Chemins de poésie

Nicole Guillaume

Description

Parcourant les méandres des chemins de la poésie, je glane les images si symboliques de la vie... Certaines d’une magnificence aussi belle qu’une rose de velours, d’autres tissées d’ombres tragiques et d’éclaircies de bonheur. Mais le prisme de l’existence transparaît avec les nombreuses facettes de sa complexité et rejaillit de mille reflets sur la diversité des thèmes de notre vie.

Sujets

• Poetry
• Poésie
• Littérature

Informations

• Publié par: Edilivre
• Date de parution: 30 janvier 2018
• Nombre de lectures: 1
• EAN13: 9782414176809
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

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Cet ouvrage a été composé par Edilivre
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intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-17678-6

© Edilivre, 2018
Les notes automnales
Les notes automnales
Tournent en une valse
D’un feuillage flamboyant.
Soulevé en tournoyant
Par des airs glacés
Qu’on écoute en tremblant.
Les notes automnales
Jaillissent sous la pluie
En une musique froide
Dont le cœur se raidit.
Les notes automnales
Se creusent dans nos jours
En un rythme infernal
Quand on se meurt d’amour.
Les notes automnales
Aux flammes des cheminées
En gerbes d’étincelles
Crépitent dans le bois
En lueurs qui chancellent.
Les notes automnales
En ces immenses nuits
Où le soleil nous fuit
S’égrènent doucement
Aux confins de l’ennui.
Les notes automnales
Nous apportent en riant
Nous apportent en chantant
L’espoir de ces saisons
Où le soleil reluit.
Mystère de l’ombre
Quand l’ombre se brise
Elle se pérennise.
L’ombre on la jette
Elle se projette.
Et sortie de toutes les ombres
Elle dédouble de lumière.
Elle a ses mystères qu’elle veut taire…
Elle s’étale somptueuse sous la majesté des arbres
Dans un climat reposant.
Elle apporte le contentement
A tous les fruits de la terre.
Parmi les inconnus
Elle sait chercher sous des ombrelles
Des éclairs de vérité
Aux ombres complices susurrés.
Elle lance aussi des murmures
Qui bien sombres perdurent
Même mensongers
Ils propagent de fausses idées
Dans l’âme de l’homme.
Réceptacle de tous les crépuscules
Elle sait parler à son ombre
Pour faire le majordome.
Bien des réprimandes
Elle donne au soleil
Quand trop éblouissant ma foi
Il nous brûle de tous ses droits.
Elle s’adresse aussi à la nuit
Pour réclamer aux cieux
Ces instants précieux
Où de toutes ses victoires, elle luit…
Elle s’épand mystérieuse
Sous des éclairs de lune fastueux.
Elle arrache l’or au soleil
Pour donner l’argent à la nuit.
Dans nos histoires passées
Elle recherche des silhouettes
Qui dans une auréole grandiose
Ont trompé sa destinée.
Mais elle pleure souvent
Les nombreux génies
Qui à l’ombre condamnés
On vu les siècles s’écouler
Dans le silence de la nuit.
Ode aux génies méconnus
Ode aux génies méconnus.
Ode aux génies qui ont disparu
Sans avoir été reconnus.
Ces génies muets sans yeux, sans visage
La postérité les a délaissés.
Tristement à leur sort abandonné
Ils n’ont pas quitté les tourments
Qui les ont emportés…
Dans la douleur, leur vie a commencé
Et tristement s’est achevé
Sans pain béni…
L’âme des poètes
L’âme des poètes
A échoué sur le rivage…
De visages tourmentés.
Les rochers elle a sculptés
De mille embruns.
Elle s’est dissipée
De nuages infinis.
Seule cette sirène
Connait l’âme des poètes.
Elle émerge de l’eau
Pour écouter leurs murmures
Paroles fatales, tristes soupirs.
De leur mystère
Elle perce le secret.
Les cheveux brodés d’algues
Les yeux couleur de l’eau
Elle perçoit leurs regrets,
Nostalgies infinies qui s’étirent sur des rivages sans frontières.
L’âme des poètes
Se cache aussi dans la brume.
Elle flotte imperceptible
Sous de fins voiles blancs.
Elle ressuscite les légendes…
Au-dessus de l’eau
Dans les cieux bleus
Elle triomphe aussi
Les jours de grande voile
Le soleil l’illumine
D’une dernière étoile.
D’ombre et de lumière
Sur le sable fin
En gouttelettes d’or,
Si bien perlées.
Leurs vers brillent aussi
Dans le nacre des coquillages.
Les rimes et les cadences
Scandent au rythme des marées.
Du flux et du reflux
Leurs mots si bien ciselés
Jaillissent en bouquets irisés.
Les flots à chaque vague
De l’âme des poètes
Nous ramènent le tourment.
L’âme des poètes
S’est échevelée
Dans des nuits endiablées…
Par des lunes folles
De mille tempêtes
L’âme des poètes a soufflé.
Puis du repos, de l’accalmie assoiffée
L’âme des poètes
S’est éternisée.
Au pays des elfes
S’est envolée
Vers des horizons si lointains
Que de notre regard
S’est perdue
Si loin vers ces horizons...