Dans les maux d'AgnèS

Anne Stutzmann

Description

Les mois, les années passent… nous gagnons en maturité et en expérience, mais nous ne grandissons plus, nous vieillissons… les années nous embellissent, quelques fois nous trahissent mais nous apportent foi, raison et confiance en soi surtout aux yeux du monde, aussi dans le regard de ceux qui traversent notre vie ou qui s’y arrêtent plus longuement… Bonne lecture

Informations

• Publié par: Les Éditions du Net
• Date de parution: 07 octobre 2016
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782312048147
• Langue: Français

Extrait

Dans les maux d’AgnèS
Anne Stutzmann
Dans les maux d’AgnèS
Les années se suivent et ne se ressemblent plus (1997-2007)
LES ÉDITIONS DU NET
126, rue du Landy 93400 St Ouen
© Les Éditions du Net, 2016
ISBN : 978-2-312-04814-7
Avant-Propos
Lorsque nous chutons, nous nous relevons toujours…lorsque nous perdons quelqu’un de cher, nous laissons le temps faire son œuvre et soulager les blessures de l’âme, mais tout ne se passe pas souvent comme nous le souhaitons, et c’est souvent plus dur…

Nous trouvons des compensations matérielles ou humaines, nous nous trompons quelquefois, souvent même, nous sommes puis restons jeune dans nos choix, nos erreurs et nos peines quelquefois...

Les mots sont les médicaments des maux, et mettre des mots sur des maux sont la meilleure façon de les extérioriser de les soigner et de les guérir.

L’auteure
Papillionis
A un frère qui dans sa Bulle d’Encre Fugue de sa Prison d’Evasion et qui A Toi de Moi Pour moi chasse l’ Ombre douce d’une Touchée Coulée … Lorsque le sonnet sonnera j’aurai Juste le temps d’une Dédicace . Et les oiseaux chantent toujours . Le Regard de cette Petite Mort « Give me a sign » Partage la Voix du béton et sa Réminiscence . En Petites Pulsations , C’était un dimanche : des Brèves de vie se répandent en Noyade , avec l’ Amour et les Voiles en tête je m’évade de ce Pincement de cœur . Je suis en pleine Déviance comme un Funambule en Déchéance « Heartbreack » .
Errance Silencieuse du Minnesanger « chanteur d’amour » le 13 . Une plume de lune , Fleur de brume, Cœur de bitume s’échappe d’un Cri de muette et la Pluie étoilée de ma Lettre close fait les Racines de la vie . Une Tess d’ Esotérisme et de la Séparation survint par ces Dernières lettres . Mon lac se couvre d’ Impatience le long de la Route de nuit et survient Le Départ.
À UN FRÈRE


A un frère désespéré
Qui emplit de tristesse
A semblé s’oublier
Jeunesse s’allégresse

A un frère inconnu,
Qui criant sa détresse
S’est trouvé et perdu
Jeunesse maladresse

A ce frère éconduit
Qui poursuit son chemin
Je t’appelle il s’enfuit
Jeunesse oubliant son destin



Minuit trente-six
21/01/97
B ULLE D ’ ENCRE
La lune d’ambre par l’ombre à la nuit s’unit
Blonde hyacinthe don de l’absinthe guidant
L’âme d’une femme qui en son cœur de pluie
Plie son corps sous le coup d’un amour puissant

Cœur de plume
Plume au cœur
Elle l’effleure

Oiseau d’argent rose au bras du vent d’aquarelle
Visage d’enfant las des outrages du temps
Des outrages du sang des cœurs sans ailes
Une branche blanche fut son salut…Longtemps.

Doux écueil
Tu l’effeuilles
Plume à plume

Le chant d’une colombe écho d’un soir d’été
Regretté uni par celui-ci qui les enchaina
Tendres baisers près du feu d’hiver en brasier
Eternel d’un regard qui d’un geste tua

Tendre vie
Douce envie
Rêveries
Tout cela envahit
Mais elle seule
-il l’isole-
Se désole


















29/01/97
F UGUE
Ne m’attendez plus, vous… vous
Etoile de mon passé de mon futur si
Seul votre nom m’est doux
Mais d’où je vais et viens Rien n’est ici

Puisqu’il n’y a qu’un seul chemin je pars
Vous dont je n’ai vu
Que l’éclat de verre en ce bleu regard
Moi qui suis perdue

Là apparait mon unique sentier
Dont j’ai vu le tracé tant illuminé
Gravé sur des lèvres si souvent expiées
Mais ce que je dis ce que je ressens c’est terminé

Ne m’attends plus je fuis
Le refuge de ces bras de tendresse amère
Au loin de ces vies qui ennuient
Deux cœurs se sachant exilés en mer
06/04/97
P RISON D ’ ÉVASION
Prison d’évasion
Envol d’ailes de plomb
Rêve brisé rêve ensablé
Dunes de larmes enflammées

Prison d’ivresse
Bull’ légère de savon
Puit profond de tendresse
Encrier de lumière ballon

L’enfance m’abrite
Le futur m’effrite
Rêves me protègent
Journées m’abrègent






7/05/97
A T OI DE M OI
Plus qu’un écueil
Mieux qu’un linceul
C’est de ton œil

Que viens ma joie
Que vient ma loi
Et suis la proie
De tant d’émoi

Si souffrir est suffire
Plaisir est mon désir
Pour en mourir

D’envie devant lui
De son fruit sous la pluie
Fruit du péché de nos nuits
Jeu - nectar de minuit






De ses bras
Nait mon rêve
Nait ma trêve
Je fuis la grève
Cherchant ses lèvres


















3/07/97
P OUR MOI



Pour moi qui n’est jamais connu la guerre
Pour moi qui n’ai jamais connu l’enfer
Je recherche le feu
De ceux qui sont heureux

Pour lui qui n’a jamais connu la faux
Pour lui qui n’a jamais connu ce mot
Je recouvre le feu
De ceux qui sont sous mes yeux

Pour nous qui n’avons pas su aimer
Pour nous qui ne savons pas l’apprécier
Je referme mon cœur
Sur celui qui fut mon bonheur



19/07/97