Confer dixit du bonheur
140 pages
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Confer dixit du bonheur , livre ebook

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Description

Un auteur amoureux de la vie vous propose un florilège de plus de 700 citations pour nourrir vos réflexions sur le concept du bonheur. Gardant dans ses tiroirs poèmes et essais, Denis Koch crée une nouvelle forme littéraire pour ravir et instruire ses lecteurs.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 15 janvier 2014
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332660091
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique :978-2-332-66007-7

© Edilivre, 2014
Confer dixit du bonheur

« Toutes les familles heureuses se ressemblent »
(TOLSTOÏ)

« Ce serait la maison du bonheur,
Même à fort loyer, j’suis preneur :
Il n’y aurait que toi contre moi,
Et l’amour contre notre amour,
Et ton cœur tout contre mon cœur. »
(F. LALANNE)
« Familles ! Possessions jalouses du bonheur » (A. GIDE)
« Où peut-on être mieux qu’au sein de sa famille ? » (MARMONTEL)
« Le sourire est déjà le lien » (G. BEART)
« Heureuse est la maison qui voit entrer un ami sincère » (R. W. EMERSON). « Pense à moi comme je t’aime,
Rien ne nous séparera » (F. LALANNE)
Préavis : Cet ouvrage, traitant du bonheur d’une manière philosophique, peut parfois paraître difficile à comprendre, hermétique. A cause de cette herméticité, je vous conseille de le lire d’une seule traite, dans un même fil d’idée, afin d’en déguster les meilleurs fruits.
Confer : Etymologie latine – terme dont ont fait précéder toute citation d’ouvrage à consulter. (s’écrit aussi cf)
Dixit : se dit lorsque l’on cite un auteur.
J’espère que vous y trouverez votre bonheur !
« A propos du bonheur »
« L’imaginaire est ce qui tend à devenir réel » (A. BRETON)
« Imaginer, c’est choisir » (J. GIONO) Choisir notre vérité !
Rapprochons-nous pour mieux voir notre vérité comme si c’était une maison ! Détaillons cette vision d’ensemble :
Elle est bien située, sur une colline, au pays de la justice, bien ensoleillée par la vérité. Un chemin mène tout droit à cette maison solide comme le roc, éternelle.
Ces habitants rayonnent de joie de vivre, du plaisir d’aimer, du bonheur en somme. Ils ne comptent plus !
Le chef de famille m’explique sa réalisation :
« Tout d’abord, j’ai toujours été fasciné par la beauté de ce site. Je me disais toujours que lorsque je serai grand, je bâtirai ma propre maison, une maison propre. C’était mon rêve ! Tout le monde me disait que c’était impossible parce que trop difficile. Mais j’avais appris à mon école que « l’homme est grand dans la difficulté » (x).
Moi, Théophile GALLONIER, je voulais être grand. Pour cela, il me fallait le devenir petit à petit, à force d’obstination. « La difficulté attire l’homme de caractère, car c’est en l’étreignant qu’il se réalise lui-même ». (Ch. DE GAULLE) « La difficulté, c’est ce qui peut être fait tout de suite ; l’impossible, ce qui prend un peu plus de temps » (G. SANTAYAMA)
Je vous disais donc que je trouvais ce site merveilleux :
La splendeur de la vérité, la magnificence de l’altruisme, la grandeur de la morale à la mesure du discernement du bien et du mal, l’implantation de ce qui est juste et bon.
Tout cela embaumé par le parfum de la bonne humeur qui rayonne au travers de nos yeux. Je vous le dis comme je le vis : le bonheur. Ce lieu a pour sol mes retranchements intérieurs : mon cœur. J’ai planifié mes dépenses : il me fallait beaucoup d’abnégation et de persévérance, le tout couronné par une humilité à toute épreuve. J’ai fait mes preuves : j’ai réussi !
Mais il m’a fallu le courage de remettre en question mon être tout entier, jusqu’au cœur de mon cœur. J’ai pris mon courage à deux mains : j’ai empoigné la volonté et l’ai torsadée à en essorer le pessimisme et je n’ai gardé que la détermination. J’avais lu le discours de la méthode de DESCARTES. Il m’était resté cette judicieuse pensée : « Pour atteindre la vérité, il faut une fois dans sa vie se défaire de toutes les opinions que l’on a reçues et reconstruire de nouveau, et dès le fondement, tous les systèmes de ses reconnaissances. »
« Quiconque veut vraiment devenir philosophe devra une fois dans sa vie se replier sur soi-même » (E. HUSSEL). Ainsi donc, je suis parti du principe que ma personnalité était plongée dans l’erreur. J’ai voulu m’en sortir et me laver, et sécher mon cœur au soleil de la vérité. J’ai remis en cause de cet état de fait ma façon de penser qui, m’en rendant compte, n’était axée que sur le « moi », le repli sur soi. Mon attitude et mes actions procédaient de cette optique : ma main prenait et ramenait à moi ce que je convoitais. Mon bras brassait le vent et aucune possession ne me rassasia assez pour que je ne veuille plus lui en ajouter d’autres encore et encore. Tout mon corps était régi par ma nature humaine. Il faisait rejaillir à sa surface le dépôt des maux qui la caractérise. Qui en était l’instigateur et le responsable ?
Mon cœur : « ce qui sort de l’homme, c’est ce qui souille l’homme. Car c’est du dedans, c’est du cœur des hommes, que sortent les mauvaises pensées, les adultères, les débauches, les meurtres, les vols, les cupidités, les méchancetés, la fraude, le dérèglement, le regard envieux, la calomnie, l’orgueil, la folie. Toutes ces mauvaises choses sortent du dedans, et souillent l’homme ». (la Bible – Marc 7 :20 à 23)
Ma conscience contestait mes agissements qui ressemblaient en nombre de points à ce que je viens de citer. Et ainsi les remords la rongeaient. Je voulais changer ma façon de penser. Cette attitude s’appelle le repentir (du mot grec « metonïa », « meta » changer et « noïa » penser). J’ai donc réappris à penser : ne penser qu’au bien. « Que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l’objet de vos pensées ». (PHILIPPIENS 4 : 8)
Cette résolution entreprise, je ressentais en moi une drôle d’impression qui me faisait penser tout comme J.J ROUSSEAU : « On dirait que mon cœur et mon esprit n’appartiennent pas au même individu ».
Décidé à ce que ce soit mon esprit qui l’emportera sur mon cœur dans l’obtention du droit de gouverner ma personne, j’ai agi comme je le pensais ! « Il faut vivre comme on a pensé sinon tôt ou tard, on finit par penser comme on a vécu ». (P. BOURGET)
Mon passé était une défaite, mais je ne voulais pas devenir défaitiste ; je voulais que mon avenir soit une victoire sur le mal. Il me fallait desserrer mes poings, redresser mon dos, respirer amplement l’inspiration de l’espérance, relever ma tête et mon regard, me lever de ma léthargie et me mettre debout bien d’aplomb. « Il voulait être lui pour s’envoler ». (M. BERGER). Alors j’ai étiré ma jambe droite pour faire le premier pas, j’ai lavé mes mains à l’eau claire et douce de mes bonnes pensées en élevant franchement mes bras pour saisir le soleil de la vérité.
J’ai fait mienne cette lumière, et maintenant tout mon corps est dans la lumière. Cette lumière, s’est imposée à mon cœur et lui a éclairé ses erreurs.
« La vérité est comme le soleil, elle laisse tout voir. » (HUGO)
Mais revenons en à cette maison du bonheur !
J’ai donc, après ce renouvellement de mon esprit, pris véritablement les choses en main. En mains propres !
J’ai creusé les fondations en déblayant la terre végétale, ce dépôt d’iniquités. « Fouille en dedans. C’est en dedans qu’est la source du bien et elle peut jaillir sans cesse si tu fouilles toujours » (MARC AURELE). J’ai atteint le roc, mon assurance d’avoir touché la vérité. J’ai comblé ces fondations par les rectifications qui s’imposaient : l’acquisition de principes moraux que j’ai profondément enraciné dans mon âme et dans mon esprit.
Ces principes m’ont appris ce que doit être l’amour : le don de soi en un geste qui aboutit au cœur de notre prochain.
Pour l’accomplir, j’avais encore de gros efforts à fournir ; j’avais à progresser. « Pour progresser, il ne suffit pas de vouloir agir, il faut d’abord savoir dans quel sens agir ». (G. LE BON). « L’homme est absurde par ce qu’il cherche, grand par ce qu’il trouve » (P. VALERY). « Rien n’est perdu tant qu’il reste quelque chose à trouver (P. DAC). « Le savant n’est pas l’homme qui fournit les vraies réponses ; c’est l’homme qui pose les vraies questions » (C. LEVI – STRAUSS). « La culture ne s’hérite point, elle se conquiert » (A. MALRAUX). « On ne reçoit pas la sagesse, il faut la découvrir soi-même, après un trajet que personne ne peut faire pour nous, ne peut nous épargner » (M. PROUST). « Qui mérite le nom de sage ? Celui qui trouve quelque chose à apprendre de chaque homme » (MISHNA).
Le bon sens de mes actions s’harmonisa alors avec la sagesse de mes pensées. « Il est préférable d’être très actif plutôt que de penser trop intensément ». (L. BROMFIELD).
C’est ainsi que jour après jour, acte après acte, brique après brique, j’ai réussi à bâtir cette maison qui abrite toute ma famille et ceux qui, comme toi, nous rendent visite.
Nous y sommes à l’abri de toute la haine du monde. Elle est solide comme chaque mot que prononce ma voix intérieure : « C’est pourquoi, quiconque entend ces paroles que je dis et les met en pratique, sera semblable à un homme prudent qui a bâti sa maison sur le roc. La pluie est tombée, les torrents sont venus, les vents ont soufflé et se sont jetés sur cette maison : elle n’est point tombée, parce qu’elle était fondée sur le roc. » (BIBLE-MATTHIEU 7 :24 à 26)
« Quelque loin que la raison ait droit de nous conduire, nous ne tiendrons jamais nos actions pour obligatoires par la seule raison qu’elles sont des ordres de Dieu ; mais elles nous paraissent au contraire des ordres de Dieu, parce que nous y sommes tenus intérieurement ». (E. KANT).
Au fur et à mesure que je la construisais, je me rendais compte que j’étais devenu pour les autres ce que je voulais que les autres soient avec moi ! Plutôt que de prêcher : « faites, faites le bien » en sous-entendant : « faites-moi le bien » j’ai agi en leur faisant du bien. Pour servir, « on n’est jamais si bien servi que par soi-même ». (CH. G. ETIENNE) « Tout ce que vous vo

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