille feux
Désarment les messieurs.
Je n’ai plus de larmes
Mais est-ce digne d’une dame
De dévoiler ainsi son âme ?
Ne pas afficher sa souffrance…
Ne pas s’en affecter à outrance,
Pour tout porter dans mon cœur,
En deuil de ce bonheur
Qu’il a trop attendu
Et qui n’est jamais revenu.
 
Le jugement
Dans la pénombre,
À l’instant,
J’ai cru surprendre
Vincent,
Par la porte entrebâillée,
Echangeant
Des baisers.
L’autre, c’était Fernand.
Quel choc foudroyant
Ça m’a fait en les voyant !
Mais de les juger
Je m’abstiens.
Car du vieil adage je retiens
Que « Rien de ce qui est humain
Ne m’est étranger »
Et donc ne devrait me déranger.
«  HOMO SUM : HUMANI NIHIL A ME ALIENUM PUTO. »
 
Le bilan de l’amour
M’as-tu jamais aimée
Vraiment comme tu aurais dû ?
L’amour doit se partager
Pour ma part qu’ai-je reçu ?
As-tu jamais compris
Que ce cœur qui battait fort
Était pour toujours épris
De toi, de ton être et plus encore… ?
As-tu jamais pensé
Que la jeune reine de Sabah,
Ce soir-là, perdit sa fierté
Pour se rendre auprès de toi ?
Mais fatigué, épuisé par tes conquêtes,
Trop occupé à cueillir des coquillages,
Une petite fille sage jouant à la coquette,
Pour toi, ça ne pouvait être qu’un mirage.
Si à deux nous pouvions remonter dans le temps,
Alors tu comprendrais que tu faisais erreur
De t’être servi de moi pour ton amusement.
Parfois je doute même que tu avais un cœur.
Si le ciel nous donnait une seconde chance
D’effacer nos erreurs, de reprendre nos gages
Tu saurais que pour moi tu fus plus qu’un amant.
Mon amour était vrai, pas un plaisir de l’âge.
 
Je te reconnaîtrais
1
Je te reconnaîtrais parmi cent,
De près, de loin ou dès l’instant
Que tu te pointerais à l’horizon,
Ou même caché par des millions.
2
Je te reconnaîtrais parmi toute
Une foule de gens debout
Couchés ou assis en rond,
Perdu dans une population.
3
Aveugles, mes yeux te verraient.
Mon cœur recommencerait
À battre très fort la chamade.
Mes idées feraient la cavalcade.
4
Tous mes sens se feraient radars,
Mes organes deviendraient sonars
Pour me signaler ta présence :
La fin d’une trop cruelle absence.
 
Le grimoire
Muets, émus, les yeux fixés sur le ciel bleu :
C’était la pause de nos randonnées à deux.
Je préférais les balades sur les chemins
De terre, loin de l’école et des bouquins.
*
*       *
J’aimais admirer la mer et les vagues.
Nous deux assis les pieds nus sur la plage,
Nous nous perdions à regarder les bateaux.
Nous suivions, fascinés, le vol des oiseaux.
*
*       *
J’appréciais nos séjours à la campagne.
Nous deux à l’aube, sirotant une tisane,
Émerveillés devant le spectacle inouï
D’une verdure qui se déployait à l’infini.
*
*       *
Ces plaisirs extatiques gardés en mémoire
Ont leur secret inscrit dans notre grimoire.
Ces souvenirs magiques tenaient du merveilleux
Car, très amoureux, nous les partagions à deux.
 
L’hameçon de l’âme sœur
Prise à votre hameçon
Comme un petit poisson,
Je suis vaincue.
Cet amour éperdu
Qui perdure
M’émeut
Plus qu’un peu.
Est-ce la règle du jeu
Amoureux ?
A priori
Je n’ose,
Non pas encore,
Faire rimer éprise
Avec prise.
Pourquoi précipiter
Les choses ?
Pourquoi les forcer ?
– Là n’est pas la question, ma chère.
   Cette rime il faut la faire
   Sans plus tarder.
   J’ose même ajouter :
   A fortiori,
   C’est dans le bon ordre
   Des choses.
   Car figurez-vous que moi aussi
   De vous, je suis épris.
 
Minute suprême
Au moment où on peut se passer d’air,
À l’instant suprême ou en un éclair,
Nous nous fondons dans la lumière
Afin de rejoindre, paraît-il, l’Energie,
De toute ta force de synergie
Mon Amour, penserais-tu à moi ?
Songerais-tu à m’emmener avec toi,
Comme ta compagne de l’au-delà ?
Moi, qui toutes ces années, ici-bas
Fus ta « chère et tendre » dans l’ombre.
Patiente, soumise, fidèle et sombre,
Guettant une date, une heure, une fête
Pour vite t’étreindre en cachette,
Me précipitant à la moindre alerte,
Courant parfois même ventre à terre
Entre deux trains pour te voir en secret
Et, comme fous, faire l’amour à la sauvette,
S’aimer à la va-vite, en coup de vent,
En plein courant d’air, en couple de vent,
À la vitesse Grand V, entre deux avions…
Ainsi notre...

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