Contemplation eschatologique
162 pages
Français

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Contemplation eschatologique , livre ebook

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Description

Prédire l’avenir ne peut se faire que si l’on commence à dire la vérité pour changer le présent. Ne pas vouloir dire la vérité, c’est ne pas vouloir un avenir meilleur. Devant les marches prometteuses du destin incertain, l’Homme est impuissant. Oui, l’Homme est démuni face aux forces du destin incertain. C’est justement de cette adresse du destin incertain que voudrait donner ce recueil à ce livre pour parler au cœur de l’Homme : « la vérité de Dieu », une prophétie de l’avenir de notre monde, un monde idéal, un monde de vie meilleure comme l’ensemble de ces mots dits, de toutes nos espérances du bien triomphant, c’est-à-dire la justice, la paix sociale et l’égalité.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 09 juillet 2019
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414354733
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0067€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
194 avenue du Président Wilson – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-35474-0

© Edilivre, 2019
« L’art est antidestin ».
André MALRAUX
Je dédie ce recueil,
« À tous mes immortels dans les montagnes, les collines, les vallées et dans les eaux
À mes ancêtres de Damanzou, Kpanyiliyé et de Koloyahu (Koropara)
À ma grand-mère partenelle Hébo
Kpöwölamou,
À mon grand-père matenel Louis
Marcel Kpöwölamou,
À mon père et à ma mère ».
Pour le souvenir éternel
Des amours
Qui m’ont engendré et aimé
Et qui sont partis dans le temps
Du grand invisible sempiternel
« À ma grand-mère maternel, man Naawa Louise Marceline MAOMOU,
À ma tante Yôyô Jeanne d’Arc BOLAMOU,
À mon oncle Pierre Louis BOLAMOU,
À mon oncle Nèma Louis LAMAH et Natuo Fernand MANIMOU
À mon cher grand-père paternel
Georges Pépé Zanigêlêpé
Et à ma chère tante, Ayé Frederica Koïvogui ».
« Le poète est le pasteur des pensées humaine ».
STÉPHANE MALLARMÉ
Remerciements
Je veux louer le nom du Seigneur pour son amour dans ma vie. Je veux lui dire merci pour sa tendresse particulière et ses bienfaits dans mon histoire.
À mes parents, je voudrais manifester ma joie et ma gratitude pour tout l’amour, le soutien et l’attention qu’ils me témoignent.
Je veux aussi dire ma reconnaissance à tous les acteurs qui ont joué un rôle important dans ma formation.
À mon Oncle Roger Kéoulen BOLAMOU, le premier à découvrir pour la première fois ma plume quand j’étais encore que collégien, je dis merci.
À mon professeur de philosophie Placide MANDONA pour qui, je ne suis qu’un jeune frère et à mon cousin Fassou David CONDÉ, tous deux auteurs et écrivains qui m’ont accompagné et soutenu dans ce projet, j’exprime ma gratitude.
Au professeur de Théologie eschatologique, Arnaud DUMOUCH qui a accepté de me faire une préface, j’exprime ma joie et ma reconnaissance.
Je dis merci également, à l’église Catholique de Guinée qui, à travers sa Session Biblique des Jeunes et son Festival de Saint Jean de Kendoumayah m’a aidé à me découvrir poète.
Je voudrais enfin, dire à tous et à toutes de trouver dans mes mots manquants au-delà de ce silence et de ce vide, l’expression de mes sentiments de sincères reconnaissances et d’intimes considérations.
Préface
J’ai lu avec plaisir ce recueil de poésie « Contemplation eschatologique ». Eugène Pierre LAMAH m’a fait l’honneur de me demander une forme de préface. Il s’est adressé au théologien catholique, passionné par le sens de la vie que les savants nomment « l’eschatologie ».
Le livre de poèmes que propose Eugène Pierre LAMAH n’est rien d’autre qu’un regard sur notre monde, avec ses visages marqués de beautés, de laideurs, de joies et de peines, d’angoisses et de courages. Pour cela, il dresse une série de portraits, de visages de notre humanité. C’est toute la passion de notre monde qu’il s’efforce d’exprimer à travers sa sensibilité poétique.
Parcourrez encore ces figures des visages. Vous y trouverez, celui d’un petit enfant innocent et ignorant de ce que peut bien être le monde ou la vie. Vous remarquerez que bien qu’il a l’innocence enfantine, cet enfant est quelque peu habité par un élan de tristesse et de joie.
Pourquoi ? Parce que, même dans l’enfance, nous sentons confusément que nous ne sommes pas faits pour cette terre. En effet, nous qui aimerons vivre sur terre un paradis, nous voyons d’ores et déjà, comment nos joies sont imparfaites et pourtant nous nous battons pour donner à notre monde le meilleur qui soit pour que la vie soit agréable mais, nous en arrivons toujours à la conclusion que cela est au-dessus de nos forces.
Ce livre manifeste ce sentiment d’impuissance qui caractérise le cœur humain qui reconnait ne pas avoir l’entier contrôle des faits de sa joie comme par exemple, le fait de ne pas posséder l’assurance ou la garantie de sa santé comme bien même celle de se maintenir en vie.
Eugène Pierre propose de voir en outre, le combat d’un monde qui lutte, d’un monde qui espère et qui cherche à se maintenir dans une société en butte à de grandes inégalités sociales, économiques, politiques et idéologico-religieuses.
Dans ce monde des inégalités telles que décrites, de plus en plus des gens sont pauvres et de plus en plus encore des libertés sont confisquées. Bien que les gens sont fatigués et n’en peuvent plus, ils sont comme renforcés et redynamisés par le rêve d’un monde meilleur, un monde de la contemplation de l’image des idéaux de paix telle que la liberté, la justice et l’égalité.
Ainsi, le recueil en quelque mot, traite de la vie de l’homme dans les problématiques majeures des questions qui touchent à son existence telles que la vie, la maladie et la mort en prenant en compte aussi les questions des liens et rapports entre les hommes et avec le transcendant, les problèmes liés à ces rapports de coexistence tels que la justice, la paix et la politique.
C’est dans ce cadre, abondent les poèmes comme :
Les femmes solennelles pour parler d’humanisme ;
Instance de Dieu pour parler des rapports avec Dieu ;
Et le cliché nostalgique pour parler de la mort.
Chers lecteurs, c’est en vous imaginant à ses côtés qu’Eugène Pierre, a pensé écrire ces poèmes.
Charleroi, le 7 novembre 2018, Arnaud Dumouch
Arnaud Dumouch, agrégé de cours en sciences religieuses, professeur à l’Institut de philosophie et de théologie docteur Angélique de Charleroi, Belgique. Auteur du site internet sur l’eschatologie et du livre : L’heure de la mort.
Première partie Identité guinéenne
À la Comtesse Reine de Guinée
Les saisons
Comme les naissances
Viennent à leurs jours
À son temps le soleil brille
De sa couleur son jaune la nature
Suit la poussière qui illustre son fond
Les murs et les rues de sa couverture
Viennent le beau temps et la pluie
Qui font son baptême à ma Guinée
À mon N’zérékoré des vertes azurs
À mon Kankan des grands fleuves
À mon Mamou du Fouta-Djalon
Du primitif du miroir océan
Où se déballe
Comme un cadeau
La terre émergée
De Loos, Kassa et Roume
Nulle merveille comme toi
Ô Conakry
La perle de l’Afrique
Notre joyau
Si, ce n’est de te voir
Resplendissante
De ta parure jadis désirée
Si ce n’est vraiment
De te voir la plus belle
Aux Panthéons de Guinée 1
À vous Dinah Salifou Camara !
À vous Alpha Yaya Diallo !
À vous Samory Touré !
À vous Koko Tolno !
À vous Zébéla Togba Pivi !
À vous illustres pères !
Ô vous redoutables !
Et victorieux résistants.
Votre victoire et votre bravoure !
Est la nôtre et celle de nos enfants.
Ô vous glorieux hommes !
Panthéons des grandeurs
De notre unité nationale.
Je vous regarde sur la route
De vos mobilisations.
Je vous considère et vous respecte
Depuis que vous vous êtes levés ;
Pour combattre nos ennemis.
Vous qui nous avez appris !
Le sens de la collaboration et de l’unité.
Vous aviez donné forme ;
À notre souveraine gaité.
À toi impératrice Niara Belly !
La reine de l’humaine rencontre.
Je te regarde du haut ;
De ton siège royal.
En contemplant la Guinée des femmes.
Celles des intellectuelles et savantes ;
Celles des entreprenantes et des novatrices ;
Celles des gouvernantes et dirigeantes ;
Et je comprends le nom Guinée,
La Guinée un nom qui veut dire femme ;
Parce qu’elle est la mère de tous.
1 . Non pas un monument physique, ni non plus un temple qui a son emplacement à un coin de la ville connue de tous mais véritablement un monument ou un temple spirituel au cœur des âmes de tous les guinéens et guinéennes. C’est le compartiment du cœur de chaque guinéen indiquant le repère de nos origines depuis nos pères ou mères et ou chaque fois sont inscris leurs noms illustres modèles pour le dévouement, l’amour de la patrie et l’intérêt général de la nation. La Guinée est une et indivisible tout vrai guinéen le sait, il n’y a pas de mauvais guinéen, il n’y a que de vrai ou de faux guinéen puisqu’être guinéen, c’est quelque chose qu’on prouve et pour le prouver, il faut simplement devenir chaque jour plus guinéen en choisissant la Guinée comme préférence. La Guinée a une âme que tout vrai guinéen respecte et cela n’est rien d’autre que faire la fierté de la Guinée.
Les couleurs du temps sous la République
Le vingt-huit septembre an cinquante-huit,
Des milles guinéens que nous étions
Sommes réunis aux alentours ;
De notre souverain port des ailes
Suivant le cortège
De la marée populaire
Allant des chemins De Gaule,
Jusqu’au boulevard Telly Diallo
Nous avions d’un incertain clameur
De joie, de brouhaha suivi notre honoris,
Sékou le magnifique dit le référendum ;
De notre usus abusus
Peu après notre éconduit
Référendum aux gaulois,
Nous avons comme les hébreux
Chez le Pharaon soleil Ramsès,
Songé la nostalgie de la Mère France
Du vingt-huit cinquante-huit,
Mea maxima culpa
Pour l’amitié impériale
Avec la cinquième république française
Nous qui avions dit à notre infortunée
Mère France indépendance
Nous voilà ressusciter dans son berceau
Comme quoi nous regrettons
Notre empressement trop direct
D’enfant prodigue.
Vive la France vive sa fille aînée la Guinée !
Vive la Guinée du Général président !
Vive la démocratie vive le pluriel politique !
Après quelques années de clair lune,
Du premier quartier au dernier quartier
Dans notre obscure marche ;
Nous allons errant sous la conduite
Du Général président
Et notre mienne souffrance nous rappelait
Encor les jours heureux passés sous l’ère
Du père président fondateur
Le magnifique Colomb immaculé
Nous rêvons au moins à la gaîté
À l’opulence du travail ;
À notre généreux
Franc Syli offrant et prodigieux
À notre considérable générosité
Envers la respectueuse patrie,
Janvier février de notre an quarante neuf
Debout comme d

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