Confessions intimes et amoureuses

John Dee

Description

« Les écrits de mon cœur Ne sont pas récités. Pas d'encre qui se meurt Sur le vierge papier. Ils se lisent dans mon regard Que je porte sur toi Et qui jamais ne s'égare, Même quand tu n'es pas là. » John Dee nous donne à lire un lumineux recueil qui décline les multiples facettes de sa muse. La femme aimée, dans toute sa singularité, est la source inépuisable de son inspiration poétique. Grâce à elle, il entre en résonance avec le monde qui l'entoure, créant un subtil jeu d'échos. La puissance grisante du désir, la beauté spirituelle et charnelle, sa simple présence, éveillent en lui les élans de la passion amoureuse. Des portraits aux couleurs chatoyantes viennent illustrer les rimes et permettent de mettre un délicat visage sur le prénom Vanessa.

Sujets

• Butch and femme
• Poetry
• Désir
• Femme
• Muse
• Rime

Informations

• Publié par: Société des écrivains
• Date de parution: 10 mars 2017
• Nombre de lectures: 8
• EAN13: 9782342151343
• Langue: Français

Extrait

Confessions intimes et amoureuses
John Dee
Société des écrivains

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Société des écrivains
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Confessions intimes et amoureuses
 
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Avant-propos
Ce livre se veut un témoignage à une femme. En hommage à son rire, son sourire, ses moindres gestes anodins qui transforment ma vie de tous les jours en un voyage fabuleux, un périple dont on ne se lasse jamais. Cette femme peint mon monde avec les couleurs chatoyantes du bonheur.
Je lui dédie ces confessions intimes et amoureuses, elle, la muse de tous mes écrits.
Et n’oubliez jamais que refuser d’aimer par peur de souffrir, c’est comme refuser de vivre par peur de mourir.
John Dee
 
J’aime
J’aime,
Elle n’a rien fait pour ça.
Même
Elle ne s’en doute pas.
J’aime,
Sentiment étrange,
Même
Qui fait d’elle un ange.
J’aime.
 
J’aime
Sa voix
Comme des aveux,
Ses doigts
Amants de ses cheveux.
J’aime
Son sourire,
Belle écriture.
Son rire,
Comme un murmure.
J’aime,
Je n’ai pas voulu ça.
J’aime,
C’est venu en moi,
Comme ça…
Mes jambes ont essayé,
Mon cœur n’a pas suivi.
Dans ses bras est resté,
Ne s’est pas enfui.
 
J’aime
Ses yeux si clairs,
J’aime
Son regard si vert.
Quand nos pupilles se croisent,
Je suis condamné.
Prie qu’elle apprivoise
Ces instants d’éternité.
 
J’aime.
Je la conjugue à tous les temps.
J’aime
Jusqu’à la fin des temps.
Même
Peu m’importe le vent
Qui sème
Mes sentiments.
J’aime.
 
 
Quand
Quand doucement tu te réveilles,
Les cheveux tout emmêlés,
Que tes paupières emplies de sommeil
Voilent ce regard tant aimé,
Que tes lèvres dans une moue
M’esquissent un très léger sourire
Et que ton regard un peu flou
Contre mon cœur vient se blottir.
 
Je t’aime dans ces moments,
Dans cette complicité tacite.
Mon cœur soudain se fait plus grand,
Ou ma poitrine bien trop petite.
 
Quand lovée dans mes bras
Tu es plongée dans ta lecture,
Ton corps collé tout contre moi,
Mes regards chauds en couverture,
Le souffle paisible de ton cœur
Affole mes propres battements.
Je voudrais capturer ces heures,
Arrêter la course du temps.
 
Je t’aime dans ces précieux moments,
Dans ces silences tacites.
Mon cœur soudain se fait plus grand,
Ou ma poitrine bien trop petite.
 
Lorsque la vie te fait des bleus,
Que la tristesse t’envahit,
Qu’il y a de l’eau dans tes yeux,
Noyant ce bleu qui m’éblouit,
Ta tête contre mon épaule,
Mon cœur efface tout ce gris.
Et mon amour change de rôle,
Construit, pour toi, un tendre abri.
 
Je t’aime alors dans ces moments,
Dans cette fragilité passagère
Mon cœur se fait bien plus grand
Pour rendre tes peines plus légères.
 
Quand le temps qui passe
Dépose délicatement sur ton visage
Une jolie ride comme fine trace.
De son silencieux passage
Tu deviens encore plus belle,
Ton charme s’accentue sous ces lignes.
Je remercie à genoux le ciel,
Et prie d’en être à jamais digne.
 
Je t’aime dans tous ces moments,
Ces bonheurs que tu m’apportes.
Je t’aime comme au premier instant,
Où mon cœur frappa à ta porte.
Ne me laisse jamais,
Reste à jamais mon Atalante.
Mon cœur ne survivrait
Loin de ta lumière étincelante.
 
 
 
 
 
 
 
Amoureux de toi
Mes pieds ne touchent plus le sol,
Le monde d’un coup s’est effacé.
Devant mes yeux, mille lucioles,
Mon ciel entier a chaviré.
Dans le cœur mille tambours,
Ma gorge nouée est muette.
Est-ce cela l’Amour ?
Jamais cela ne s’arrête ?
 
Amoureux de toi,
Au premier instant.
Amoureux de toi,
Éternellement.
 
Penser à toi sans cesse,
Sans envie de guérison.
Tes iris me transpercent,
Même loin de mon horizon.
Mémoriser tes moindres gestes,
Ta main qui range tes cheveux.
Puis l’éclat d’un regard céleste,
La brûlure de tes yeux.
 
Amoureux de toi,
Au premier instant.
Amoureux de toi,
Depuis le premier moment.
 
Vivre ton regard en permanence,
Respirer ton parfum vanille.
Friser parfois la démence,
Sous le désir et les envies.
Écouter ta voix,
Mélodie du bonheur,
Enfanter chaque fois
Des frissons sur mon cœur.
 
Amoureux de toi,
Au premier instant.
Amoureux de toi,
Inlassablement.
 
Rêver de ta peau satin
Nue contre la mienne.
De ton corps contre mes reins,
Offrande d’une reine.
Mêler nos sentiments
Dans un ballet exquis.
S’unir pour un instant,
Mais s’aimer pour la vie.
 
Amoureux de toi,
Jusqu’au tréfonds de l’âme.
Amoureux de toi,
Ad vitam aeternam .
 
Tomber à genoux
Devant cette idylle.
Se sentir d’un seul coup
Colosse aux pieds d’argile.
Avoir peur de perdre cet amour,
De te voir un jour partir,
Interdit de séjour,
À vivre le martyre.
 
Amoureux de toi
À le tatouer sur mon corps.
Le graver dans le bois,
L’écrire encore et encore.
Amoureux de toi,
À ne pouvoir imaginer
Vivre une seule seconde sans toi,
À la solitude, condamné.
 
 
Sans toi le soleil
Sans toi le soleil
Se transforme en froideur.
Et le mot merveille
N’est plus que doux leurre.
Sous ma poitrine, inutile,
Bat cette musique.
Les notes sont si futiles
Sans ton amour symphonique.
 
Je t’aime dans chaque réveil
De...