Comme j’ai été possédé !
128 pages
Français

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Comme j’ai été possédé ! , livre ebook

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Description

Je suis ce sentimental qui tend à dire que dans l’amour sincère il ne croit plus


Hommage à toutes ces filles qui m’ont une fois plu


Je suis ce poète romantico-réaliste qui s’inspire de tout même d’un triste bonheur inattendu


Malheur à cette époque où les derniers signes d’amour qui restaient ont eux aussi fondu


Je suis ce descendant de bergers nomades fier de son pays, de son ethnie et de sa tribu


Hommage à toutes ces femmes qui ont trait du lait que j’ai bu


Je suis cet ambitieux qui court après la réussite qu’il a longtemps aperçue


Honneur à mon père qui j’espère ne cesse de me regarder par-dessus


Entre les hauts et les bas de la vie je me retrouve parfois perdu


Merci à ma mère qui elle par amour m’a toujours jusque-là soutenu et défendu

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 13 juin 2019
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414338955
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0034€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Abubakr Siddiq Baldé (Sa Majesté Dr King)
Comme j’ai été possédé !
Si tu savais... !
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Dédicace
Je sais que le titre de ce livre vous paraîtra étrange, mais je vais vous expliquer comment est-il venu. Un jour à minuit, je reçois un appel de la part de mon cher ami Thierno Souleymane Diallo. Alors on se met à parler de tout et de rien, au bout d’un moment, inopinément, on entame notre sujet phare, les filles. Naturellement, je commence à lui parler d’une fille mais sans jamais mentionner son nom. Et comme il sait le faire, il m’écoute attentivement. Quand je me suis tu, il me répond tout court « C’est officiel, t’es possédé ». La suite vous le savez, on s’est mis à rigoler.
Bien évidemment, il m’avait lui aussi parlé d’une autre, mais par gentillesse, j’ai décidé de ne pas l’exposer. Donc c’est avec un grand plaisir que lui dédie ce livre. Je suis ravi de te compter parmi mes amis, Thierno Souleymane Diallo……
Si j’ai eu des bons voir même des très bons résultats à l’école, c’est en partie grâce à toi, Abdoul Karim Diallo. Je te suis fortement reconnaissant. Ah, Haba Caroline ! Fallait au moins me donner une chance pour te déclarer ma flamme. D’El Jadida à Berchid en passant par Settat et Casablanca, je n’en pouvais plus. Toi-même tu sais que je ne rigole pas quand il s’agit d’un problème de belles femmes.
Néanmoins, je retiendrai pour toujours que t’es une personne très sympathique.
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« Il n’y a pas meilleur refuse pour un vieux que les livres. » Mon père.
Dieu nous a tout privés en Afrique sauf deux choses, un très riche soussol et de formidables femmes.
Pour toutes vos questions, veillez me joindre via ma page Facebook Sa Majesté docteur King, je prendrai plaisir à vous répondre. Merci !
Comme j’ai été possédé… !
1 Merci à vous pour la vie !
Moi je ne célèbre pas la femme une seule fois dans l’année ou pendant un seul mois de l’année. Non, au contraire, chez nous la femme est célébrée tous les jours.
Je ne définis non pas la fête des femmes comme étant un amusement, mais plutôt comme étant : Le renouvellement de la détermination et de l’engagement dans la lutte pour l’égalité des droits.
Voilà, ce poème a été écrit à l’occasion d’une fête organisée à l’honneur des femmes. Je ne sais pas si je peux le dédier à Caroline Haba, néanmoins, je vais lui remercier car c’est elle qui m’a demandé de l’écrire et c’est après l’avoir écrit que j’ai décidé de regrouper tous mes poèmes dans un même fichier. Pour l’écrire, je me suis inspiré de quelques faits historiques regrettables dans le but de rappeler aux femmes que l’ère n’est pas à l’amusement mais plutôt au combat. Je terminerais par cette phrase : Ne soyez pas des spectatrices de votre propre vie !
Il y a longtemps, pas trop longtemps, tu n’avais même pas le droit d’exister Et si par malheur tu naissais, tu n’avais qu’à être exécuter Innocente, on te jetait sans pitié dans des puits profondément creux Ou on t’enterrait vivante dans des trous excessivement affreux Oui, crois-moi ! Pendant longtemps tu as été victime de ton sexe Pendant des siècles on te reprochait de ne pas avoir un troisième sans vergogne ni complexe Oui, sans raison on te refusait égoïstement la vie Et pourtant, on ne peut pas s’en passer de toi lorsqu’on a des envies On prétendait que tu n’es utile que pour faire plaisir Là, pas de trop choisit, on faisait face à toi pour assoupir les désirs Pendant des années durant tu voulais qu’on prenne conscience que t’es aussi une personne malgré que tu sois du sexe féminin Heureusement, Grâce à Dieu, tu as réussi à t’affirmer contre le gré tes assassins Aujourd’hui, suite aux combats que t’as mené, on te reconnait en tant que femme
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Oui, aujourd’hui on te voit à ta juste valeur, t’es une femme Une femme à laquelle, on ôtait la vie, qui est pourtant source de vie T’es à la fois fille, sœur et âme-sœur T’es une femme porteuse d’une belle âme Sois fière ! T’es une FEMME Laisse rayonner ta beauté ! Attache bien ton pagne et continue ton combat au nom de la justice et l’égalité ! Vis ta vie en tant qu’actrice ! N’accepte plus de la subir en étant spectatrice ! N’épouse plus si ce n’est quelqu’un qui puisse de rendre heureuse, quelqu’un qui t’aide à t’épanouir, quelqu’un qui te dit : Chérie, On lit ! Pas seulement : Chérie, je veux que tu me chauffes le lit !
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2 Creusons encore !
Il fut un moment, pour ne pas dormir, il fallait tout simplement que je parte au lit. Dès que je me couche je commence à penser à je ne sais qui ou quoi.
Crois ! Ma chérie, crois ! Moi j’y crois Que si on se pardonne, on pourra se débarrasser de tous nos mauvais souvenirs j’y crois qu’à deux, forts de toute notre expérience, nous pourrons préparer un joyeux avenir Ce n’est pas par ce qu’on est adolescents, Que nous ne pourrons pas vivre un amour décent C’est vrai que parfois que j’agis comme un cinglé Mais je pense que tout irait mieux si on arrêtait de bêtement s’engueuler C’est une formidable chance que nous avons de nous aimer en étant autant amoureux Alors, je t’en prie, profitons-en pour être en fin une fois pour toute heureux
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3 Reste avec moi !
Tout le monde s’est vu une fois sur le point de perdre un être cher.
J’ai mal, j’ai mal Oui, j’ai très mal Mais je sais que c’est normal Dis-moi ! A quoi sert d’aimer ? Si on se prive de l’exprimer Te voir dans mes draps Ou te sentir dans mes bras Mais putain, il faut que j’arrête de rêver Dis-moi que demain, après-demain, c’est à mes côtés que tu vas te lever Promets-moi que tous les jours je te verrai en serviette en allant te laver ! Oh mon Dieu, c’est sûr que demain tu partiras ? Quel que soit ce qu’on se dira ? Alors sache que je ne serai pas à l’heure car je n’ai plus d’alarme D’ici demain, elle sera noyée par mes larmes. Je n’arrive pas à imaginer Que, loin de moi, tu réussisses à te promener. Certainement, à bras ouverts, tu seras accueillie à Kigali Les mecs sauront deviner combien de fois t’es jolie Et moi, pour dissiper mes soucis, je roulerai ici comme un pauvre petit gamin dans ma Rosalie Wai, c’est ça, je n’ai pas le choix, la vie n’est qu’une sordide mélancolie. Ce n’est pas la peine de dire que tu vas me manquer Car toi-même tu sais que c’est à toi je pense partout là où je suis flanqué D’ailleurs, tout le monde l’a déjà remarqué. Voici que je m’octroie tous les bons titres pendant que je suis incapable de t’amuser même sur une arène
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A plus forte raison faire de toi une reine. La vérité c’est que je ne suis qu’un pauvre petit con malheureux Dont la fierté empêche de dire combien de fois il est amoureux. N’a pas forcément tord celui qui dit, à défaut d’être expressif On devient dépressif. Néanmoins, en allant, ne me dis pas au revoir Au risque de ne plus avoir la chance de te revoir. Et ne me dis non plus à bientôt Pour ne pas que je meurs de regret de ne pas t’avoir dit combien je t’aime plutôt Et surtout, je t’en prie, ne me dis pas adieux Car je déteste ce mot odieux
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Perdu dans le flot de tous ces mots que j’aurais aimé te dire, je simplifie. Je te dis tout court, je t’aime.
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