Chaos & Éclats
272 pages
Français

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Chaos & Éclats , livre ebook

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Description

Cet ouvrage est d'abord la rencontre de deux auteurs qui se sont connus et appréciés sur un site de poésie sur le Net. L'idée est venue de mettre en commun des textes personnels à chacun et même des duos et de les réunir dans un recueil.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 05 octobre 2017
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414099290
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0075€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-09927-6

© Edilivre, 2017
Olivier Werbrouck « Les formes du Chaos »
La Terre se meurt !
L’univers est en pleurs, car la Terre se meurt !
Le soleil est effondré, la lune gémit
La Terre se meurt, les étoiles ont des haut-le-cœur
A travers le temps et des cieux infinis.
L’enfant chéri du cosmos se plaint, a mal !
Il sent quitter au fond de lui, la vie, sa vie
Il ne veut pas mourir, subir ce sort fatal
Il veut combattre, pour assurer sa survie.
La Terre, fille unique d’un couple de mutants
Tu as grandi dans le sein de la galaxie
La Voie Lactée couvrait de son voile d’argent
Ton berceau, te protégeant d’un trou noir maudit.
De ton sommeil profond, est né, un jour, la vie
Un éclat de lumière transcendant, brûlant
De sa chaleur, les rides d’un sol flétri
A fait naître, l’espoir, les fruits du firmament.
Mais qu’as-tu fait Humain ? Honte à toi, tu renies
La Terre, ta mère ! Tu voulais le bonheur
Tu as créé ton malheur, Dieu te banni
Ce soir, à cause de toi, la Terre se meurt !
Le village,
Du haut de son promontoire de craie blanche
Se dresse, le fier et majestueux château
Surplombant les eaux calmes de la Dordogne
En bas, encastrées dans la paroi rocheuse
Les reflets des maisons se noient dans les flots.
Elles nous montrent leur visage médiéval
Pignon sculpté ou façade à colombages
Fenêtre à meneaux, au caractère ancestral
Et les vieux murs ont des senteurs pastorales
Embaumant les ruelles étroites du village.
Au pied de la falaise, au bord des rives
On peut voir amarrer, les paisibles gabares
Puis ces vaisseaux de bois à la lenteur passive
Vont vers Bordeaux, et là, attachant leurs étrives
Sur le quai, on peut voir un marin goguenard.
La plage,
Le soleil au zénith, sous un ciel azur
Je marche, seul et libre, me sens Robinson
En osmose, avec les éléments, la nature
Aux couleurs bigarrées, me met en pamoison.
Un léger vent marin, soulève les cheveux
Il caresse de ses doigts, la peau de la mer
Elle frémit de plaisir, de ce jeu amoureux
Et des vagues, pousse les embruns vers la terre.
Un instant, je m’arrête devant la beauté
De l’océan, tout est grand, calme et naturel
Tel un tableau vivant, virginale pureté
Qui a gardé en lui, son aspect temporel.
Sur la plage, au sable blanc, je peux entendre
Passer au dessus de moi, un vol gracieux
D’oiseaux, allant pêcher, plonger et surprendre
Les poissons, emportant ce butin précieux.
Et je vois au loin, naviguer un beau trois-mâts
Toutes voiles dehors, il vogue sur les flots
Fier et orgueilleux, de ce panorama
Je rêve d’être pirate, un vrai héros !
Je me laisse bercer par le bruit des vagues
Qui viennent mourir, aux abords des rochers
Ce doux clapotis reposant, je divague
Et je m’endors, au milieu des palmiers.
Minuit, parmi un champ d’étoiles, j’aperçois
Les tendres rayons de lune, se refléter
Dans les eaux turquoise du lagon, j’entrevois
Ma vie au paradis, en cette nuit d’été !
Ô divin messager,
Mon cœur est sans plaisir, il me languit d’aimer
Ô divin messager, vais-je trouver l’amour ?
Aphrodite et Eros, venez porter secours
Sigisbée en peine, de croiser son aimée.
Si je n’ai plus d’espoir, si je n’ai que douleur
J’en mourrai à coup sur, cruel est ce destin
Puits tari des larmes, fleur fanée de mes pleurs
Tu ne peux renaître, d’un désir clandestin.
Gardes-toi des humeurs, des clameurs sans raison
Je parle à toi esprit, sujet de mes tourments
Le temps à ses desseins, il n’a pas déraison
Il faut savoir languir, d’un heureux dénouement.
Ô douce mélopée, ton refrain sibyllin
Charme mes fols ébats, étourdit mes ardeurs
J’ai non point ignoré, ton passé orphelin
Loin de tes causeries, je n’étais que fureur.
Et un jour sans détour, est venu cet amour
Tels Tristan et Yseult, tels Rodrigue et Chimène
Ecrit en un roman, sans faire un calembour
La beauté de son corps, de son visage amène.
Liberté, Liberté !
Je n’ai qu’une seule liberté, celle de l’esprit
Liberté de penser, je la défendrai à tout prix
Je ne suis pas un esclave, je suis libre penseur
Mon droit absolu, ma vie, j’en suis acteur !
Vous pouvez m’enfermer, me priver de liberté
Me torturer, m’enchaîner, même vouloir me tuer
Vous n’aurez que mon corps à jeter aux vautours
Mon âme est libre, vous êtes aveugle et sourd.
Oui je suis libre ! J’écris ces mots, ce pamphlet
Me dressant contre les moralistes, camouflet
Pour les donneurs de leçon, vos vains espoirs
Pour me contrôler, ne seront que désespoir.
Liberté, liberté ! Ce mot est mon étendard
Je combattrais, tel le chevalier Bayard
Sans peur et sans reproche, à pourfendre
Mes ennemis, cela pour me défendre.
Je n’ai pour arme, que la force de mes idées
La liberté est en marche, elle va vous guider
Vers la lumière, vous sortir du noir des ténèbres
Eclairer votre destin, éviter un sort funèbre !
L’homme était heureux,
On m’a conté, qu’autrefois, l’homme était heureux
C’était aux temps jadis, dans un lointain passé
Des moments naturels, des instants chaleureux
Et la vie faisait son lit, au fil des années.
Oh bien sûr, tout n’était pas formidable
Il fallait travailler, subvenir aux besoins
Recevoir famille, amis, des gens affables
Surtout les petits vieux, on en prenait soin.
Il a fallu la guerre, pour changer d’esprit
Plus d’armée pour tuer et la mort fut bannie
Toujours mortel, presque immortel, un petit prix
En vérité, pour éviter les zizanies.
L’homme était heureux, il pouvait toujours aimer
L’amour était simple, plus de tabous, soucis
Il suffisait de vouloir, parfois réclamer
Chacun d’eux appréciait ces temps adoucis.
Le décor était beau, un certain paradis
Un vrai bonheur, un idéal pour la plupart
Tout était programmé, même les maladies
Le prix, plus de libre choix, entre ces remparts.
Pourquoi !
Il pleut des balles d’enfer, un crachat de mitraille
Le temps est lourd, pesant, du fer dans les entrailles
Je meurs et je ris ! A m’en faire mal ! Ciel bleu
Un beau jour de guerre, pour périr sous le feu !
Ils étaient fiers, ces grands et beaux bataillons
Marchant du même pas, à creuser des sillons
L’ennemi ancestral, incarnait tout le mal
Contre lui, on retrouvait, l’instinct animal !
Terrés dans des trous de rat, parmi les charognes
TUEZ ! TUEZ ! S’entretuez, sale besogne
Pourquoi ? Pourquoi ? Je vois la mort autour de moi
Ces corps meurtris, tout ce sang versé, pourquoi ?
Suis-je né pour cela, c’était ça mon destin
A porter un fusil, marcher vers le chemin
Qui me mène au tombeau, sauver la patrie
Au prix de ma vie, quel mépris, quelle ironie !
Entendez-vous, résonner le son du clairon
Annonçant la fin des combats, sur le perron
De mairie, énoncer les noms des combattants
Victoires, faits d’armes et leurs exploits éclatants !
Et dans les villages de France se dressent
Près des vieux marchés, la stèle vengeresse
Où sont inscrits les patronymes des héros
Honneurs aux morts, à tous ceux tombés sans un mot !
Méditer braves gens, la guerre est folie
Furie des humains, elle n’est jamais abolie
Que ma mort vous serve, éviter ces horreurs
Sauver vos vies et fuir les fureurs d’un führer !
Ce fils,
La plaine est calme, plus de bruits et plus de cris
La mort s’est abattue sur le champ de bataille
Les corps gisent entre boue et sang des conscrits
Ils se sont entretués comme du bétail.
Il était fier et beau, mon fils, un garçon
De vingt ans, il me disait Papa, tu verras
Un beau jour d’été, je ferai les moissons
Je mènerai à la truie, le plus beau verrat.
La vie coulait doucement et au fil du temps
Les saisons passées, il fallait travailler dur
Pas de répit, on attendait tous le printemps
Les prés en fleurs et leur magnifique verdure.
Ce fils, je l’aimais, je n’avais que lui, pour moi
Il était tout, sa mère décédée naguère
Des larmes perlent sur ma joue, excusez-moi !
Je ne le verrai plus, il est mort à la guerre.
Sachez-le,
Je n’ai point nostalgie, mélancolie, regrets
D’un passé révolu ou d’un temps ancestral
Je suis de ce présent, converti au progrès
J’avoue, j’ai pour la vie, un amour viscéral.
Préparez l’échafaud, je suis libre penseur
J’ai l’âge de raison, mais pas de déraison
Je bannis les avis, de ces sombres censeurs
Ces puritains de morale et leurs oraisons.
Vous, pauvres esprits naïfs, qui lisez cet écrit
En vérité et je vous le dis, on vous ment
Vous le savez, connaissez, ce que je décris
Je ne fais pas de sermon et aucun serment !
Vous avez libre choix, liberté de choisir
Démocratie grand mot, plutôt ploutocratie
L’argent pour assouvir, vos désirs et plaisirs
Esclaves que vous êtes, d’inaptocratie !
Au réveil du matin,
Chant cruel ! Au réveil du matin, je t’entends
Murmurer, tu me dis, pars ! Pars vers ton destin
Largues les voiles et prends la mer, il est tentant
De tout quitter, de partir, même clandestin.
Et je suis parti, chercher, quérir aventures
Sur ce grand et beau vaisseau, tel un marin
Affrontant l’océan, et du haut des mâtures
J’ai vu voler l’albatros, parmi les embruns.
A la tombée du jour, sous la voûte nocturne
On peut quelquefois voir, si le temps est au clair
Quand apparait au loin, la lune taciturne
Briller de tous leurs feux, les sirènes stellaires.
Un jour de grand vent, il peut parfois arriver
Que l’esprit du large, vous pousse vers l’azur
N’emportez que vos rêves, et dès l’arrivée
Sur l’île, jetez l’ancre, abaissez la voilure !
Prends garde !
Prends garde mortel ! Méfies-toi du courroux
Des dieux, prives-toi d’offenser notre roi
Ton audace te perdra, tu n’es point gourou
N’oses pas trahir, tu n’auras nul passe-droit.
Croyez-vous que je crains, je défie vos armées
Mon glaive rougira du sang des comb

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